La FTQ, la CSN et la CSD dénoncent l’immaturité du CPQ

La FTQ, la CSN et la CSD dénoncent l’attitude du Conseil du patronat du Québec (CPQ) qui jette de l’huile sur le feu en intervenant de manière irresponsable dans les négociations du secteur de la construction. « En intervenant publiquement pour suggérer l’adoption d’une loi spéciale, le CPQ, qui représente l’Association de la construction du Québec (ACQ), ne fait qu’envenimer la situation au lieu de contribuer à régler le conflit actuel », déplorent les leaders syndicaux.

La FTQ, la CSN et la CSD demandent à l’ACQ de démontrer sa bonne foi dans les négociations et de calmer le jeu en se dissociant des propos du CPQ. « Ce n’est pas le temps, en plein milieu d’un conflit de travail, de promouvoir un programme politique. L’ACQ doit s’élever au-dessus de ces considérations et démontrer qu’elle souhaite un règlement négocié », affirme le président de la FTQ, Michel Arsenault.

Mauvaise foi apparente

Pour les centrales syndicales, il semble très révélateur que le côté patronal réitère sa demande d’obtenir une loi spéciale. Ceci tend à démontrer une absence de volonté de parvenir à une entente négociée dans un secteur névralgique de l’économie québécoise. « Nous sommes curieux de savoir comment le CPQ peut réclamer une loi spéciale dans un secteur de l’industrie de la construction alors que deux secteurs ont réussi à obtenir une entente négociée. Est-ce vraiment la partie syndicale qui fait preuve d’intransigeance? », s’interroge le président de la CSN, Jacques Létourneau.

L’attaque du CPQ contre le régime de travail de la construction et la syndicalisation est carrément inacceptable. « Le régime québécois dans la construction a permis d’avoir les travailleurs et les travailleuses de la construction les plus productifs en Amérique du Nord. En s’attaquant à ce système, le CPQ met en danger un des fleurons de l’économie québécoise », s’insurge François Vaudreuil, président de la CSD.

L’Alliance syndicale conclut une entente de principe dans le secteur résidentiel

L’Alliance syndicale de la construction annonce la conclusion d’une entente de principe avec l’Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec pour le secteur résidentiel.

« Nous nous réjouissons d’avoir réussi à obtenir une autre entente négociée. Les négociations sont toujours préférables à la confrontation et nous l’avons démontré une fois de plus », s’est réjoui le porte-parole de l’Alliance syndicale, Yves Ouellet.

Cette entente de principe met fin à la grève dans le secteur résidentiel. L’entente devra être acceptée par les travailleurs membres de l’Alliance syndicale dans les prochaines semaines.

« Après plus d’une semaine de grève, les travailleurs résidentiels seront heureux de réintégrer leur chantier dès mercredi matin. Les délais seront serrés, mais nous espérons être en mesure de respecter les engagements pris pour les familles qui attendent la livraison d’une maison dans les prochains jours », a poursuivi le porte-parole de l’Alliance syndicale.

Cette entente de principe fait en sorte qu’il ne reste plus qu’une seule table de négociation en cours dans la construction au Québec. L’Alliance syndicale réitère son désir d’en arriver à une entente avec l’Association de la construction du Québec. Les travailleurs du secteur institutionnel, commercial et industriel poursuivent leur grève illimitée.

À propos de l’Alliance syndicale

L’Alliance syndicale représente les 175 000 travailleurs et travailleuses de la construction dans le cadre des négociations de la construction. Elle regroupe les 5 syndicats représentatifs de la construction soit la FTQ-Construction, le Conseil provincial (International), le Syndicat québécois de la construction (SQC), la CSD Construction et la CSN-Construction.

L’Alliance syndicale conclut une entente de principe dans le secteur génie civil et voirie

À la suite d’intenses pourparlers, l’Alliance syndicale de la construction vient de conclure une entente de principe avec l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec pour le secteur du génie civil et de la voirie.

« Nous sommes très heureux d’avoir réussi à obtenir une entente négociée. Les négociations ont été ardues, mais elles ont donné des résultats dont nous sommes fiers », a déclaré le porte-parole de l’Alliance syndicale, Yves Ouellet.

L’entente conclue prévoit des augmentations salariales de 2,0 % à la signature. Par la suite, les parties se sont entendues pour 2,1 % en 2014, 2,2 % en 2015 et 2,3 % en 2016. Des augmentations sur les frais de transport et diverses primes sont aussi prévues. « Nous avons respecté notre engagement envers nos membres de négocier une entente raisonnable qui ne les appauvrirait pas », s’est réjoui M. Ouellet.

Cette entente de principe met fin à la grève dans le secteur génie civil et voirie. L’entente devra être acceptée par les travailleurs membres de l’Alliance syndicale dans les prochaines semaines.

« C’est un soulagement pour tous les travailleurs du secteur du génie civil et de la voirie d’avoir réussi à négocier cette entente. Après une semaine de grève, les travailleurs seront heureux de réintégrer les chantiers de ce secteur dès mardi matin » a conclu le porte-parole de l’Alliance syndicale.

À propos de l’Alliance syndicale

L’Alliance syndicale représente les 175 000 travailleurs et travailleuses de la construction dans le cadre des négociations de la construction. Elle regroupe les 5 syndicats représentatifs de la construction soit la FTQ-Construction, le Conseil provincial (International), le Syndicat québécois de la construction (SQC), la CSD Construction et la CSN-Construction.

L’Alliance syndicale annonce le déclenchement d’une grève générale illimitée dès minuit

Le 17 juin sera une journée triste pour l’industrie de la construction. L’Alliance syndicale annonce le déclenchement d’une grève générale illimitée débutant lundi à minuit. « Aucun travailleur ne voulait en arriver à ce moyen ultime. La partie patronale ne nous laisse pas le choix », a déclaré le porte-parole de l’Alliance syndicale, Yves Ouellet.

Dans tous les secteurs, les hausses salariales proposées sont en bas de la cible de l’indice des prix à la consommation. « Comme nous l’avons indiqué hier, nous sommes prêts à négocier, mais pas à n’importe quel prix », a indiqué le porte-parole de l’Alliance syndicale. Malgré les efforts déployés par les équipes de négociation syndicale, il a été impossible d’en arriver à une entente qui protégerait le pouvoir d’achat des travailleuses et des travailleurs de la construction.

« Nous avons plusieurs fois dénoncé l’attitude arrogante de la partie patronale dans les dernières semaines. Malheureusement, les discussions des derniers jours n’ont fait que confirmer la mauvaise foi de ceux-ci. Leurs demandes rétrogrades et appauvrissantes sont inacceptables et mènent 175 000 travailleurs vers une grève illimitée », a rappelé M. Ouellet.

De plus, dans le secteur institutionnel, commercial et industriel (IC-I), l’Association de la construction du Québec (ACQ) maintient ses demandes quant à la réduction de la rémunération pour les heures supplémentaires, l’élargissement de la plage horaire de travail, la récupération des heures d’intempéries le samedi à temps simple et une mobilité provinciale accrue. Ces exigences de la partie patronale sont inacceptables pour les travailleurs de la construction et rendent toute entente impossible.

« Les patrons doivent entendre raison et respecter nos travailleurs qui sont la pierre angulaire de leurs entreprises. Nous sommes conscients que cette grève aura des conséquences, mais nos travailleurs doivent protéger leurs conditions de travail et le bien-être de leurs familles. Nous espérons que ce conflit pourra se régler rapidement », a ajouté le porte-parole de l’Alliance.

À partir de minuit, tous les secteurs de la construction seront en grève pour la première fois depuis 1986. Des piquets de grève seront installés à l’entrée de plusieurs chantiers et les travailleurs sont invités à se mobiliser pacifiquement. L’Alliance syndicale rappelle qu’il est important que toutes ces actions se fassent dans le calme et le respect.

Enfin, l’Alliance syndicale souhaite s’adresser directement aux entrepreneurs en construction du Québec. « Plusieurs entrepreneurs laissent entendre à leurs employés que leur emploi serait menacé s’ils ne se présentent pas au travail demain en respect de la grève annoncée par l’Alliance syndicale. C’est faux. Ce genre d’attitude mène à une dégradation des relations de travail. Le droit de grève est un droit légalement reconnu. Les patrons devraient au moins respecter ça », a conclu Yves Ouellet.

À propos de l’Alliance syndicale L’Alliance syndicale représente les 175 000 travailleurs et travailleuses de la construction dans le cadre des négociations de la construction. Elle regroupe les 5 syndicats représentatifs de la construction soit la FTQ-Construction, le Conseil provincial (International), le Syndicat québécois de la construction (SQC), la CSD Construction et la CSN-Construction.

L’Alliance syndicale déplore le manque de respect des patrons et présente ses conditions pour un retour aux négociations

L’Alliance syndicale est sidérée de l’attitude irrespectueuse des parties patronales aux tables de négociation du secteur résidentiel et institutionnel commercial et industriel (IC-I). En effet, les discussions de la fin de semaine ont laissé transparaître une volonté réelle des patrons d’appauvrir les travailleurs de la construction.

Dans les secteurs résidentiels et IC-I, les hausses salariales proposées sont en bas de la cible de l’indice des prix à la consommation (2 % par année). De plus, dans l’IC-I, les demandes sont maintenues pour l’instauration du temps et demi, l’élargissement de la plage horaire de travail, la récupération des heures d’intempéries le samedi à temps simple et une mobilité provinciale accrue. Ces demandes sont inacceptables pour les travailleurs de la construction et leur maintien lors des discussions aux tables rend toute entente impossible.

« Nos travailleurs nous ont donné un mandat clair : protéger leur pouvoir d’achat, conserver le temps double, protéger les emplois en région et favoriser la conciliation travail-famille. Toutes les demandes patronales vont à l’encontre du mandat qui nous a été donné et cette situation rend les discussions complètement stériles », a indiqué Yves Ouellet, porte-parole de l’Alliance syndicale.

Tel que l’Alliance l’a toujours indiqué et en accord avec la demande de la ministre du Travail, l’Alliance syndicale a décidé de rester disponible pour d’autres discussions dans les prochaines heures. Les négociateurs sont disponibles pour un retour aux tables de négociation au moment où les conciliateurs les convoqueront. Cependant, pour que les négociations soient concluantes, il faudra que les associations patronales acceptent de remettre en question leurs demandes qui constituent un recul de 40 ans pour les travailleurs de l’industrie.

« Les travailleurs sont la plus grande richesse de l’industrie de la construction. Ils sont compétents et méritent d’être traités à leur juste valeur. Ce que les patrons nous demandent est de les punir en acceptant des conditions de travail qui défavorisent leurs familles, qui mettent en péril les emplois en région et qui diminuent leur pouvoir d’achat. Nos 175 000 membres ne peuvent pas se laisser appauvrir de la sorte et nous espérons que les patrons le comprendront dans les prochaines heures afin d’éviter une grève », a conclu M. Ouellet.

Pour information, la table du secteur du génie civil est toujours en discussion.

À propos de l’Alliance syndicale

L’Alliance syndicale représente les 175 000 travailleurs et travailleuses de la construction dans le cadre des négociations de la construction. Elle regroupe les 5 syndicats représentatifs de la construction soit la FTQ-Construction, le Conseil provincial (International), le Syndicat québécois de la construction (SQC), la CSD Construction et la CSN-Construction.

L’Alliance syndicale somme la partie patronale d’accepter un blitz de négociations

L’Alliance syndicale met au défi la partie patronale d’accepter un blitz de négociations intensives immédiatement jusqu’à dimanche soir. L’organisation d’un tel blitz est le seul espoir restant pour obtenir une entente négociée.

Au cours des derniers jours, l’Alliance syndicale a fait savoir son insatisfaction quant au rythme des négociations. Aux trois tables de négociations sectorielles, aucune rencontre officielle n’a eu lieu depuis le début de la semaine. « Si l’on veut pouvoir négocier et éviter la grève, il faut que les associations patronales acceptent minimalement de nous rencontrer en personne », s’est exclamé Yves Ouellet, le porte-parole de l’Alliance syndicale de la construction.

Les négociateurs syndicaux sont disponibles 24 heures sur 24 d’ici au 17 juin. « On veut trouver un terrain d’entente. Pour y arriver, la partie patronale doit changer d’attitude. Nos demandes sont toutes négociables. Ce n’est pas le message que l’on reçoit de la partie patronale. Ils préfèrent exiger plutôt que négocier », a affirmé le porte-parole syndical.

La date butoir du 17 juin a été fixée par l’Alliance syndicale le 30 mai dernier. L’objectif était d’inciter les associations patronales à négocier rapidement alors que l’Association de la construction du Québec sortait d’une période de trois semaines sans aucune séance de négociation.

Selon les estimations de l’Alliance syndicale, chaque travailleur perd plus de 53 $ par semaine depuis le 1er mai. Cette situation est causée par l’interdiction des mesures rétroactives dans les conventions collectives. Chaque semaine qui passe prive les travailleurs des augmentations salariales qui s’appliqueront pour l’année 2013.

« La situation actuelle permet aux entrepreneurs d’augmenter leur marge de profit sans avoir à faire un moindre geste. Nous ne pouvons pas tolérer ce qui semble être une stratégie concertée de ralentir les négociations », a conclu M. Ouellet.

À propos de l’Alliance syndicale

L’Alliance syndicale représente les 175 000 travailleurs et travailleuses de la construction dans le cadre des négociations de la construction. Elle regroupe les 5 syndicats représentatifs de la construction soit la FTQ-Construction, le Conseil provincial (International), le Syndicat québécois de la construction (SQC), la CSD Construction et la CSN-Construction.

L’Alliance syndicale demande aux travailleurs de se préparer pour la grève dès le 17 juin

L’intransigeance de la partie patronale aux tables de négociation rend difficile toute discussion. Les syndicats se voient obligés de fixer une date butoir avant de déclencher une grève générale dans la construction partout au Québec. Les 175 000 travailleurs de la construction doivent se préparer à la possibilité d’une grève dès le 17 juin. Tous les syndicats de la construction ont obtenu, au cours des dernières semaines, des mandats de grève avec de fortes majorités.

Pour le porte-parole de l’Alliance syndicale, Donald Fortin, « la grève n’est jamais envisagée de gaieté de cœur. On pose cette date limite pour faire accélérer les négociations. C’est la seule solution qui nous reste pour défendre la qualité de vie des familles des travailleurs. L’attitude de la partie patronale, particulièrement de l’Association de la construction du Québec (ACQ), nous a amenés dans une impasse de laquelle il nous semble difficile de pouvoir sortir. »

Les syndicats n’ont pas encore perdu espoir d’en arriver à une entente négociée. L’Alliance syndicale invite la partie patronale à augmenter le rythme des négociations. Un changement de cap de la part de la partie patronale pourrait encore éviter une grève ou un lock-out dans les prochaines semaines.

Refus de négocier

Depuis deux semaines, l’ACQ refuse de négocier. Sous prétexte qu’elle rencontre ses membres pour aller chercher un mandat de lock-out, toutes les négociations ont été rompues avec les syndicats de l’Alliance. C’est une démonstration claire de l’intransigeance patronale et de leur volonté de faire traîner la négociation.

« La partie patronale a le beau jeu. Elle peut bloquer les négociations et ne pas avoir à accorder d’augmentation de salaire. Sans une nouvelle convention collective, chaque semaine représente plus de 53 $ de perdu dans les poches d’un travailleur de la construction », a dénoncé M. Fortin.

Propositions inacceptables

Les propositions patronales appauvriront les travailleurs. Chaque travailleur pourrait perdre jusqu’à 3000 $ par année en raison de ces demandes. Pour les syndicats, il est inacceptable de s’attaquer de la sorte à la classe moyenne. Rappelons qu’un travailleur de la construction gagne en moyenne 35 000 $ par année.

« Avec des demandes aussi rétrogrades et avec un tel refus de négocier, l’objectif patronal est clair. Ils veulent maximiser leur marge de profit sur le dos des familles des travailleurs de la construction. Nous n’accepterons pas de reculer de 50 ans. La grève devient vite inévitable », a déploré le porte-parole de l’Alliance.

Des demandes pour maintenir la qualité de vie

Les demandes syndicales représentent, en tout, moins de 10 % des profits bruts des différentes entreprises de la construction. C’est moins de 1 % des revenus de l’entreprise qui serviraient à payer les augmentations demandées. Pour un travailleur, ces demandes s’élèvent à 1,40 $ par heure par année, incluant le salaire et tous les avantages sociaux. Ceci permettrait aux familles des travailleurs de conserver leur qualité de vie et leur pouvoir d’achat.

À propos de l’Alliance syndicale

L’Alliance syndicale représente les 175 000 travailleurs et travailleuses de la construction dans le cadre des négociations de la construction. Elle regroupe les 5 syndicats représentatifs de la construction soit la FTQ-Construction, le Conseil provincial (International), le Syndicat québécois de la construction (SQC), la CSD Construction et la CSN-Construction.