Nouveaux appuis et dépôt de plaintes pour utilisation de scabs

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Lock-out du Journal de Montréal

Nouveaux appuis et dépôt de plaintes pour utilisation de scabs

Solidaires des lock-outés du Journal de Montréal, des employé-es de TVA, membres du SCFP, sont descendus dans la rue, le 1er avril, pour demander à leur patron de cesser d’utiliser leur travail pour alimenter le quotidien en conflit. Au cours d’un dîner de solidarité qui s’est déroulé devant les bureaux de TVA sur la rue Alexandre-de-Sève, les travailleuses et les travailleurs des deux entreprises, propriété de Quebecor Media, ont dénoncé les agissements de l’empire qui recourt à des scabs, souvent contre la volonté des travailleurs eux-mêmes, pour produire le Journal de Montréal. Le président par intérim de la section 687 du SCFP, qui représente les syndiqué-es de TVA, Réjean Beaudet a assuré les membres du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (CSN) du soutien de son organisation. « Revenez nous voir, nous sommes solidaires de votre lutte », a-t-il souligné en dénonçant Quebecor pour avoir inventé une nouvelle forme de briseurs de grève : « les scabs qui le deviennent sans leur consentement ». Lors de leur assemblée générale du 26 mars, le syndicat des employé-es de TVA avait voté une résolution demandant à ses membres de se désabonner du Journal de Montréal et de cesser de le lire durant le conflit, mais de plutôt s’informer en consultant « le très bon site ruefrontenac.com, fait par les vrais journalistes du Journal de Montréal ». L’assemblée générale avait aussi résolu d’intervenir auprès de leur employeur afin qu’il cesse d’envoyer des textes ou tout contenu produit par des employés de TVA au quotidien, car ils servent à alimenter un journal en lock-out. Dépôt d’une plainte à la CRT La veille, le 31 mars, le Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (CSN) avait déposé une plainte à la Commission des relations du travail pour contester l’utilisation de scabs au Journal. Dans sa requête, le syndicat demande notamment à la CRT d’émettre une ordonnance enjoignant l’employeur à cesser de publier dans le quotidien tout texte et toute photo provenant de l’agence QMI et des publications et sites Internet de 7 jours, 7jours.ca, 24 heures, 24heures.ca, Ici, canoe.ca, argent.ca ainsi que des hebdos appartenant à Quebecor. Le syndicat veut aussi démontrer que cette agence, mise sur pied quelques jours avant le lock-out, est un pseudo organe de presse qui sert à rediriger vers le Journal des textes et des photos provenant des autres plateformes de Quebecor Media. La première audition aura lieu le 15 avril. Pas question d’encourager un journal fait sans ses artisans Par ailleurs, le STIJM–CSN poursuit sa campagne Pas question d’encourager un journal fait sans ses artisans. Le 2 avril, plus de 25 membres du syndicat sont intervenus aux stations de métro Viau et Pie IX, alors que des camelots du 24 heures, propriété de l’empire, distribuaient gratuitement le Journal de Montréal aux usagères et aux usagers. Les lock-outés en ont profité pour demander l’appui de la population en refusant de lire le journal en conflit pour faire pression sur le quotidien de la rue Frontenac. Des feuillets d’information ont été distribués. Le 25 mars, dans une opération inédite, près de 200 membres du syndicat ont manifesté à l’intérieur de deux Zellers de la Rive-Sud pour dénoncer le partenariat entre la chaîne et Quebecor Media, qui y distribue gratuitement et quotidiennement le Journal. Les lock-outés reprochent à Zellers et à la maison mère, la Compagnie de la Baie d’Hudson, de contribuer à faire perdurer le conflit en s’alliant à une entreprise qui refuse de négocier et qui a jeté ses employé-es sur le trottoir. Les entreprises qui sont complices de Quebecor, en l’appuyant dans ses démarches pour distribuer à rabais, voire gratuitement, le Journal, contribuent en effet à retarder la reprise des négociations. HBC et Zellers devraient suivre l’exemple de Canadian Tire et de Super C qui ont cessé leur association avec Ikotel, une firme embauchée par Quebecor pour solliciter des abonnements à bas prix. Le conflit de travail provoqué par Quebecor lui fait mal. Dans maints endroits de la métropole, dont des quartiers résidentiels, et ailleurs au Québec, le Journal est distribué gratuitement ou offert à rabais. Toutes les stratégies semblent bonnes pour rassurer les annonceurs. Mais un nombre grandissant de lectrices et de lecteurs laissent tomber le quotidien en raison de la diminution de sa qualité et par solidarité avec les lock-outés.

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