Réunis en assemblée générale, lundi, pour se prononcer sur l’entente de principe intervenue entre leurs représentants et la direction d’Alcoa à Baie-Comeau, les travailleurs du Syndicat national de l’aluminerie de Baie-Comeau l’ont approuvée à plus de 75 %.
L’entente d’une durée de huit ans prévoit de nouveaux pourparlers après les quatre premières années de son application, notamment sur le volet de la rémunération. Les syndiqués ont ainsi voulu appuyer les efforts que la compagnie entend déployer dans la modernisation de l’usine.
Par ailleurs, les travailleurs obtiennent des gains substantiels, notamment au chapitre de la sécurité d’emploi. La nouvelle convention collective prévoit, en effet, que tous les employés permanents détiendront dorénavant une sécurité d’emploi.
Sur le plan de la rémunération, des augmentations de 3 % en 2011, 3 % en 2012, 2,8 % en 2013 et 2,9 % en 2014 sont prévues. De plus, l’intégration d’équipes autonomes responsables offrira la possibilité aux travailleurs d’obtenir une prime de 90 cents l’heure.
Sur le plan des avantages sociaux, l’employeur consent à augmenter sa contribution au régime d’assurance collective et à bonifier le régime de retraite.
Selon Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN (FIM-CSN), il ne fait aucun doute que de pareils résultats sont largement attribuables à la solidarité et à la cohésion que les travailleurs ont démontrées tout au long du processus de négociation. « L’appui manifesté par les membres du syndicat envers leurs représentants a été un facteur déterminant dans cette négociation. Certes en accord avec la modernisation et le développement de l’usine, ils avaient aussi pour objectif d’imposer le respect de la qualité de leur travail. Et c’est ce qu’ils ont obtenu », estime le dirigeant syndical.
Le Syndicat national de l’aluminerie de Baie-Comeau compte 1400 membres.
