Après 16 rencontres de négociation et des concessions syndicales sur certaines clauses non pécuniaires de la convention collective, les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Épiciers-Unis Métro-Richelieu Newton Québec (CSN) ont effectué, le 2 juillet, un débrayage de deux heures qui s’est transformé en lock-out, le 3 juillet. « Nous avons commencé notre arrêt de travail dans la nuit du 2 au 3 juillet. À minuit trente, deux représentants de l’employeur sont venus m’annoncer que nous ne retournerions pas au travail tant qu’il n’y aurait pas de nouveau contrat signé », a fait savoir le président du syndicat, Jocelyn Bolduc. En réponse à ce lock-out, les travailleuses et les travailleurs ont décidé de déclencher une grève générale illimitée à 00 h 31 le 3 juillet. Le comité exécutif du syndicat avait déjà obtenu, le 14 juin, un mandat de grève de la part des membres qui avaient voté en faveur dans une proportion de 99.1 %. Le syndicat revendique des conditions de travail semblables à celles de leurs camarades de l’entrepôt Métro de Montréal et demeure disposé à négocier à tout moment. Les employé-es de l’entrepôt resteront en grève tant qu’ils n’obtiendront pas leur juste part des profits et que leurs conditions de travail ne seront pas convenablement améliorées. « En général, nous avons de bonnes relations avec Métro, mais quand vient le temps de négocier les clauses pécuniaires, les esprits des parties s’échauffent en raison des intérêts divergents. »