Les employés de la mine Sigma-Lamaque renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale, les employés de la compagnie Century Mining à Val-d’Or se sont prononcés le 10 avril dernier à 91 % en faveur des termes de leur nouvelle convention collective. D’une durée de 15 mois, du 1er janvier 2010 au 31 mars 2011, le contrat de travail de ces 75 syndiqués, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire de 3,65 $ l’heure pour la durée de celui-ci. De plus, les employés ont aussi droit à un montant rétroactif de 3 $ l’heure. À la fin de la convention collective, un mineur touchera 27,93 $, un homme de métier, 28,93 $ et un journalier, 18,96 $ l’heure. Règlement des griefs passés Depuis la fermeture en 2008, de nombreux griefs avaient été déposés par le syndicat pour défaut de paiement par la compagnie aux travailleurs ayant droit aux vacances annuelles, salaire dû, cotisation syndicale et régime de retraite. Le syndicat a obtenu un règlement de la compagnie, mettant ainsi fin aux disputes pécuniaires. Indemnités de licenciement collectif Les parties n’ont pu trouver un terrain d’entente pour régler le litige touchant les indemnités de licenciement collectif. Des sommes de plusieurs centaines de milliers de dollars sont en jeu. Ce litige sera porté devant un arbitre sous peu afin de décider du bien-fondé du grief. Appelé à commenter, le président du syndicat, Robert Marcoux, a déclaré : « Nous avons adopté une stratégie de négociation pour régler le passé, attirer la main-d’œuvre en rehaussant les salaires et mieux nous positionner pour l’avenir. Nos membres sont satisfaits, c’est ce qui importe. Ils sont heureux de reprendre le travail avec un salaire comparable à ceux versés dans l’industrie minière. » La convention collective était échue depuis le 28 novembre 2009. Les négociations ont commencé en février dernier. Il y a eu environ quatre rencontres de négociation. Pour les années à venir, la compagnie prévoit extraire six millions d’onces d’or. Le syndicat est d’avis qu’il sera bien positionné pour faire progresser les conditions de travail lors de la prochaine négociation qui devrait débuter dans environ six mois.