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Mesures disciplinaires au Journal de Montréal

Un abus de droit injustifiable

La présidente de la CSN, madame Claudette Carbonneau, qualifie la décision du Journal de Montréald’imposer 9 congédiements et 115 suspensions allant d’une semaine à un an, d’abus de droit et de geste de provocation prémédité, dans le cadre du présent processus de conciliation. « Alors que le ministère du Travail tente de faire progresser la conciliation actuelle, la direction du Journal de Montréalessaie de bousiller tous les efforts entrepris pour dénouer l’impasse dans ce lock-out imposé par Quebecor », déclare la présidente de la CSN. Comment justifier une telle décision alors que les évènements allégués datent de plus d’un an et que la Cour supérieure du Québec vient de rendre un jugement condamnant ces mêmes personnes pour outrage au tribunal, sinon que Quebecor veut mettre les bâtons dans les roues du ministère du Travail. « Il s’agit d’un abus de droit inqualifiable qui ne restera pas lettre morte, indique Claudette Carbonneau. Nos avocats sont déjà à pied d’œuvre pour contester l’ensemble de ces mesures disciplinaires et des réclamations en dommages moraux et exemplaires seront demandées pour chaque personne visée par ces mesures abusives et sans fondements. » « Il est temps que Quebecor comprenne que ce lock-out odieux a assez duré et qu’il mette ses efforts à conclure une convention collective. Ces travailleuses et ces travailleurs ont toute leur vie contribué à bâtir cette entreprise. Ils ont le droit au respect et à la dignité », de souligner la présidente de la CSN. La CSN donne son appui entier et total à ces tous ces hommes et à toutes ces femmes victimes de cette vendetta sans scrupule. Quebecor doit comprendre que la CSN prendra tous les moyens à sa disposition pour faire respecter le droit d’association prévu aux chartes québécoise et canadienne et dans le Code du travail du Québec.   « Nous ne sommes pas dupes. Cette attaque mesquine vise à  faire dégénérer la situation actuelle pour faire diversion devant le manque de volonté de Quebecor d’en arriver à un règlement négocié. Nous ne tomberons pas dans ce piège et nous assurons le ministère du Travail de notre volonté de continuer le processus de conciliation en cours », de conclure Claudette Carbonneau.

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