La dizaine de salarié-es du dépanneur Couche-Tard situé à l’angle des rues Saint-Denis et Beaubien, à Montréal, ont choisi de se donner un syndicat CSN pour se faire respecter et pour améliorer leurs conditions de travail.
Il s’agit d’un troisième dépanneur de la chaîne à se syndiquer depuis que la Confédération des syndicats nationaux à ouvert ses portes à ces travailleuses et à ces travailleurs. Vendredi soir dernier, le syndicat a déposé une requête en accréditation auprès de la Commission des relations du travail pour les représenter.
La syndicalisation se poursuit, et ce, partout au Québec. L’appétit des employé-es de Couche-Tard pour la syndicalisation est palpable.
Le Groupe Couche-Tard a annoncé des profits de 70 millions de dollars au dernier trimestre, en hausse de 30 % par rapport à la même période l’an dernier.
Rappelons que le mois dernier, la CSN a été accréditée pour représenter les salarié-es d’un premier dépanneur Couche-Tard, situé au coin des rues Jean-Talon et D’Iberville, à Montréal. Le syndicat prépare la négociation d’un premier contrat de travail dans ce secteur. La semaine dernière, la CSN a déposé une requête en accréditation pour représenter les employé-es d’un deuxième dépanneur de la bannière, situé à Longueuil, dans l’arrondissement Saint-Hubert.
La Fédération du commerce-CSN regroupe plus de 37 000 travailleuses et travailleurs du secteur privé. Quelque 300 000 travailleuses et travailleurs unissent aujourd’hui leurs forces au sein de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), et ce, depuis 1921.
