Les 30 et 31 août prochains, la négociation doit revenir sur le droit chemin

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Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda

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Les 30 et 31 août prochains, la négociation doit revenir sur le droit chemin

Sans convention collective depuis maintenant près d’un an, les syndiqué-es de la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda poursuivent leur travail afin que leur employeur opère un tournant à la reprise des pourparlers qui se fera en présence d’un conciliateur, les 30 et 31 août prochains. « Tout l’été, les membres ont massivement participé aux actions que nous avons organisées devant la Caisse populaire, malgré la période de vacances. Cela démontre clairement que l’offre qui nous a été faite le 14 mai dernier par l’employeur s’avère inacceptable », affirme Isabelle Frelas, présidente du STT de la Caisse populaire de Rouyn-Noranda (CSN). « Pour la grande majorité d’entre nous, les propositions salariales seraient de l’ordre de 0 à 1,5 % par année pour quatre ans. On est devant un manque évident de reconnaissance », ajoute la porte-parole du syndicat. Bien sûr, il reste encore quelques points à négocier, mais l’aspect financier s’avère un irritant majeur pour les membres.
De son côté, le président de la Fédération du commerce-CSN, David Bergeron-Cyr, s’explique mal comment un employeur comme Desjardins peut oser présenter une telle offre. « Nous observons Desjardins lors des négociations depuis quelques années et une constante se dégage : celle de vouloir octroyer le même salaire partout dans les caisses en prenant bien sûr le plus bas dénominateur possible, généralement le salaire des travailleuses et des travailleurs des caisses Desjardins non syndiquées. Ce genre d’orientation mis de l’avant par Desjardins doit être revu à très court terme », soutient-il.

Le dossier de la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda s’avère très important pour la CSN. « Ces travailleuses et travailleurs se donnent au quotidien de façon très professionnelle envers la clientèle pour que Desjardins demeure le chef de file au Québec dans le milieu financier. Ils doivent obtenir une juste reconnaissance pour demeurer productifs dans l’entreprise », indique Jacques Létourneau, président de la CSN. « Pas surprenant alors que pendant tout l’été, les membres du syndicat aient participé aux activités avec toute l’ardeur qu’on leur connaît. À ce que l’on sache, l’employeur Desjardins n’est pas une entreprise aux prises avec des problèmes financiers. Dans un contexte de pénurie de la main-d’œuvre, souhaitons qu’il entende raison les 30 et 31 août prochains à la table de négociation et qu’il agisse pour éviter l’exode de certains employé-es qui pourraient être tentés d’aller améliorer leur sort ailleurs », ajoute le président de la centrale syndicale.
Pour sa part, le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec, Félix-Antoine Lafleur, qui a accompagné le syndicat tout l’été, avoue avoir vu cheminer le syndicat de belle façon. « À chaque activité, une grande partie des membres ont répondu présents, tant le matin avant d’entrer au travail, qu’à la pause du dîner. Cela démontre bien qu’ils souhaitent obtenir un contrat de travail négocié dans les meilleurs délais. Les syndicats CSN de la région et le conseil central vont poursuivre leur travail de solidarité pour que ces travailleuses et ces travailleurs obtiennent le respect qui leur est dû », conclut le porte-parole régional.

Les 30 et 31 août prochains, dans l’esprit des porte-parole de la CSN présents à Rouyn-Noranda, la négociation avec Desjardins doit revenir sur le droit chemin.

 

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