Un employeur sans mandat de négocier

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Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe

Un employeur sans mandat de négocier

Au lendemain de l’annonce de la fermeture de l’Hôtel des Seigneurs, le syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’hôtel ainsi que la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) tiennent à envoyer un message clair à l’employeur hôtelier SilverBirch : qu’il vienne se rasseoir à la table de négociation… avec un mandat sérieux de négocier sur les deux points principaux d’achoppement, soit la transférabilité de la convention collective en cas de vente partielle à un tiers de même que l’encadrement des services réduits des chambres.

« Avant de tout fermer et de tout démolir à Saint-Hyacinthe, j’invite le représentant de l’employeur, Herman Champagne, à aller chercher un mandat. Encore une fois, cette attitude est non seulement irrespectueuse du processus de négociation mais menace la protection des emplois et la survie économique de notre ville », s’est indigné Robin St-Pierre, président du syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel des Seigneurs.

Depuis le 28 octobre 2012, les employés de l’Hôtel des Seigneurs ont déclenché une grève générale illimitée afin de dénouer l’impasse qui subsiste à la table de négociation en vue du renouvellement de leur convention collective. C’est à 85 % que les syndiqué-es ont voté cette grève.

En mars 2013 dernier, la partie patronale s’était montrée impassible sur deux revendications des syndiqué-es en grève… faute de mandat de pouvoir négocier à ce chapitre. Dès lors, il est choquant de constater que six mois plus tard, n’ayant pas encore ce mandat permettant de faire avancer la signature de la convention, la direction de l’hôtel fait peser une lourde menace sur le développement touristique et économique de la ville-centre de la MRC des Maskoutains en fermant de manière unilatérale l’hôtel.

« En refusant même de discuter ces deux points, SilverBirch nous envoie le message qu’il ne tient plus à fonctionner avec nos 180 syndiqués, indique Michel Valiquette, porte-parole du secteur de l’hôtellerie à la Fédération du commerce. Voilà pourquoi nous insistons à discuter de nouveaux paramètres de convention collective, et ce, afin de protéger nos emplois. »

Ce prochain lundi 16 septembre 2013, à 14 h, se tiendra l’assemblée générale hebdomadaire des travailleuses et des travailleurs en grève, au cours de laquelle ils feront le point sur la situation et sur les actions additionnelles qu’ils entendent mener.

« Monsieur Champagne, allez donc chercher le mandat. Soyez franc avec la population maskoutaine. Avec l’assurance que nous ne discuterons pas dans le vide, nous sommes ouverts et disponibles 24 heures sur 24 », martèlent les leaders syndicaux.

La Fédération du commerce (CSN) rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme, dont 6500 dans l’hôtellerie.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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