Semaine nationale de la santé et de la sécurité de la CSN

Pour la prévention et la mise en place de comités paritaires

Ensemble, la prévention on la prend à cœur.C’est sur ce thème que la Confédération des syndicats nationaux entreprend aujourd’hui la Semaine nationale de la santé et de la sécurité au travail. Jusqu’au 29 octobre, les syndicats, les fédérations et les conseils centraux de la CSN passeront à l’action.

En plus de faire connaître leurs bons coups en prévention, ils revendiqueront la mise en place de comités paritaires, là où ils ne sont pas encore présents, et du temps pour que de la prévention puisse se faire dans les milieux de travail. Pour Jean Lacharité, vice-président de la CSN et responsable de la santé et de la sécurité au travail, ces gestes sont importants pour que les milieux demeurent sains ou le deviennent.

Il précise : « La meilleure façon de diminuer les accidents de travail et les maladies professionnelles est l’élimination des dangers à la source et cela n’est possible que par des efforts concrets de prévention. C’est pourquoi la CSN et ses syndicats invitent les employeurs à faire de cette question une priorité. La santé et la sécurité au travail ne peuvent être améliorées qu’avec la participation de tous. De cet effort commun, il ne peut ressortir que des gagnants. »

Tout au cours de cette semaine, plusieurs activités auront lieu aux quatre coins du Québec : rencontres d’information sur les lieux de travail, stands de renseignements, échanges sur les préoccupations en santé et en sécurité lors de pauses-repas ou de 5 à 7, entre autres. Des documents de promotion ont été distribués à tous les syndicats afin de susciter une large participation.

Plusieurs d’entre eux, dans toutes les régions du Québec, recevront la visite de membres du comité exécutif de la CSN. Les syndicats leur feront part, notamment, de leurs bons coups réalisés en prévention. En effet, ils sont très nombreux, les travailleurs et les travailleuses qui ont imaginé et mis en place des mesures pour prévenir les accidents et améliorer leur santé et leur sécurité.

Agir pour contrer la judiciarisation Par ailleurs, note Jean Lacharité, s’il est essentiel de concentrer nos efforts sur la prévention, il est également temps de s’attaquer à la judiciarisation des dossiers des victimes de lésions professionnelles. Pour ce faire, il faut trouver des moyens pour redonner au médecin traitant le rôle primordial qu’il doit avoir. Pour le vice-président de la CSN, il est clair que le Bureau d’évaluation médicale (BEM) ne fait qu’accentuer la judiciarisation et la médicalisation des dossiers. D’ailleurs, lors du dernier congrès de la CSN, en mai dernier, il a été résolu de revendiquer l’abolition de cet organisme afin de déjudiciariser le système et de redonner un rôle primordial au médecin traitant.

Donc, cette semaine marque aussi le lancement du plan d’action de la CSN, impliquant l’ensemble des organisations affiliées, afin de mettre fin au Bureau d’évaluation médicale et de développer une alternative qui attribue au médecin traitant les pouvoirs en matière médicale. « Il faut soutenir les personnes accidentées ou souffrant d’une maladie professionnelle. Il est temps d’agir ! », affirme Jean Lacharité.

La CSN regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité, tant public que privé.

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