Une trahison selon la CSN

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Adoption du projet de loi 115 sous le bâillon

Une trahison selon la CSN

La CSN dénonce l’adoption sous le bâillon du projet de loi 115 sur les écoles passerelles. La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, appelle le premier ministre à faire marche arrière. « On va se souvenir de cette immense trahison, une trahison qui va nous mobiliser ! » « La loi 115 risque de devenir le cheval de Troie de la langue anglaise, craint la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau. C’est la pire réponse qu’on pouvait fournir au jugement de la Cour suprême qui a invalidé l’an dernier les dispositions de la loi 104 sur les écoles passerelles », a-t-elle déploré à l’occasion de la grande manifestation-spectacle de la Coalition contre la loi 103 qui se tenait devant les bureaux montréalais du premier ministre Charest. « Après une consultation publique au cours de laquelle un fort consensus s’est établi contre le projet de loi, le gouvernement bâillonne le débat. Un geste antidémocratique », selon la présidente de la CSN. Comme de nombreuses organisations, dont le Conseil supérieur de la langue française,  la CSN demandait au gouvernement d’assujettir les écoles privées non subventionnées à la Charte de la langue française. « Nous demeurons convaincus qu’il s’agissait du seul moyen de mettre un terme au contournement de la Charte. Avec la nouvelle loi, le gouvernement reconnaît explicitement que la grosseur du portefeuille de certains parents pourra faciliter l’obtention de l’enseignement public en anglais pour leurs enfants  », de poursuivre la présidente de la CSN.   La CSN considère que cette loi est inacceptable, et ce, peu importe le nombre de personnes qui pourront devenir admissibles à l’école anglaise par un détour plus ou moins long dans une école anglaise privée non subventionnée. C’est une question de principe. « L’État doit légiférer pour s’assurer que ses lois ne puissent être contournées », de marteler la présidente de la CSN. La CSN surveillera de près les effets de cette loi et entend poursuivre la mobilisation pour que le gouvernement du Québec adhère au choix que les Québécoises et les Québécois ont fait de vouloir vivre en français.

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