L’obstination orgueilleuse de l’employeur provoque la grève

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

Du même SUJET

Second déclenchement de la grève le 17 avril prochain chez Autobus de l’Énergie

Second déclenchement de la grève le 17 avril prochain chez Autobus de l’Énergie

Aujourd’hui, le 31 mars, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN a…
Vote de grève générale illimitée chez Autobus de l’Énergie

Vote de grève générale illimitée chez Autobus de l’Énergie

Réunis en assemblée générale en soirée, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport…
Entente de principe chez Autobus Gérald Séguin

Entente de principe chez Autobus Gérald Séguin

À la suite d’une séance de négociation tenue aujourd’hui, une entente de principe est intervenue entre…
Centres d’hébergement privés : ça bouge au Bas-Saint-Laurent !

Centres d’hébergement privés : ça bouge au Bas-Saint-Laurent !

Après les travailleuses et les travailleurs du Manoir Les Générations (groupe Cogir), voici que leurs collègues…
Le syndicat des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais manifeste devant le Centre de services scolaire des Monts-et-Marées

Le syndicat des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais manifeste devant le Centre de services scolaire des Monts-et-Marées

Ce 21 mars au matin, les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc.–CSN ont manifesté…
Les grévistes d’Urgences-santé enterrent leur convention collective

Les grévistes d’Urgences-santé enterrent leur convention collective

En grève aujourd’hui, le personnel de bureau et les répondantes et répondants médicaux d’urgence (RMU) d’Urgences-santé…

Conflit à la Librairie Raffin

Unknown-1

L’obstination orgueilleuse de l’employeur provoque la grève

En pleine rentrée littéraire, le Syndicat des employé-es de la Librairie Raffin Plaza St-Hubert–CSN et l’employeur se sont rencontrés pour une ultime journée de négociation, le dimanche 4 octobre 2020. Malheureusement, vers 19 h 30, la table s’est rompue au terme d’une journée intense de pourparlers. « Face à une obstination orgueilleuse de la partie patronale qui refuse d’injecter plus d’argent afin de bonifier les salaires, alors que le syndicat avait consenti à faire des pas de géant, le comité de négociation a conclu qu’il était allé au bout de son mandat », affirme le porte-parole du syndicat, Frédérique Saint-Julien Desrochers.

L’obtention d’un mandat de grève de 14 jours avait récemment forcé l’employeur à revoir sa position sur les questions salariales, la création de postes à temps plein et l’épineuse question de la stabilisation des horaires de travail. Dans un tel contexte, les représentants syndicaux s’étaient présentés avec optimisme, hier, devant le conciliateur. La journée de négociation a permis de faire quelques nouvelles avancées. Les parties étaient proches d’un règlement. Or, les négociations ont finalement achoppé sur les questions salariales.

« Après des années à ne recevoir que des miettes, à voir les échelles salariales disparaître sous l’effet de l’augmentation du salaire minimum et à n’obtenir aucune reconnaissance pour l’expérience et les études des libraires, il faut que ça cesse », s’indigne Frédérique Saint-Julien Desrochers.

La librairie roule à plein régime, malgré la pandémie. L’employeur doit cesser de voir les conditions de ses employé-es comme un simple poste de dépense budgétaire. Les libraires compétents de Raffin sont intimement liés au succès de l’entreprise.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket