Grève de deux jours des 210 répartiteurs, répartitrices et employé-es de bureau en colère

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Centre de communication d’Urgences-santé

Photo : Jean-François Coutu
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Grève de deux jours des 210 répartiteurs, répartitrices et employé-es de bureau en colère

À bout de patience, les 210 répartiteurs, répartitrices et employé-es de bureau du centre d’appels d’Urgences-santé ont pour une quatrième fois déclenché la grève, hier soir, qui se poursuivra ce vendredi jusqu’à 23 heures. Leur convention collective étant échue depuis le 31 mars 2015, ils réclament notamment la parité de traitement avec leurs collègues ambulanciers et employé-es de soutien d’Urgences-santé ainsi qu’avec les 500 000 employé-es de l’État.

Trois ans sans convention, ça suffit
« Cela suffit ! Cela fait plus de 36 mois que l’on est sans convention collective. Nos membres sont vraiment exaspérés, d’autant qu’Urgences-santé a récemment conclu des ententes avec les ambulanciers-paramédics et les employés de soutien qui reprennent exactement ce qui a été négocié avec les 500 000 employé-es de l’État. On ne demande pas la lune. On demande simplement à notre employeur et au Conseil du trésor la parité des conditions de travail avec les autres groupes », a affirmé Martin Joly, président du Syndicat des employé-es d’Urgences-santé (SEUS–CSN), affilié à la FSSS–CSN. »

Plus d’une quarantaine de séances de négociation ont eu lieu jusqu’à maintenant, dont vingt devant une conciliatrice du ministère du Travail. Les négociations achoppent notamment sur les hausses de salaire, l’évaluation des titres d’emploi, la majoration de certaines primes pourtant consentie aux employé-es du secteur de la santé et des services sociaux, l’octroi de primes pour les ouvriers spécialisés.

« Ces employés sont clairement sous-payés comparativement à d’autres catégories d’emploi du réseau, en plus de subir les impacts du manque flagrant d’effectifs, dont les surcharges de travail, le travail en heures supplémentaires et le stress permanent, ajoute Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). Si le Conseil du trésor a été capable de verser plusieurs centaines millions de dollars aux médecins spécialistes, il devrait être en mesure de considérer ces 210 travailleurs et travailleuses. »

Pour Manon Perron, secrétaire générale du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) : « À l’aube des élections provinciales, le gouvernement et le Conseil du trésor feraient bien d’écouter les doléances et surtout de répondre favorablement aux demandes des employé-es d’Urgences-santé qui vivent chaque jour des conditions de stress inimaginables qui menacent autant leur santé que leur bien-être. Nous allons les soutenir jusqu’à la toute fin. »
Fort d’un mandat de dix jours de grève voté à la fin de novembre dernier, ces syndiqué-es membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) ont débrayé une première fois, le 20 décembre, en plus de recourir systématiquement à une série de moyens de pression pour démontrer leur exaspération.

À propos
Le SEUS–CSN regroupe 102 répartitrices et répartiteurs médicaux d’urgence ainsi qu’une centaine d’employées de bureau. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) qui compte plus de 100 000 membres dans les secteurs privé et public. Le syndicat est aussi affilié au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) qui regroupe sur une base régionale quelque 95 000 membres. La CSN est composée de plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que de 12 autres conseils centraux régionaux.

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