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Durant l’intervention de Pierre Karl Péladeau

Les lock-outés du Journal de Montréal manifestent devant le congrès du RJCCQ à l’hôtel Delta de Trois-Rivières

Les 253 membres du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (STIJM–CSN) manifestent actuellement devant l’hôtel Delta de Trois-Rivières où le pdg de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, prononce une allocution dans le cadre du congrès du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec qui se déroule jusqu’à dimanche. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la campagne qu’ils mènent pour inviter la population à ne plus lire ni acheter un journal fait sans ses artisans et pour ramener leur employeur à la table de négociation. On se souvient que ce dernier a mis fin à la négociation le 22 janvier en rejetant une contre-proposition qui aurait pu éviter le conflit et relancer la négociation. Pour le STIJM–CSN, le thème de l’intervention du PDG de Quebecor détonne singulièrement avec la réalité. Ce dernier intervient sur Cultive ton leadership en période de crise. « Mais de quel leadership s’agit-il lorsque Quebecor a mis 14 syndicats en lock-out en autant d’années depuis que PKP siège à la direction de l’empire des communications ? ont questionné les porte-parole syndicaux. Il démontre que l’entreprise qu’il dirige est un chef de file en matière de mauvaises relations de travail au Québec. » En outre, accuse le STIJM–CSN, pour produire le journal, Quebecor utilise des briseurs de grève. Le syndicat a constitué une preuve qu’il présente actuellement devant la Commission des relations du travail. « Depuis le 24 janvier, au moment où Pierre Karl Péladeau nous a jetés sur le trottoir, le Journal de Montréal continue d’être publié par, nous dit-on, 25 cadres et des chroniqueurs, a indiqué les porte-parole du STIJM. Tout le monde sait bien qu’une telle chose est impossible. Un quotidien de l’envergure du Journal de Montréal, avec une centaine de pages, dont son contenu est normalement alimenté par plus de 80 journalistes, des chefs de secteur, des chefs de pupitre, 15 photographes et 1 caricaturiste, ne peut être publié sans l’apport de scabs. » Le STIJM demande à la population de cesser de lire le quotidien de la rue Frontenac pour exercer une pression économique sur l’empire des communications. C’est pourquoi ses membres multiplient les actions devant toutes les tentacules de Quebecor pour faire connaître les enjeux de cette négociation et pour ramener l’employeur à la table de négociation. Depuis le lock-out, le 24 janvier, l’employeur a rejeté toutes les demandes de reprises de négociation formulées par le syndicat. Selon le STIJM, cette attitude démontre l’arrogance et le peu de respect qu’a l’héritier de ses employé-es, de ses lecteurs et de ses annonceurs. En fait, la façon de négocier de Quebecor est simple : étirer le conflit pour forcer les travailleuses et les travailleurs à accepter des reculs. Depuis le début des discussions, en octobre, la direction de Quebecor n’a jamais bronché de son plan d’affaires de charcuter dans la convention collective, malgré toutes les ouvertures syndicales. Il a déposé un projet de quelque 230 demandes qui visent notamment à •    éliminer une centaine de postes, occupés par une majorité de femmes dont plusieurs comptent plus de 30 ans d’ancienneté, en favorisant la sous-traitance ; •    réduire de 20 % les avantages sociaux ; •    diminuer les clauses professionnelles de la convention collective qui assurent la qualité de l’information et le respect de règles d’éthique journalistique. L’entreprise se comporte comme si elle était près de la faillite. « Au contraire, explique le président du STIJM, nous estimons que le Journal de Montréal a engrangé plus de 50 millions de dollars de profits sur un chiffre d’affaires de 200 millions, l’an dernier. Le Journal fait vraiment beaucoup d’argent. » Le syndicat invite la population à s’informer plutôt en consultant le média sur le Web qu’il a lancé, RueFrontenac.com, où on retrouve de vrais professionnels de l’information, dont les chroniqueurs chevronnés, qui ont fait du Journal de Montréal le quotidien numéro 1 au Québec. « Mais ça, c’était avant le 24 janvier 2009 », ont conclu les porte-parole.

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