Nous sommes l’hôtellerie et nous sommes hot

Le secteur de l’hôtellerie de la Fédération du commerce (FC–CSN) se trouve au cœur d’une autre ronde de négociations coordonnées. Depuis 30 ans, les travailleuses et les travailleurs de ce secteur ont utilisé cette stratégie à neuf reprises et, encore une fois, cette approche permet l’atteinte des objectifs fixés par les syndicats. Pour arriver à ces résultats plus que convaincants, les syndicats et les équipes de travail coordonnent solidement leurs forces et leurs efforts.

Au moment d’écrire ces lignes, douze syndicats avaient conclu autant d’ententes de principe avec leurs employeurs respectifs : dans l’ordre des règlements, il s’agit du Marriott Château Champlain, du Ritz-Carlton, du Hilton Laval, du Quality Suites Pointe-Claire, du Lord Berri, du Delta de Québec, du Hilton de Québec, du Delta de Sherbrooke, du Quality de Sherbrooke et au Holiday Inn Laval Montréal, du

Les dix ententes de principe respectent en tous points les quatre éléments de la plateforme et c’est grâce à la mobilisation, au travail acharné et aux efforts communs que le secteur a réussi à atteindre ses objectifs.

Modèle de règlement très satisfaisant

Grâce à ces dix ententes, le modèle de règlement est plus que confirmé puisqu’il a été reconnu et accepté dans des établissements de différentes tailles. Celui-ci est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 % sur quatre ans. Il inclut également une bonification des indemnités de vacances et une amélioration notable des indemnités de départ.

Même si plusieurs employeurs ont bien compris qu’ils pouvaient très bien poursuivre leurs activités et demeurer parfaitement rentables en acceptant un juste partage de leurs revenus avec leurs salarié-es, deux syndicats font actuellement face à un conflit. Ces deux conflits touchent l’Hôtel Classique de Québec et l’Hôtel Bonaventure de Montréal, qui ont le même propriétaire.

Grève générale illimitée à l’Hôtel Classique

Le mardi 20 septembre en après-midi, la directrice générale de l’Hôtel Classique a rencontré une dizaine de membres du syndicat pour leur annoncer que leurs tâches étaient désormais confiées à un sous-traitant. Face à ce geste de confrontation, les salarié-es ont décidé de débrayer et de convoquer une assemblée générale extraordinaire dès le lendemain matin. Lors de cette assemblée, ils ont décidé, à l’unanimité, de recourir à l’ultime moyen de pression en déclenchant la grève générale illimitée. Parallèlement à ce débrayage, la FC–CSN et la CSN ont déposé une requête d’ordonnance provisoire au Tribunal administratif du travail (TAT) visant à contrer cette manœuvre antisyndicale.

Sous-traitant de stratagème

Lors de l’audition du 23 septembre, la preuve déposée par l’employeur révélait que le sous-traitant, D. Prestige Hôtelier inc., avait été fondé une journée avant la manœuvre de la direction de l’Hôtel Classique.

Dans sa décision sévère à l’égard de l’employeur, rendue le jour même de l’audition, le juge Raymond Gagnon du TAT de Québec ordonnait à l’Hôtel Classique et à ses dirigeants de cesser « d’utiliser, dans les établissements où la grève a été déclarée, les services de personnes non autorisées à remplir les fonctions des salarié-es faisant partie de l’unité de négociation en grève. » En d’autres mots, de cesser de recourir à des briseurs de grève. Cette ordonnance provisoire touchait principalement des cadres embauchés après le début de la négociation, mais visait surtout la raison sociale D. Prestige Hôtelier inc., que le tribunal a reconnue à titre d’entité spécifiquement fondée pour contourner illégalement la loi interdisant les briseurs de grève.

Le message envoyé à l’employeur par le TAT est clair : les membres du syndicat revendiquent le respect du travail qu’elles et ils accomplissent chaque jour et le respect des lois et des règles en vigueur. Il faut dire que le propriétaire de l’Hôtel Classique, également propriétaire de l’Hôtel Bonaventure, est bien connu du milieu syndical pour ses pratiques douteuses et son antisyndicalisme. La CSN a été forcée de recourir aux tribunaux plus d’une fois afin de le rappeler à l’ordre. C’est donc avec une grande satisfaction que le secteur de l’hôtellerie a reçu la décision du TAT lui ordonnant de respecter les lois et les règles en vigueur en matière de relations de travail.

Lock-out au Bonaventure

Après une grève de 36 heures qui a débuté le samedi 24 septembre à 9 h, le dimanche, en début de soirée, le propriétaire décidait d’imposer un lock-out aux travailleuses et aux travailleurs de l’Hôtel Bonaventure. Le lendemain, les membres du syndicat votaient en faveur de la grève générale illimitée à 97 % afin de bien signifier à leur employeur qu’ils ne reviendront au travail que lorsque leurs demandes seront satisfaites. Au même moment, le ministère du Travail rendait public un rapport d’enquête qui révélait que l’employeur avait eu recours à 14 briseurs de grève durant un arrêt de travail, le 16 septembre dernier.

La malveillance de cet employeur semble sans bornes. Au moment d’écrire ces lignes, celui-ci pourrait bien faire face à des accusations d’outrage au tribunal puisque, malgré l’ordonnance provisoire lui interdisant de recourir à des briseurs de grève, les membres d’un des deux syndicats en conflit ont constaté et documenté la présence d’individus ciblés par le jugement, ce qui constitue une nouvelle infraction au Code du travail.

Requête insultante

Dans le cas de l’Hôtel Classique, les procédures sont loin d’être terminées. Le mardi 27 septembre, alors que le TAT devait entendre l’audition sur le fond de la question des briseurs de grève dans cet hôtel, le juge a plutôt reconduit l’ordonnance provisoire contre l’employeur jusqu’au 27 octobre, date de la prochaine audition portant sur l’ordonnance permanente. Au lieu de trancher le sort de l’ordonnance permanente réclamée contre le Classique, le juge a dû prendre connaissance d’une nouvelle requête déposée par l’employeur la veille de l’audition, à 21 h 30.

Insultante pour le syndicat, cette demande permettrait à l’employeur de céder les droits de gérance de plus d’une trentaine de salarié-es syndiqués à l’entreprise fondée le 19 septembre dernier, entité identifiée à titre de subterfuge afin de contourner les dispositions anti-briseurs de grève. Puisque le juge n’avait pas pris connaissance de cette nouvelle requête, il a tout simplement reconduit pour un autre mois l’ordonnance provisoire prononcée le 23 septembre.

La lutte se poursuit

Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération, est catégorique : « Que le propriétaire du Classique et du Bonaventure se le tienne pour dit, les manœuvres antisyndicales et irrespectueuses qu’il déploie seront combattues et dénoncées sur la place publique jusqu’à ce que les travailleuses et les travailleurs qui l’enrichissent chaque jour obtiennent leur juste part de cette richesse. Que ce soit à Québec, en Estrie ou à Montréal, la Fédération du commerce et la CSN feront tout en leur pouvoir pour que les 25 hôtels qui participent à cette neuvième ronde de négociations coordonnées atteignent leurs objectifs à l’image des dix syndicats qui l’ont déjà fait. »


Chronologie des dix premières ententes conclues
  • Marriott Château Champlain, 7 septembre
  • Ritz-Carlton, 9 septembre
  • Hilton Laval, 14 septembre
  • Quality Suites Pointe-Claire, 16 septembre
  • Lord Berri, 20 septembre
  • Delta de Québec, 21 septembre
  • Hilton de Québec, 23 septembre
  • Delta de Sherbrooke, 23 septembre
  • Quality de Sherbrooke, 26 septembre
  • Holiday Inn Laval Montréal, 1er octobre

Deux autres syndicats ont signé des ententes depuis l’impression du Perspectives : l’Hôtel Bonaventure et Comfort Suites Downtown. 

Entente de principe à l’Hôtel Bonaventure

Réunis en assemblée générale aujourd’hui, les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel Bonaventure ont adopté une entente de principe intervenue dans la nuit de mardi à mercredi, dans une proportion de 86 %. Ce dénouement intervient à à l’issue d’un conflit de travail qui aura duré près de cinq semaines.

Le trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la Fédération du commerce (FC–CSN), Michel Valiquette, se réjouit de ce dénouement positif, constituant un 12e règlement pour les syndicats CSN de l’hôtellerie en négociations coordonnées. « Les salarié-es du Bonaventure peuvent rentrer au travail la tête haute ! L’entente de principe inclut les éléments de la plateforme commune que se sont donnée les syndicats de l’hôtellerie. Ainsi, la convention collective est d’une durée de quatre ans et elle prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % pour la dernière année. En plus, le syndicat a pu réaliser des gains sur les deux autres éléments de la plateforme en bonifiant les indemnités de vacances et en renforçant les clauses traitant des indemnités de départ ».

« Avec cette entente au Bonaventure, il est inconcevable que le conflit de travail se poursuive encore à l’Hôtel Classique de Québec, qui appartient également à monsieur Chan, poursuit Michel Valiquette. Ces salarié-es ont droit à la même reconnaissance que tous les travailleurs et les travailleuses du secteur ».

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Les salariés d’un 11e hôtel atteignent leurs objectifs

Le syndicat représentant les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel Quality Inn Centre-ville à Montréal a conclu une entente de principe, le 21 octobre 2016, dans le cadre de la ronde de négociations coordonnées de l’hôtellerie de la CSN. Les membres du syndicat se prononceront sur cette entente de principe ce vendredi 28 octobre.

Selon Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération, « l’entente de principe, qui inclut tous les éléments de la plateforme commune, permet d’atteindre les objectifs que s’étaient fixés les travailleuses et les travailleurs. Ainsi, tout comme les ententes obtenues par dix autres syndicats de la ronde de négociations coordonnées, elle est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % pour la dernière année. En plus, le syndicat a obtenu les deux autres éléments de la plateforme en bonifiant les indemnités de vacances et en réalisant des gains importants relativement à la question des indemnités de départ ».

Il s’agit d’une 11e entente de principe pour les syndicats en négociations coordonnées du secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN. Celui-ci regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Les syndicats acceptent les offres à l’unanimité

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’hôtel Quality Sherbrooke (CSN) et du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’hôtel du Delta Sherbrooke (CSN) ont entériné, la semaine dernière, leur entente de principe respective en acceptant à 100 % les termes de leur nouveau contrat de travail. Selon Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération, « ces deux résultats démontrent clairement que les attentes des membres de ces deux syndicats ont été satisfaites, tant au niveau des demandes de la plateforme de la négociation coordonnée qu’au niveau de leurs revendications locales. »

« Les deux ententes sont d’une durée de quatre ans et contiennent des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année. En plus de ces deux éléments de la plateforme commune, les syndicats ont réussi à obtenir une bonification de leurs indemnités de vacances et ont obtenu des gains importants relativement à la question des indemnités de départ », souligne Michel Valiquette. Les deux syndicats ont également obtenu satisfaction sur différents éléments de leur contrat de travail, notamment en bonifiant différentes primes pour le travail de nuit ainsi que sur les livraisons spéciales.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Entente de principe au Holiday Inn Laval Montréal

La Fédération du commerce (FC–CSN) annonce une dixième entente de principe intervenue hier entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Holiday Inn Laval Montréal (STTHILM) et l’employeur. À l’image des autres ententes paraphées depuis le 7 septembre, elle est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année. Elle sera présentée prochainement aux membres du syndicat en assemblée générale afin d’être entérinée.

« Comme les neuf autres syndicats qui ont réglé leur négociation, les membres du STTHL (FC–CSN) ont aussi obtenu des avancées importantes sur les deux autres revendications des syndicats participant à la 9e ronde de négociations coordonnées, souligne Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. La bonification de leurs indemnités de vacances et de départ fait également partie de l’entente. Lors de la négociation, lorsque notre modèle de règlement s’est officialisé dans plusieurs établissements, l’employeur du Holiday Inn Laval Montréal s’était engagé à offrir intégralement les quatre éléments de la plateforme à la conclusion des autres demandes locales. Et il a tenu parole. »

« Voici un autre employeur qui nous démontre clairement que nous ne sommes pas obligés d’engager des moyens de pressions lourds pour arriver à nous entendre. Nous réitérons que nos demandes sont raisonnables et légitimes. Elles sont conséquentes avec les taux de fréquentation records que l’industrie du tourisme affiche actuellement », de conclure monsieur Valiquette.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Nouvelles preuves de recours à des briseurs de grève chez un employeur malveillant

Dans un rapport d’enquête dévoilé mardi dernier, le ministère du Travail a révélé qu’à la suite d’une enquête effectuée le 16 septembre dernier à l’Hôtel Bonaventure, un enquêteur de leur service a noté la présence de 14 briseurs de grève sur le lieu de travail.

« Ce jour-là, les salarié-es ont débrayé de 9 h à 21 h et l’employeur a décidé d’imposer un lock-out de 12 heures supplémentaires, soit de 21 h à 9 h le lendemain matin. L’enquêteur du ministère, monsieur Michel Bergeron, s’est présenté au Bonaventure et a noté la présence illégale de 14 briseurs de grève, en parfaite contravention avec le code du travail, de dénoncer Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Rappelons qu’il s’agit du même propriétaire que l’Hôtel Classique de Québec qui s’est fait sévèrement rabrouer vendredi dernier par le Tribunal administratif du travail (TAT) parce qu’il avait aussi eu illégalement recours à des briseurs de grève. »

Reconduction de l’ordonnance provisoire au Classique
« Précisons que les procédures contre l’Hôtel Classique ne sont pas terminées, loin de là. Mardi, alors que nous devions procéder à l’audition sur le fond de la question des briseurs de grève dans cet hôtel, nous avons plutôt eu droit à une reconduction de notre ordonnance provisoire contre l’employeur jusqu’au 27 octobre, date de la prochaine audition portant sur l’ordonnance permanente. Au lieu de trancher le sort de l’ordonnance permanente que nous réclamons contre le Classique, le juge a dû prendre connaissance d’une nouvelle requête déposée par l’employeur à 21 h 30, lundi soir, la veille de l’audition. Cette demande lui permettrait de céder les droits de gérance de plus d’une trentaine de salarié-es syndiqués à une entreprise fondée le 19 septembre dernier, entité que le tribunal a identifiée clairement comme un subterfuge afin de contourner les dispositions anti-briseurs de grève. Puisque le juge n’avait pas pris connaissance de cette nouvelle requête, il a tout simplement reconduit l’ordonnance provisoire prononcée vendredi dernier », d’expliquer monsieur Valiquette.

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Un employeur malveillant
« La malveillance de cet employeur semble sans bornes. Celui-ci pourrait bien faire face à des accusations d’outrage au tribunal puisque, malgré l’ordonnance provisoire lui interdisant de recourir à des briseurs de grève, nous avons constaté et documenté la présence d’individus ciblés par le jugement, ce qui constitue une nouvelle infraction au code du travail », de conclure le trésorier de la FC–CSN.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique (FC–CSN)

« Il faut savoir qu’hier après-midi, la directrice générale a rencontré une dizaine de membres du syndicat pour leur annoncer que leurs tâches étaient désormais confiées à un sous-traitant. Or, il apparaît que le sous-contractant a été fondé le 19 septembre dernier et que cette manœuvre ne vise qu’à contourner la loi anti-briseurs de grève, de dénoncer Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Les salarié-es ont donc décidé, à l’unanimité, de recourir à l’ultime moyen de pression en déclenchant la GGI. »

En plus du Fonds de défense professionnelle, les membres du syndicat vont bénéficier du fonds d’appui de la négociation coordonnée de l’hôtellerie et du support du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN).

« Dans un cadre sain de relations de travail, il est inconcevable qu’un employeur se comporte de la sorte. Les méthodes de cet employeur, qui tente de contourner les lois en vigueur, en disent long sur le manque de respect envers ses employé-es. Face à cet affront, la réponse du syndicat est unanime et le CCQCA est entièrement aux côtés de ces femmes et de ces hommes qui méritent un traitement en rapport avec la richesse qu’ils créent chaque jour », de conclure Ann Gingras, président du CCQCA–CSN.

Entente de principe au Quality de Sherbrooke et vote massif en faveur de la GGI au Bonaventure

Hier, en fin de journée, une neuvième entente de principe a été conclue entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Quality (FC–CSN) et l’employeur, dans le cadre de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Au même moment, le Syndicat des travailleurs du Bonaventure (FC–CSN) votait en faveur de la grève générale illimitée (GGI).

Conforme aux autres règlements obtenus, l’entente conclue au Quality de Sherbrooke est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %. Il s’agit du second règlement dans la région estrienne qui inclut également des bonifications des indemnités de vacances et de départ.

« Cette seconde entente en Estrie atteint, à nouveau, tous les objectifs de négociation de notre secteur et nous en sommes très fiers, déclare Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Ce neuvième règlement scelle le modèle d’entente que nous avons réussi à obtenir en négociant sérieusement auprès d’employeurs qui ont saisi qu’ils pouvaient arrimer leurs objectifs financiers avec nos demandes communes. L’employeur du Quality a également acquitté toutes les sommes en souffrance qu’il devait à titre de cotisations au régime de retraite des employé-es et de cotisations syndicales impayées, à notre grande satisfaction. Nous sommes plus que jamais convaincus de la validité de nos revendications et il n’est pas question pour nous d’abdiquer quoi que ce soit. »

Un vote fort en faveur de la GGI
À la suite d’un lockout imposé par l’employeur dimanche dernier en début de soirée, les membres du Syndicat des travailleurs du Bonaventure (CSN) ont adopté à 97 %, par voie de scrutin secret, un mandat de GGI en assemblée générale spéciale à Montréal.

« Ce vote a été tenu en réaction au lockout décrété par l’employeur. Le message envoyé par les travailleuses et les travailleurs est simple : à partir de maintenant, ils retourneront au travail quand ils le décideront, c’est-à-dire, lorsqu’ils obtiendront les conditions de travail qu’ils revendiquent et qu’ils méritent », de conclure monsieur Valiquette.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Quel avenir pour la bouteille brune?

La Fédération du commerce–CSN s’inquiète que l’annonce d’investissement de 46 millions de dollars pour une nouvelle chaîne de production de canettes chez Labatt vienne précipiter le déclin de la production de bière en bouteille brune. L’investissement prévu n’aura pas pour effet d’ajouter une nouvelle chaîne de production de canettes, mais bien de remplacer une chaîne de production de bouteilles déjà existante.

Pour la FC–CSN, la bouteille brune est un choix environnemental. Rappelons que la bouteille brune, un contenant à remplissages multiples, est récupérée à 98 % comparativement à 71 % pour les contenants à usage unique. Le cycle de vie d’une bouteille est quasiment infini puisqu’elle est réutilisée jusqu’à 15 fois, avant de voir son verre fondu et recyclé en nouvelle bouteille.

Bien que le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Brasserie Labatt (FC–CSN) accueille favorablement ce projet d’investissement, qui aura pour effet de consolider les emplois actuels, il reste néanmoins déçu de la disparition de l’une des deux lignes de bouteilles brunes de 341 ml. « On est toujours heureux de voir des projets d’investissement, mais on est préoccupé par le virage de plus en plus affirmé vers la canette qu’adopte notre employeur. Chez nous, c’est près de quatre fois plus d’emplois sur une ligne de production de bouteilles que sur une ligne de canettes », indique Sylvain Moreau, président du syndicat.
Sans affirmer que la canette devrait disparaître, la FC–CSN remet en cause le choix des brasseurs qui vont de plus en plus vers les contenants à remplissage unique. « La canette répond à un besoin et nous en sommes conscients. Toutefois, l’industrie a décidé de mettre l’accent sur ce type de contenant pour des raisons purement économiques. On nous dit que c’est ce que le marché désire, mais c’est plutôt le fruit de multiples campagnes marketing en faveur de la canette aux dépens de la bouteille. Les brasseurs ne sont pas intéressés par l’environnement, seulement par leur marge de profit », déplore David Bergeron-Cyr, vice-président de la FC–CSN.

À propos de la campagne Santé à l’environnement
Les syndicats de la Brasserie Labatt et des brasseurs RJ ainsi que la Fédération du commerce–CSN sont engagés, depuis 2015, dans une campagne intersyndicale avec des organisations affiliées à la FTQ, de promotion et de sensibilisation aux enjeux reliés à la consommation de bière en bouteille brune. Les organisations syndicales espèrent ainsi faire pression sur le gouvernement afin qu’il adopte des mesures pour contraindre les brasseurs à utiliser davantage les contenants à remplissages multiples.

Syndicat des travailleurs du Bonaventure (FC–CSN)

« Claude Chan, le propriétaire de l’Hôtel Bonaventure, est bien connu du milieu syndical pour ses pratiques douteuses et son antisyndicalisme. Celui-ci possède plusieurs entreprises hôtelières et, plus d’une fois, nous avons été forcés de recourir aux tribunaux afin de le rappeler à l’ordre. »

La direction du Bonaventure décrète un lockout

Aujourd’hui, en début de soirée, la direction de l’Hôtel Bonaventure a décidé de décréter un lockout pour une durée indéterminée. Cette décision fait suite à une grève de 36 heures déclenchée par le syndicat samedi matin, à 9 h.

« À chaque négociation, nous avons toujours vécu des rapports cordiaux avec notre employeur. Or, depuis février 2015, date où Claude Chan a acquis notre établissement, les relations de travail sont très tendues. Non seulement il se moque complètement de ses employé-es, mais il méprise tout autant sa clientèle. En ce moment même, notre hôtel affiche complet et plusieurs clients furieux, rencontrés sur la ligne de piquetage, nous ont clairement signifié leur appui, de préciser Michel Paré, président du Syndicat des travailleurs du Bonaventure (CSN). Ce propriétaire veut faire de l’argent à tout prix et c’est malheureusement sur le dos de ses salarié-es qu’il s’acharne. »

« Claude Chan, le propriétaire de l’Hôtel Bonaventure, est bien connu du milieu syndical pour ses pratiques douteuses et son antisyndicalisme. Celui-ci possède plusieurs entreprises hôtelières et, plus d’une fois, nous avons été forcés de recourir aux tribunaux afin de le rappeler à l’ordre, de dénoncer Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Vendredi dernier, ce même propriétaire se faisait rappeler à l’ordre par le Tribunal administratif du travail dans une décision sévère qui reconnaissait qu’il avait eu recours, la semaine dernière, à des briseurs de grève à l’Hôtel Classique de Québec, un autre hôtel dont il est le propriétaire. Dans près d’une dizaine d’établissements, les règlements tombent l’un après l’autre et seul cet employeur s’obstine à confronter inutilement ses salarié-es. »

À propos
Affilié à la FC–CSN, le Syndicat des travailleurs du Bonaventure (CSN) compte environ 200 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. 

 

Entente au Delta de Sherbrooke et décision favorable aux grévistes de l’Hôtel Classique

Hier soir, une huitième entente de principe a été conclue entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Delta de Sherbrooke (FC–CSN) et l’employeur, dans le cadre de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Au même moment, un juge du Tribunal administratif du travail (TAT) donnait raison aux membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique (FC–CSN), en forçant la direction de leur hôtel à respecter une ordonnance sévère à leur égard.

En tous points conforme aux autres règlements obtenus, l’entente conclue au Delta de Sherbrooke est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %. Ce premier règlement dans la région de l’Estrie inclut également des bonifications des indemnités de vacances et de départ.

« Ce vendredi 23 septembre fut une belle journée pour le secteur de l’hôtellerie de notre fédération. Cette première entente dans la région estrienne qui rencontre parfaitement les objectifs de notre secteur et cette décision on ne peut plus claire ordonnée par le TAT qui vise l’Hôtel Classique, vont assurément inciter les autres employeurs à accepter nos revendications, déclare Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Dans les trois régions où nos membres négocient, huit employeurs ont compris qu’ils pouvaient très bien poursuivre leurs activités et demeurer parfaitement rentables en acceptant un juste partage de leurs revenus avec leurs salarié-es. Reste donc à ceux qui n’ont pas encore réglé à prendre acte de la situation. »

Un geste illégal

Dans une décision rendue en début de soirée hier, le juge Raymond Gagnon du TAT de Québec ordonne à l’Hôtel Classique et à ses dirigeants de cesser « d’utiliser, dans les établissements où la grève a été déclarée, les services de personnes non autorisées à remplir les fonctions des salariés faisant partie de l’unité de négociation en grève. » Cette ordonnance provisoire touche principalement des cadres embauchés après le début de la négociation, mais, surtout, elle vise directement la raison sociale D. Prestige Hôtelier inc., une entreprise immatriculée le 19 septembre dernier, que le tribunal a reconnue à titre d’entité spécifiquement fondée afin de contourner la loi interdisant les briseurs de grève.

« Le message envoyé à l’employeur par le TAT est clair : les membres du syndicat revendiquent le respect du travail qu’elles et ils accomplissent chaque jour et le respect des lois et des règles en vigueur. Pour les deux parties, nous espérons un règlement rapide de ce conflit par la ratification d’une entente à la hauteur de nos revendications », de conclure monsieur Valiquette.

Rappelons que le mardi 20 septembre en après-midi, la directrice générale a rencontré une dizaine de membres du syndicat pour leur annoncer que leurs tâches étaient désormais confiées à un sous-traitant. Face à ce geste de confrontation, les salarié-es ont décidé, à l’unanimité, de recourir à l’ultime moyen de pression en déclenchant la grève générale illimitée le lendemain, en assemblée générale.

À propos
Affilié à la FC–CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique compte environ 65 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Entente de principe au Hilton de Québec

La Fédération du commerce (FC–CSN) annonce une septième entente de principe intervenue cette nuit entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Hilton Québec, STTHQ (FC–CSN) et l’employeur. Ce second règlement dans la région de Québec sera soumis prochainement aux membres du syndicat en assemblée générale.

Identique aux autres règlements obtenus, l’entente conclue au Hilton de Québec est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %. La bonification des indemnités de vacances et celle touchant aux indemnités de départ font également partie de l’entente.

« Ce deuxième règlement en autant de jours dans la région de la Capitale Nationale nous indique clairement que les employeurs se rendent compte de la justesse de nos revendications et de nos arguments. Ils ne peuvent plus nier le fait que nos demandes ne sont pas exagérées, particulièrement en cette période record d’achalandage, déclare Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. La voie des règlements est simple : les employeurs doivent déposer des offres similaires à la table de négociation pour que nous arrivions à nous entendre. »

Rappelons que vendredi dernier, sept syndicats qui n’avaient pas encore obtenu un règlement dans le cadre de cette négociation avaient voté à forte majorité l’adoption d’une banque de cinq jours de grève. Le Syndicat des employé-es de l’Hôtel Delta Québec (FC–CSN) et le STTHQ faisaient partie de ceux-ci et l’un d’eux, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique (FC–CSN), a déclenché une grève générale illimitée mercredi matin.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Entente de principe au Delta de Québec

La Fédération du commerce (FC–CSN) annonce une sixième entente de principe intervenue tard hier soir entre le Syndicat des employé-es de l’Hôtel Delta Québec, SEHDQ (FC–CSN) et l’employeur. Ce premier règlement dans la région de la Capitale Nationale sera présenté sous peu aux membres du syndicat en assemblée générale.

À l’image des autres ententes conclues au cours des deux dernières semaines, celle du Delta de Québec est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %.

« Encore une fois, ce nouveau règlement confirme le bien-fondé des quatre demandes de la plateforme commune revendiquées par notre secteur. À chaque entente, nous précisons à tous les employeurs qui n’ont pas encore déposé des offres à la hauteur de nos attentes que le modèle de règlement est désormais plus que confirmé, déclare Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Tous les employeurs savent donc que pour arriver à une entente, ils doivent impérativement tenir compte de ces éléments incontournables. L’entente du SEHDQ inclut également des gains considérables relativement aux deux autres demandes de notre plateforme, celle qui vise à bonifier des indemnités de vacances et celle touchant aux indemnités de départ. »

Rappelons que vendredi dernier, sept syndicats qui n’ont pas encore obtenu un règlement dans le cadre de cette négociation ont voté à forte majorité l’adoption d’une banque de cinq jours de grève. L’un d’eux, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique (FC–CSN), a déclenché une grève générale illimitée hier matin.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Grève générale illimitée déclenchée à l’Hôtel Classique

Lors d’une assemblée générale tenue ce matin, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique (FC–CSN) ont déclenché la grève générale illimitée (GGI) en adoptant une résolution à cet effet à 100 %, lors d’un vote tenu à scrutin secret.

« Il faut savoir qu’hier après-midi, la directrice générale a rencontré une dizaine de membres du syndicat pour leur annoncer que leurs tâches étaient désormais confiées à un sous-traitant. Or, il apparaît que le sous-contractant a été fondé le 19 septembre dernier et que cette manœuvre ne vise qu’à contourner la loi anti-briseurs de grève, de dénoncer Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Les salarié-es ont donc décidé, à l’unanimité, de recourir à l’ultime moyen de pression en déclenchant la GGI. »

En plus du Fonds de défense professionnelle, les membres du syndicat vont bénéficier du fonds d’appui de la négociation coordonnée de l’hôtellerie et du support du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN).

« Dans un cadre sain de relations de travail, il est inconcevable qu’un employeur se comporte de la sorte. Les méthodes de cet employeur, qui tente de contourner les lois en vigueur, en disent long sur le manque de respect envers ses employé-es. Face à cet affront, la réponse du syndicat est unanime et le CCQCA est entièrement aux côtés de ces femmes et de ces hommes qui méritent un traitement en rapport avec la richesse qu’ils créent chaque jour », de conclure Ann Gingras, président du CCQCA–CSN.

Rappelons que vendredi dernier, sept syndicats qui n’ont pas encore obtenu un règlement dans le cadre de cette négociation ont voté à forte majorité l’adoption d’une banque de cinq jours de grève. Les travailleurs et travailleuses de l’Hôtel Classique avaient d’ailleurs adopté ce mandat à 97 %.

Cinq ententes conclues à ce jour
Cinq ententes ont été conclues au cours des deux dernières semaines. Celles-ci sont d’une durée de quatre ans et prévoient des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %, ainsi que des bonifications des indemnités de vacances et de départ.

À propos
Affilié à la FC–CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN compte environ 65 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.