Les femmes paient cher les mesures d’austérité

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Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté

Les femmes paient cher les mesures d’austérité

En cette Journée internationale de l’élimination de la pauvreté, la CSN déplore que les mesures d’austérité adoptées par de nombreux États accentuent la pauvreté, une réalité qui touche encore particulièrement les femmes dans le monde.

Selon la vice-présidente de la CSN, Denise Boucher, les personnes les plus pauvres, spécifiquement les femmes, subissent constamment les revers des choix budgétaires et politiques des gouvernements. « Crise financière, équilibre budgétaire, tous les motifs sont bons pour demander aux moins nantis de faire leur part, alors que pour plusieurs cela équivaut à se priver de choses essentielles afin de rencontrer leurs obligations. Jusqu’ici, les choix des deux paliers de gouvernement n’ont fait qu’augmenter les pressions économiques sur les plus démunis. Course à l’équilibre budgétaire, droits de scolarité, imposition régressive comme la taxe santé, etc., dans plusieurs cas, ce sont les femmes qui paient le prix de ces décisions à courte vue. »

« Cela fait maintenant près de 10 ans que la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale est en entrée en vigueur au Québec, ce qui n’a pas empêché nos gouvernements de prendre des décisions économiques qui étouffent les familles, dont celles qui sont monoparentales et qui, pour la majorité, ont des femmes à leur tête. Leur revenu moyen est le plus faible de toutes les familles », affirme la vice-présidente.

Les femmes gagnent toujours un salaire inférieur à celui des hommes. Au Québec, leur revenu total moyen est 11 000 $ inférieur à celui des hommes. Par ailleurs, celles qui sont à la tête d’une famille monoparentale ont un revenu familial de 30 % moins élevé que les hommes qui sont dans la même situation. Les femmes sont encore les championnes des emplois précaires, particulièrement dans le secteur public. Selon Statistique Canada, tous groupes d’âge confondus, les femmes sont plus susceptibles que les hommes de travailler à temps partiel. Cela est surtout le cas des hommes et des femmes de plus de 25 ans. En 2009, 19,5 % des femmes de 25 à 44 ans et 20 % de celles de 45 à 54 ans travaillaient à temps partiel. Parallèlement, 5,8 % et 5,1 % des hommes appartenant à ces groupes d’âge travaillaient à temps partiel.

En 2012, le forum des organisations syndicales internationales de l’ONU concluait que les femmes ont été spécialement touchées par la crise en raison des coupes dans les services publics et les nombreuses pertes d’emplois. « Les mesures d’austérité, comme celles adoptées par le gouvernement de Stephen Harper, n’amélioreront sûrement pas la situation et font progresser la pauvreté et la dégradation des conditions de vie des familles, des femmes et des enfants », estime Denise Boucher.

La Confédération des syndicats nationaux regroupe aujourd’hui 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

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