Les salarié-es d’un autre dépanneur Couche-Tard se syndiquent

Un nouveau groupe de salarié-es d’un dépanneur Couche-Tard, celui situé au 18 401, Antoine-Faucon, dans l’arrondissement de Pierrefonds-Roxbore, à Montréal, joignent la Confédération des syndicats nationaux. Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Couche-Tard de Montréal et de Laval – CSN a en effet déposé une requête en accréditation, hier soir, auprès de la Commission des relations du travail (CRT) afin de les représenter.

« Nous sommes très heureux de les accueillir parmi nous. Ils rejoignent ainsi leurs collègues des Couche-Tard syndiqués et ils pourront compter en tout temps sur la solidarité des 300 000 membres de syndicats CSN qui les soutiendront sans relâche », a réagi le vice-président de la CSN, responsable de la syndicalisation, Jean Lacharité.

Pour une des employés du Couche-Tard de Pierrefonds, Elvira Sarkissian, il est temps de sortir de l’isolement. «On est très fiers de briser notre coquille, et on encourage les employés dans les autres Couche-Tard à se syndiquer pour se faire respecter et pour avoir de meilleures conditions de travail. Ça suffit de si mauvaises conditions, en 2011 » !

La plupart des salarié-es de Couche-Tard travaillent au salaire minimum peu importe le nombre d’années de service et ils ne jouissent d’aucune journée de maladie payée. En l’absence de syndicat, ils ont de la difficulté à faire respecter les normes du travail ainsi que les lois sur la santé et la sécurité au travail.

Une fois accrédité par la CRT, le syndicat réunira ses nouveaux membres afin de convenir d’un projet de négociation pour conclure une première convention collective.

Rappelons que leurs collègues de deux dépanneurs en Montérégie mènent actuellement des négociations, en présence d’un conciliateur, pour une première convention collective. Parmi leurs revendications, notons :

• quatre journées de maladie par année ; • un bouton de panique en cas de vol à main armée ; • un suivi psychologique pour les victimes d’agression armée ; • des règles objectives pour les octrois de poste ainsi que les choix d’horaire et de vacances ; • le respect des normes du travail et des lois sur la santé et la sécurité ; • une échelle salariale menant à un taux horaire d’environ 12,50 $ l’heure, après quatre ans de service, pour les préposé-es.

Le Syndicat des employé-es de Couche-Tard de Montréal et de Laval – CSN est affilié à la Fédération du commerce de la CSN ainsi qu’au Conseil central du Montréal métropolitain. Il fait également partie de la Confédération des syndicats nationaux qui regroupe 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

Les employés n’accepteront pas de gel de leurs conditions de travail

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Couche-Tard de la succursale située au coin des rues d’Iberville et Jean-Talon se sont dotés d’un mandat de moyens de pression excluant la grève pour la suite de la négociation de leur toute première convention collective.

Les 13 syndiqué-es ont décidé à l’unanimité de mettre sur pied un comité de mobilisation lors d’une assemblée générale spéciale hier soir à Montréal. Leur décision fait suite à la réponse de la partie patronale concernant leurs demandes salariales et pécuniaires. L’employeur soutient qu’il ne peut se permettre d’accorder d’augmentations à ses employés. Couche-Tard a accepté d’ouvrir ses livres comptables afin qu’ils soient vérifiés par une firme externe.

« Par contre, nous ne sommes pas nés de la dernière pluie, affirme Serge Fournier, président de la Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN). Nous connaissons très bien le modèle d’affaire de Couche-Tard et ne nous attendons pas à ce qu’il y ait une masse de profits inscrits aux livres de la succursale. »

Le modèle d’affaires Chacune des succursales d’Alimentation Couche-Tard achète ses produits à l’entrepôt de la société situé à Laval. Ce dernier négocie des prix avantageux auprès de ses fournisseurs (par exemple, Alimentation Couche-Tard est un des plus grand acheteur de croustilles au Canada) et revend à prix fort aux succursales qui, ainsi, déclarent de faibles marges bénéficiaires.

« Ce modèle est courant dans le milieu de l’alimentation, plusieurs marchés fonctionnent de la même manière au Québec, poursuit Serge Fournier. Cependant, comme on sait qui est le véritable employeur, nous trouverions indécent qu’Alimentation Couche-Tard continue de geler les salaires de ses employés alors même que le PDG, Alain Bouchard, voit le sien augmenter de 58 % pour s’établir à 3,3 M$ par année ! », s’insurge le président de la FC-CSN.

La suite de la négociation La négociation se poursuivra à l’automne pour les employés de la succursale montréalaise du géant de l’alimentation. Le temps de faire les vérifications comptables et de préparer une stratégie pour la suite des choses.

Rappelons que la succursale d’Alimentation Couche-Tard de Saint-Liboire en Montérégie a adopté, il y a deux semaines, son projet de négociation, identique, à quelques particularités près, à celui des syndiqué-es montréalais.

Toutes les travailleuses et tous les travailleurs de Couche-Tard qui souhaitent se renseigner sur la syndicalisation peuvent le faire en contactant la CSN de façon confidentielle, au numéro suivant : 1 800 947-6177 ou en visitant le site mesyndiquer.qc.ca.

La Fédération du commerce – CSN regroupe plus de 37 000 salarié-es du secteur privé. Quelque 300 000 travailleuses et travailleurs unissent aujourd’hui leurs forces au sein de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

La pression monte à l’hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe

Les employé-es (CSN) de l’hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe se sont prononcés à l’unanimité à scrutin secret en faveur de l’exercice de moyens de pression, à l’exclusion de la grève générale illimitée.

La convention collective est échue depuis le 31 décembre dernier, les syndiqué-es souhaitent améliorer leurs conditions de travail localement. Ils veulent aussi obtenir les mêmes avantages que ceux négociés jusqu’ici par la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) dans le cadre des négociations coordonnées de l’hôtellerie entreprises l’été dernier.

Demandes locales

En plus des augmentations de salaire totalisant 13 % que sont allés chercher les travailleuses et les travailleurs de 30 autres hôtels, ceux de l’hôtel des Seigneurs demandent un ajustement salarial. Il revendique un raccord de 1,50 $ l’heure pour chacun des titres d’emploi.

Toujours au chapitre des enjeux locaux, ils exigent, pour l’essentiel, le maintien du statut d’employé à temps plein, l’encadrement de l’ajout du nombre d’heures travaillées, et l’amélioration de la confection des horaires de travail

Demandes communes

Les travailleuses et les travailleurs de l’hôtel de Seigneurs aimeraient bien décrocher les mêmes avantages que ceux négociés jusqu’ici par FC–CSN dans le cadre des négociations coordonnées de l’hôtellerie :

  • une réduction de la charge de travail des préposées aux chambres ;
  • des mesures favorisant la conciliation entre la famille et le travail ;
  • des dispositions limitant les recours aux agences de personnel ;
  • des augmentations de salaire totalisant 13 % ;
  • l’amélioration du régime de retraite ;
  • la bonification des assurances collectives ;
  • des jours de maladie ;
  • l’amélioration des procédures de griefs et d’arbitrage ;
  • un contrat de travail de trois ans et demi se terminant le 30 juin 2012.

L’employeur et le syndicat doivent se rencontrer en négociation à cinq reprises d’ici le 26 mars. Le syndicat représente 290 employé-es

10 syndicats – 2 conflits

Des 40 syndicats participant à cette ronde de négociations de l’hôtellerie, dix sont toujours à la recherche d’un accord : le Holiday Inn Longueuil, en lock-out depuis le 17 juillet ; le Sheraton Four Points, en grève générale depuis le 25 août ; le Holiday Inn Centre-ville ; le Mahi ; le Day’s Inn ; le Ritz-Carlton ; le Comfort Inn de Pointe-Claire ; le Comfort Inn de Dorval ; le Château-Cartier de Gatineau et l’hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe.

Au total, la FC–CSN compte 37 500 membres, dont 6500 dans les hôtels du Québec. De ce nombre, environ 5500 font partie de la ronde de négociations coordonnées 2008, soit les membres des syndicats de 40 hôtels totalisant 11 500 chambres. La CSN compte aujourd’hui 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Les syndiqués en lock-out du Roi du Coq rôti resserrent les rangs

Convoqué à une séance de conciliation le 13 février dernier, c’est avec consternation que le Syndicat des travailleurs et travailleuses Au Roi du Coq Rôti – CSN a appris la dernière décision de l’employeur quant à la vocation future de sa rôtisserie. À cette occasion, les propriétaires ont avisé le syndicat que dorénavant la rôtisserie opérerait sans ses livreurs, mettant à la rue du même coup des travailleurs qui ont plus de 25 ans de loyaux services. La réouverture serait donc possible mais uniquement avec un service au comptoir.

« Les frères Perreault n’ont pas fini de nous surprendre par leur décision. Cette décision ne s’expliquant nullement par des raisons financières, les conclusions ne sont pas trop difficiles à tirer. Par ailleurs, cette décision manque carrément de respect envers une clientèle qui n’a d’autre choix que d’utiliser le service de la livraison », déclare Jean Lacharité, président du Conseil central de l’Estrie.

« Ces propriétaires n’ont jamais accepté de négocier, ils ont toujours voulu le pouvoir et à n’importe quel prix, force est de le constater encore une fois. Je ne peux m’empêcher d’imaginer ce que leur père penserait de tout cela. Ils ont reçu un précieux héritage et ils sont en train de le dilapider petit à petit. Monsieur Perreault, père, a bâti cette entreprise, l’a fait prospérer et regardez ce qu’ils en font, c’est tellement triste », a-t-il conclu.

Réunis en assemblée générale vendredi soir dernier, les travailleuses et travailleurs ont pris la décision d’appuyer les livreurs dans une proportion de 97%. « Nous entrerons au travail tous ensemble ou pas du tout, » a déclaré Robert Labrecque, rôtisseur et vice-président du syndicat. «Nous sommes une famille, nous n’accepterons pas d’entrer au travail sans eux, c’est impensable», a ajouté Christelle Lemieux, caissière-réceptionniste.

« Les livreurs sont émus et touchés par la solidarité du groupe » a mentionné Serge Lemay, président du syndicat et livreur.

Jean Lacharité conclut en répétant aux frères Perreault que le syndicat est prêt à négocier, aucune demande n’étant exagérée dans cette négociation, il faut juste un peu d’humilité et surtout un peu d’humanité.

Les syndiqués en lock-out du Roi du Coq Rôti resserrent les rangs

Convoqué à une séance de conciliation le 13 février dernier, c’est avec consternation que le Syndicat des travailleurs et travailleuses du Roi du Coq Rôti – CSN a appris la dernière décision de l’employeur quant à la vocation future de sa rôtisserie. À cette occasion, les propriétaires ont avisé le syndicat que dorénavant la rôtisserie opérerait sans ses livreurs, mettant à la rue du même coup des travailleurs qui ont plus de 25 ans de loyaux services. La réouverture serait donc possible mais uniquement avec un service au comptoir.

« Les frères Perreault n’ont pas fini de nous surprendre par leur décision. Cette décision ne s’expliquant nullement par des raisons financières, les conclusions ne sont pas trop difficiles à tirer. Par ailleurs, cette décision manque carrément de respect envers une clientèle qui n’a d’autre choix que d’utiliser le service de la livraison », déclare Jean Lacharité, président du Conseil central de l’Estrie.

« Ces propriétaires n’ont jamais accepté de négocier, ils ont toujours voulu le pouvoir et à n’importe quel prix, force est de le constater encore une fois. Je ne peux m’empêcher d’imaginer ce que leur père penserait de tout cela. Ils ont reçu un précieux héritage et ils sont en train de le dilapider petit à petit. Monsieur Perreault, père, a bâti cette entreprise, l’a fait prospérer et regardez ce qu’ils en font, c’est tellement triste », a-t-il conclu.

Réunis en assemblée générale vendredi soir dernier, les travailleuses et travailleurs ont pris la décision d’appuyer les livreurs dans une proportion de 97%. « Nous entrerons au travail tous ensemble ou pas du tout, » a déclaré Robert Labrecque, rôtisseur et vice-président du syndicat. «Nous sommes une famille, nous n’accepterons pas d’entrer au travail sans eux, c’est impensable», a ajouté Christelle Lemieux, caissière-réceptionniste.

« Les livreurs sont émus et touchés par la solidarité du groupe » a mentionné Serge Lemay, président du syndicat et livreur.

Jean Lacharité conclut en répétant aux frères Perreault que le syndicat est prêt à négocier, aucune demande n’étant exagérée dans cette négociation, il faut juste un peu d’humilité et surtout un peu d’humanité.

Une ordonnance oblige Multi-Marques à cesser de faire appel à des briseurs de grève

Une ordonnance oblige Multi-Marques à cesser de faire appel à des briseurs de grève

La Commission des relations du travail a émis une ordonnance afin de forcer Multi-Marques Distribution, le plus important producteur de pains au Québec, à ne plus utiliser les services de briseurs de grève. Rappelons que le 18 mai dernier, l’entreprise a mis en lock-out 162 employé-es à son centre de Laval, le plus important complexe de ses huit établissements de boulangerie et distribution.

Dans sa décision émise le 22 juillet, la commissaire Andrée St-Georges a en effet ordonner à Multi-Marques de cesser d’utiliser à Laval les services de salariés ou de cadres travaillant dans un autre de ces établissements. Elle ordonne aussi de ne plus affecter d’autres salariés de son centre de Laval pour faire le travail des syndiqué-es en lock-out.

Cette ordonnance fait suite au rapport d’enquête du ministère du Travail. Il y a un mois, l’enquêteur du ministère avait conclu que Multi-Marques contrevenait aux dispositions anti-briseurs de grève du Code du travail. La commissaire ordonne en outre de ne plus utiliser les services de huit personnes qui contrevenaient aux dispositions anti-briseurs de grève lors de l’enquête du ministère du Travail.

Rappelons que les employé-es du Centre de distribution de Laval s’opposent à ce que Multi-Marques donne leur travail en sous-traitance. « Pour nous, c’est une question de survie. Nous nous battons pour garder nos emplois », affirme le président du syndicat, Yves Bourguignon.

Multi-Marques produit les pains de marques suivantes : Bon matin, Chaumière d’or, Durivage, Gailuron, New-York New-York, Petite Douceur et Pom. Au centre de Laval, ceux et celles qui sont en lock-out voient normalement à la distribution de ces produits de boulangerie sur une bonne partie du territoire du Québec. Le lock-out touche également les mécaniciens du garage du centre de Laval.

Tournée d’hommes-sandwiches du syndicat de Multi-Marques

Vous vous souvenez de ces hommes-sandwiches qui déambulaient, pancartes sur le dos, pour faire la promotion d’un produit ? Cette fois-ci, c’est le Syndicat des travailleurs du Centre de distribution et du garage de la boulangerie Multi-Marques Laval (CSN) qui utilise ce moyen pour faire connaître sa cause. En lock-out depuis le 19 mai dernier, des hommes-sandwiches membres du syndicat entreprennent en effet, à compter de demain, une tournée d’information sur les enjeux de négociation. Pour l’occasion, ils diffuseront des tracts au marché d’alimentation L’Inter-Marché, situé au 1000, Mont-Royal Est (station de métro Mont-Royal) à compter de 11 heures.

Une lutte pour l’emploi

« En plus des hausses de salaire nous permettant de rattraper l’augmentation du coût de la vie, nous voulons obtenir une meilleure protection de nos emplois contre la sous-traitance », a résumé le président du syndicat, Yves Bourguignon.

En effet, les pourparlers entre les parties patronale et syndicale achoppent principalement sur les demandes d’augmentations de salaire, sur la clause de protection des emplois contre le recours à la sous-traitance et sur le statut des employés temporaires. Pour une convention collective d’une durée de trois ans, les travailleurs souhaitent recevoir des hausses salariales totalisant 2,25 $ l’heure. Le contrat de travail est échu depuis le 21 septembre 2001.

Le syndicat CSN regroupe 160 employé-es.

C’est la Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN) qui les représente en négociation.

Mutli-Marques appartient à Canada Bread, elle-même propriété de Aliments Maple Leaf, qui occupe une grande place sur le marché canadien de l’alimentation. En hausse, les bénéfices d’Aliments Maple Leaf sont passés de 57,4 M$ à 84,6 M$ en l’espace de deux ans.

 

Les employé-es de Multi-Marques manifestent à Ville Saint-Laurent

En lock-out depuis le 19 mai, les travailleurs de l’entrepôt et du garage de la boulangerie  Multi-Marques de Laval manifesteront devant l’entreprise IT Distribution à Ville Saint-Laurent, le mardi 17 juin, à 10 heures. Principalement affectés à l’expédition des pains Multi-Marques, les employé-es, membres d’un syndicat affilié à la CSN, accusent leur employeur de contourner les dispositions antibriseurs de grève contenues dans le Code du travail du Québec en confiant leurs tâches à la compagnie IT Distribution.

Le président du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN), Arthur Sandborn, le président de la Fédération du commerce de la CSN, Jean Lortie, et le président du syndicat, Yves Bourguignon, participeront à la manifestation et s’adresseront aux syndiqué-es en conflit de travail.

Un enquêteur du ministère du Travail du Québec et le syndicat se sont rendus chez IT Distribution le vendredi 13 juin pour voir si la compagnie Multi-Marques déroge aux mesures du code interdisant l’utilisation les briseurs de grève. Le syndicat entend déposer de nouvelles plaintes relativement aux activités que Multi-Marques fait accomplir chez IT Distribution, et cela, en vertu des articles du code du travail.

Des scabs

Dans un rapport rendu public le 5 juin,  un enquêteur du ministère du Travail constate que Multi-Marques a fait appel à des briseurs de grève à son entreprise de Laval. À la suite d’une visite effectuée le 28 mai, il a observé que Multi-Marques avait embauché huit briseurs de grève et commis une vingtaine d’infractions.

Salaires et sous-traitance

Les pourparlers entre les parties patronale et syndicale achoppent principalement sur les demandes d’augmentations de salaire , la clause de protection des emplois contre le recours à la sous-traitance et le statut des employés temporaires. Les travailleurs souhaitent signer une convention collective d’une durée de trois ans. Le contrat de travail est échu depuis le 21 septembre 2001.

Le syndicat CSN regroupe 160 employés.

C’est la Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN) qui les représente en négociation.

Rappelons qu’en 1999-200, les 48 employées de bureau de Multi-Marques à Laval avaient dû recourir à la grève dans le but de signer une premières convention collective CSN. Au terme d’un conflit de sept mois, elles avaient repris le travail progressivement en juillet 2000.

Lock-out au Centre de distribution Multi-Marques (Canada Bread)

Les 170 salarié-es du Centre de distribution Multi-marques de Laval sont en lock-out depuis le dimanche 18 mai. Ce même jour, lors d’une assemblée générale marquée par une forte participation, les travailleurs ont rejeté les offres patronales dans une proportion de 86 % et ont ensuite voté la grève (91 %). L’employeur a cependant pris les devants en décrétant rapidement un lock-out.

Le conflit porte principalement sur la durée de la convention collective, sur les salaires, les régimes d’assurance collective et de retraite, la sous-traitance et sur des mesures de rattrapage pour les travailleurs temporaires.

Enquête sur des briseurs de grève

Les travailleuses et les travailleurs en lock-out observent quotidiennement la rentrée au travail de personnes qui pourraient être des travailleurs de remplacement. La CSN fait actuellement une demande d’enquête auprès du ministère du Travail pour faire respecter les dispositions anti-briseurs de grève prévues au Code du travail du Québec. Au cours de l’hiver 1999-2000, qui fut particulièrement rigoureux, les employé-es de bureau du Centre de distribution Multi-marques avaient vécu un dur conflit. Peu après, en achetant l’entreprise, Canada Bread avait fait état de ses nouvelles valeurs en matière de relations de travail.

« Nous nous étonnons de la manière d’agir de cet employeur », commente Jean Lortie, président de la Fédération du commerce-CSN. « À la place d’un changement d’attitude, nous retrouvons plutôt le même modèle de rapports conflictuels entre cet employeur et ses salariés ». Les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de distribution Multi-marques de Laval (CSN) espèrent en arriver à une convention collective négociée. L’entreprise est située au 3443, avenue François-Hugues, à Laval.