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Le premier ministre ne peut pas décentraliser les conditions de travail dans les écoles

Questionné ce matin par l’opposition officielle, le premier ministre François Legault a déclaré que le projet de loi 40 permettrait « plus de latitude pour les conditions de travail des employé-es dans les écoles » en raison de la « décentralisation » qui y est prévue.

« On ne peut pas sérieusement penser décentraliser les conditions de travail dans les écoles. Ce serait ingérable et cela créerait des iniquités au sein d’une même région », rétorque Jacques Létourneau, président de la CSN, qui était d’ailleurs directement cité dans la question du chef de l’opposition officielle, Pierre Arcand.

 Dans le reste de sa réponse, François Legault a reproché à M. Arcand de soutenir les syndicats, alors que le gouvernement, lui, « va supporter les enfants ».

« Les demandes syndicales ne sont pas en opposition par rapport aux besoins de la population. Pour bien soutenir les enfants, il faut que le personnel des écoles soit en nombre suffisant et que l’organisation du travail permette de consacrer suffisamment de temps à chaque enfant », fait valoir Jacques Létourneau. Ce dernier précise par ailleurs que les critiques de la CSN envers le projet de loi 40 ne se concentrent pas que sur les conditions de travail du personnel, mais également sur les risques liés aux regroupements de services, sur la centralisation de certains pouvoirs et sur l’accentuation prévisible d’un système scolaire à trois vitesses.

 Une réforme souhaitée
Il ne s’agit pas, pour la CSN, de défendre le statu quo. « La CSN souhaite une réforme du système scolaire, mais pas à la pièce et pas sans avoir consulté tous les acteurs du milieu et les meilleurs experts », soutient le président de la CSN, qui propose une vaste consultation sur le sujet, tout comme une dizaine d’organisations du milieu scolaire.

La CSN se réjouit par ailleurs de l’affirmation du premier ministre qui dit vouloir laisser l’étude du projet de loi suivre son cours en commission parlementaire. « Un tel projet de loi mérite une étude approfondie, car il y a un risque réel qu’on déstabilise le réseau pour des années à venir », conclut Jacques Létourneau. La CSN entend suivre de près l’étude du projet de loi.

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