Une gestion déficiente et irresponsable de la part de Viandes du Breton

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

Du même SUJET

Que les géants de l’épicerie regardent dans leur cour !

Que les géants de l’épicerie regardent dans leur cour !

Alors que le gouvernement canadien réunit les géants de la distribution alimentaire pour assurer l’accès de…
La CSN dénonce un autre pitoyable échec

La CSN dénonce un autre pitoyable échec

Une série de mauvaises décisions d’affaires d’Olymel cause une nouvelle fermeture, celle de l’usine de découpe…
Que le plus beau café du monde devienne le plus démocratique

Que le plus beau café du monde devienne le plus démocratique

Le personnel du Crew Collective & Café, situé dans le Vieux-Montréal, a pris l’industrie par surprise…
Le parlementaire - Pour un syndicat  avec du mordant

Le parlementaire - Pour un syndicat avec du mordant

Marie-Hélène Sansfaçon est présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des restaurants de l’Assemblée nationale–CSN…
Olymel Vallée-Jonction : La CSN dénonce un lamentable échec

Olymel Vallée-Jonction : La CSN dénonce un lamentable échec

L’entêtement entre Olymel et les producteurs de porcs du Québec cause la fermeture définitive de la…
La CSN dénonce l’austérité postpandémique dans les écoles

La CSN dénonce l’austérité postpandémique dans les écoles

La CSN dénonce les compressions budgétaires que doivent effectuer plusieurs centres de services scolaires pour pouvoir…

Cas de COVID-19

Une gestion déficiente et irresponsable de la part de Viandes du Breton

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Viandes du Breton STTVDB–CSN déplore la gestion déficiente et irresponsable de l’employeur à la suite de la confirmation de cas de COVID-19 dans l’usine. Le STTVDB–CSN dénonce le maintien à l’emploi de travailleurs issus d’agences de placement — et donc provenant de l’extérieur de la région —, par qui le virus s’est introduit. « Nous avons interpellé l’employeur il y a quelques semaines à propos des dangers que pouvaient représenter ces travailleurs qui proviennent des zones rouges. Mais, comme à son habitude, il a fait la sourde oreille et nous voilà rendus avec une éclosion dans l’usine. C’est irresponsable et dangereux, car cela met à risque nos membres ainsi que la population de Rivière-du-Loup, dénonce le président du syndicat, Yannick Morin. Peut-être que s’il payait ses employé-es raisonnablement, l’employeur n’aurait pas besoin de recourir à du personnel d’agence provenant de l’extérieur. »

Dépistage volontaire
D’autre part, le syndicat est déçu d’apprendre que l’employeur et la Santé publique ne font que « recommander fortement » le dépistage pour tous les salarié-es. Pour le syndicat, il est inconcevable que le dépistage ne soit pas déclaré obligatoire. « Faut aller se faire tester, mais ce n’est pas obligatoire… On va peut-être attraper la COVID à l’usine, mais on se fait tester pendant notre temps libre, sur une base volontaire et sans salaire. Déjà qu’ils ne nous paient pas si on manque une journée de travail à cause de la COVID. Épargner de l’argent passe avant la santé et la sécurité des gens, c’est ça le message qu’on reçoit », explique Yannick Morin.

Le syndicat tenu dans l’ignorance
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Viandes du Breton–CSN dénonce également le manque de communication de l’employeur envers ses employé-es. C’est à travers Facebook, les communiqués de la Santé publique et les médias que le syndicat a été mis au fait qu’il y avait huit cas positifs dans l’usine. De plus, comme c’est le cas depuis le début de cette pandémie, toutes les discussions entre la Santé publique et l’employeur se font à huis clos, ce qui fait en sorte que le syndicat et les membres sont peu ou pas informés. « C’est inquiétant, ce manque de transparence et de considération de l’employeur. Et la Santé publique ne nous transmet aucune information non plus. Donc on travaille dans l’usine, on est à risque, mais on apprend ce qui se passe par les médias. Pour la considération, on repassera », conclut Yannick Morin.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket