Le syndicat de la station Mont-Tremblant souligne le 24 h de Tremblant

Le Syndicat des travailleurs(euses) de la station Mont-Tremblant compte souligner à sa façon le 24 h de Tremblant. En négociation depuis le 13 octobre dernier en vue du renouvellement de leur convention collective, les 1300 travailleuses et travailleurs veulent sensibiliser les visiteurs à la précarité d’emploi qui prévaut à la station. « Je veux rassurer les visiteurs et la population, il n’est pas dans notre intention de perturber le 24 h, un événement caritatif auquel nous contribuons financièrement, indique Éric Céré, président du syndicat. Nous voulons toutefois informer les participants de nos revendications. » Dans la présente négociation, le syndicat compte lutter contre la précarité d’emploi qui touche de nombreux employé-es de la station. La majorité d’entre eux travaillent sur une base saisonnière ou à temps partiel. Récemment, l’employeur a également diminué le nombre d’heures de travail des salarié-es à temps plein. « Comme une bonne partie des résidants des Laurentides, nous vivons de l’industrie touristique, souligne M. Céré. Par définition, c’est un secteur économique saisonnier. Mais ce n’est pas une raison pour couper dans nos heures de travail ou contribuer maigrement à notre régime de retraite ! » C’est sur le thème « Pour une région prospère sans emplois précaires » que le syndicat a lancé la présente négociation. En plus des augmentations salariales, les principales revendications sont l’augmentation de la contribution de l’employeur au régime de retraite, la fin des horaires de travail amputés, et l’instauration de mécanismes pour favoriser la mobilité de la main-d’œuvre afin de maximiser les heures de travail des salarié-es à temps partiel. « Intrawest ne peut plus se contenter de rapatrier ses profits en Colombie-Britannique ou aux Etats-Unis. Une meilleure répartition des revenus envers ses employés permettrait de mieux contribuer à l’économie régionale. La station Mont-Tremblant est un moteur essentiel au développement économique de la région : elle doit montrer l’exemple aux autres employeurs », affirme le président du syndicat. Réunis en assemblée générale le 8 décembre, les membres du syndicat ont adopté à 97 % des moyens de pression excluant la grève.

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