Les employés de Ben Deshaies inc. et BDI Transport inc. renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale le 20 juin dernier, les travailleuses et les travailleurs des compagnies Ben Deshaies inc. et BDI Transport inc. se sont prononcés à quatre-vingt-seize pour cent (96 %) en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de cinq ans, le contrat de travail de ces quelque 260 syndiqué-es, membres du Syndicat des employé-es de Ben Deshaies-CSN, affilié à la Fédération du commerce-CSN, prévoit des augmentations de salaire satisfaisantes. À titre d’exemple, le taux horaire à l’échelon maximal d’un commis de bureau classe 1 passe de 16,97 $ à 20,37 $ en janvier 2020. Un commis d’entrepôt voit son salaire passer de 16,27 $ l’heure à 19,67 $ en janvier 2020. Comme dernier exemple, un chauffeur-livreur de camion-remorque classe 1 verra son salaire passer de 19,82 $ l’heure à 23,22 $ en janvier 2020. Ce qui représente, en moyenne, des augmentations salariales entre trois et quatre pour cent par année.

Autres gains

Les employé-es enregistrent également des gains au chapitre des droits syndicaux, du régime de retraite, l’amélioration des bonis de Noël, des congés de maladie, etc.

Régime retraite

Un des plus grands gains de cette négociation, les employé-es ont obtenu leur premier régime de retraite simplifié à cotisation égale de l’employeur et des employés. Les employé-es verront également leur régime de retraite bonifié dès l’année 2017.

Congé de maladie

Les syndiqué-es ont aussi obtenu des gains au chapitre des congés de maladie. Désormais, ils jouiront de leur septième journée de maladie après huit ans d’ancienneté et de leur huitième journée de maladie après treize ans d’ancienneté.

Déclaration

Appelée à commenter, la présidente du syndicat, Christiane Côté, a déclaré : « Nous sommes très fiers d’avoir instauré notre premier régime de retraire. Grâce à la solidarité de nos membres, nous avons atteint nos objectifs, tant normatifs que salariaux. Un gros merci à notre comité de négociation qui s’est dévoué à la cause et à nos compagnons de travail pour leur solidarité.»

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.

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