Le travail contre la violence envers les femmes n’est pas terminé

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

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Le travail contre la violence envers les femmes n’est pas terminé

Encore cette année, la CSN tient à souligner le tragique anniversaire de la tuerie de l’École Polytechnique et en profite pour lancer un appel pressant en faveur de l’élimination de toute forme de violence à l’endroit des femmes.

« À de nombreuses reprises en 2016, les manchettes ont démontré qu’il faut se relever les manches et continuer la lutte contre ce fléau. Les violences envers les femmes s’alimentent des inégalités entre les sexes qui perdurent dans de nombreux milieux et de l’inertie de la classe politique. Il faut s’attaquer dès maintenant et de façon concrète aux stéréotypes qui permettent à ces violences de se développer », a souligné d’entrée de jeu la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève.

Cette dernière évoque notamment les dénonciations d’agressions de femmes autochtones par des policiers et les événements de l’Université Laval, qui ont soulevé l’indignation de la société tout entière. « Malheureusement, l’issue de l’enquête concernant les policiers de Val d’Or n’a pas donné les résultats escomptés par les plaignantes. Nous souhaitons vivement la commission d’enquête publique indépendante que nous demandons depuis longtemps au gouvernement Couillard pour que toute la lumière soit faite sur le racisme systémique envers les femmes autochtones et sur le comportement du corps policier à leur endroit », a-t-elle poursuivi.

« Chaque fois que les médias révèlent de nouveau cas d’agression sexuelle comme ceux survenus à l’Université Laval, les voix s’élèvent pour les dénoncer, poursuit-elle. Mais tous les jours, des femmes se font agresser, harceler, subissent des comportements sexistes, vivent du harcèlement, et plusieurs gardent le silence. Lutter contre la culture du viol et contre la violence en général, c’est agir en amont pour que de tels comportements ne soient jamais tolérés. C’est tout mettre en place pour que les femmes puissent les dénoncer en étant sûres d’être entendues et soutenues. »

« Le 6 décembre 1989, 14 femmes ont été froidement assassinées par un misogyne. Ce drame nous rappelle encore une fois qu’il faut combattre collectivement tous les comportements violents et sexistes que subissent les femmes au quotidien. C’est une condition sine qua non si nous voulons continuer à évoluer comme société dite égalitaire », a conclu Véronique De Sève.

 

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