Abolition du poste de numéro 2 de Santé Québec : une décision préoccupante

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) s’inquiète de l’abolition du poste de numéro 2 de Santé Québec.

« Voici un autre bel exemple de l’improvisation qui règne à Santé Québec et au ministère de la Santé et des Services sociaux, déplore le président de la FSSS–CSN, Réjean Leclerc. Pendant que le gouvernement tergiverse sur sa structure bureaucratique, sur le terrain, il n’y a aucune amélioration des services. Bien au contraire ! Les coupes ont des conséquences importantes sur l’accès aux soins et la qualité des services. »

La FSSS–CSN juge hautement préoccupant le fait que Geneviève Biron, une entrepreneure du privé, soit maintenant seule à la tête de Santé Québec. « Mme Biron s’est donné les coudées franches pour mener à bien les compressions et vendre en pièces détachées notre réseau public au secteur privé », illustre Réjean Leclerc.

En abolissant son poste de numéro 2, Santé Québec explique vouloir « rapprocher les décisions du terrain et offrir de meilleurs soins et services à la population ». Les raisons avancées sont pourtant en complète contradiction avec les compressions mises de l’avant par Santé Québec.

Depuis des mois, cette dernière s’affaire à couper à travers le réseau pour économiser 1,5 G$ en quelques mois. Le gouvernement de la Coalition avenir Québec justifie cette politique d’austérité par le retour à l’équilibre budgétaire. Le ministre de la Santé, Christian Dubé, omet toutefois de mentionner que le déficit a été largement creusé par le recours aux agences privées dans le réseau public.

« En affaiblissant le secteur public, Santé Québec et le gouvernement Legault accélèrent l’incursion du privé mettant ainsi en péril la qualité, l’accès, l’universalité et la gratuité des soins et des services en santé et services sociaux. Un moratoire sur l’expansion du privé est nécessaire. Le gouvernement doit amorcer immédiatement la déprivatisation, la décentralisation et la démocratisation du réseau », termine Réjean Leclerc.

Les travailleuses en CPE de la CSN votent pour la grève à 91%

Les 13 000 travailleuses et travailleurs des CPE de la CSN ont voté à 91% en faveur d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée pour que le gouvernement en mette plus sur la table afin d’améliorer les conditions dans le réseau. La CSN annonce que la prochaine séquence de grève sera du 2 au 4 avril et qu’une manifestation nationale se tiendra le 3 avril.

Les travailleuses des CPE envoient un message clair au gouvernement

Les travailleuses des CPE étaient rassemblées en assemblée générale le 19 mars pour prendre connaissance de l’état de la négociation et pour voter sur un mandat de grève. Ce vote est nécessaire pour faire avancer la négociation alors que plusieurs demandes de recul restent sur la table et que les mesures proposées par le gouvernement ne sont pas suffisantes pour freiner la pénurie et valoriser les emplois en CPE. Le réseau a actuellement de la difficulté à attirer et à retenir le personnel, alors que le recours aux agences privées augmente.

Le gouvernement doit tout particulièrement en faire davantage sur la question du soutien aux enfants à besoins particuliers, des primes de disparité régionale, de la charge de travail ainsi que des ratios et de la rémunération. L’écart salarial qui persiste avec les emplois comparables dans le secteur public accentue la pénurie qui frappe durement le secteur.

« Les travailleuses en CPE de la CSN ont parlé et leur message est clair : le gouvernement doit en mettre plus sur la table. Si nous continuons de mettre de la pression, c’est qu’il est urgent de bonifier nos conditions pour pouvoir convaincre la relève de choisir de venir œuvrer dans nos CPE. Avec les conditions actuelles, les cohortes sont vides dans les cégeps. Le gouvernement doit bonifier ses offres pour convaincre les travailleuses de continuer de donner des services de qualité aux enfants », explique Stéphanie Vachon, représentante des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

En grève du 2 au 4 avril : manifestation nationale des CPE le 3 avril à Québec

Avec le nouveau mandat de grève adopté, la CSN annonce que la prochaine séquence de grève sera de trois jours, soit du 2 au 4 avril. Le 3 avril prochain, les 13 000 travailleuses et travailleurs des CPE de la CSN seront rassemblés à Québec pour une manifestation devant l’Assemblée nationale.

« Le 3 avril, les 13 000 travailleuses en CPE de la CSN se donnent rendez-vous à Québec pour se faire voir et entendre du gouvernement. Celui-ci est très loin de sa promesse aux parents de combler les 30 000 places manquantes au printemps. Pour y arriver, il doit d’abord et avant tout régler la négociation à la satisfaction des travailleuses et des travailleurs de CPE », explique Lucie Longchamp, vice-présidente responsable des secteurs privés de la FSSS–CSN.

« La grève reste le moyen de pression ultime pour se faire entendre quand un employeur ne comprend pas. Les travailleuses des CPE font face à un gouvernement qui laisse traîner la négociation depuis des mois. S’il tient vraiment à assurer les meilleurs services pour les enfants du Québec, il doit écouter les propositions des travailleuses des CPE. Le jupon du gouvernement dépasse : il doit cesser ses attaques antisyndicales, arrêter de vouloir s’en prendre au droit de grève et retirer le projet de loi 89 », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.

Une grève partout au Québec

La CSN représente plus de 80 % des travailleuses syndiquées dans les CPE. La grève touche l’ensemble des régions du Québec, alors que la CSN est présente dans plus de 400 CPE. Voici le nombre de centres affiliés à la CSN par région :

  • 7 CPE en Abitibi-Témiscamingue
  • 12 CPE au Bas-Saint-Laurent
  • 10 CPE sur la Côte-Nord
  • 22 CPE dans le Centre-du-Québec et la Mauricie
  • 36 CPE en Estrie
  • 12 CPE en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine
  • 11 CPE dans Lanaudière
  • 25 CPE dans les Laurentides
  • 51 CPE en Montérégie
  • 112 CPE à Montréal et à Laval
  • 23 CPE en Outaouais
  • 64 CPE à Québec et dans Chaudière-Appalaches
  • 31 CPE au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Revue de presse

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, soit près de 13 000 travailleuses et travailleurs.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les paramédics d’Urgences-santé dénoncent la mauvaise gestion de leur employeur

Les paramédics d’Urgences-santé dénoncent la gestion « chaotique » de leur employeur à la suite des importantes chutes de neige sur le territoire qu’ils desservent. Cette tempête était largement anticipée, mais Urgences-santé n’a pas cru bon prévoir un nombre suffisant d’ambulances sur le terrain. « Ce sont les paramédics qui payent le prix de cette mauvaise planification; leurs pauses et leurs repas sont annulés depuis ce matin et ils se font imposer des heures supplémentaires obligatoires, pouvant aller jusqu’à 16 heures d’affilées », dénonce Claude Lamarche, président du Syndicat du préhospitalier de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

 

À la suite de sa mauvaise gestion de la situation, Urgences-santé a déclenché ce matin le niveau d’urgence 3, le plus élevé, lui permettant d’imposer des conditions particulièrement pénibles aux paramédics. « Est-ce qu’un lendemain de tempête de neige est vraiment la situation la plus critique qu’on doive gérer ? Pourquoi on exige une répartition des patients qui allonge inutilement le temps de transport? Pourquoi on nous demande aussi de répondre aux appels non urgents ? Tout cela vient ajouter à la situation complètement chaotique dans laquelle on se trouve », explique le président.

 

Une négociation qui s’en va nulle part

Cette situation survient alors que le syndicat négocie avec Urgences-santé depuis plusieurs mois. « On tente de proposer des solutions pour retenir et attirer des paramédics chez Urgences-santé, mais c’est à cause de décisions comme celles-là que les gens ne veulent pas venir travailler chez nous », déplore Claude Lamarche. « Après 24 rencontres de négociation, Urgences-santé doit absolument y mettre du sien pour nous permettre d’avancer ».

 

À propos

Le Syndicat du préhospitalier représente 1000 paramédics sur le territoire de Montréal et de Laval. Le secteur préhospitalier FSSS–CSN regroupe plus de 3500 salarié-es du secteur préhospitalier tels que les paramédics, répondantes et répondants médicaux d’urgence, personnel de bureau et employé-es de soutien, partout au Québec.

Les responsables de service de garde éducatif en milieu familial adoptent l’entente de principe

Les responsables de service de garde éducatif en milieu familial (RSGE), affiliées à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), ont adopté à 92 % l’entente de principe conclue avec le ministère de la Famille en décembre dernier.

Au cours des dernières semaines, des assemblées générales ont été tenues dans chaque région afin que les RSGE puissent prendre connaissance de l’entente de principe, et ce, en présentiel. Cette entente prévoit une augmentation de 17,4 % sur 5 ans de l’allocation de base des RSGE, laquelle correspond au salaire de ces travailleuses autonomes au sens de la Loi.

La nouvelle entente comporte aussi une clause de protection du pouvoir d’achat pour les années 2026, 2027 et 2028 ainsi que des bonifications des différentes allocations versées aux RSGE. Les partis ont par ailleurs convenu de mettre en place des comités de travail qui se pencheront sur deux demandes impliquant des modifications règlementaires.

« Cette entente constitue un pas dans la bonne direction pour nos RSGE dont les conditions de travail stagnaient depuis 2021 », explique Chantal Racicot, représentante du secteur des RSGE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

« Bien qu’il reste encore des éléments à améliorer, comme dans toutes négociations, cette dernière ronde aura permis d’ouvrir de nouvelles avenues pour les RSGE », ajoute Lucie Longchamp, vice-présidente responsable des secteurs parapublics et privés de la FSSS–CSN.

« Au cours des dernières années, de nombreuses responsables ont délaissé la profession en raison des conditions de travail difficiles. Nous espérons que cette entente aidera à préserver le modèle des RSGE et permettra aux responsables de poursuivre leur travail essentiel pour l’éducation de nos tout-petits », affirme Réjean Leclerc, président de la FSSS–CSN.

« Pour le Québec, il est primordial d’assurer la pérennité de ce maillon fort du réseau des services de garde à l’enfance et d’éviter le piège de confier ces services au privé, avec les dérapages largement documentés de ce modèle d’affaires », conclut la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

À propos
Le secteur des responsables en service de garde éducatif en milieu familial (RSGE) de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte quelque 3000 membres. Avec plus de 145 000 membres, la FSSS–CSN constitue l’organisation syndicale la plus importante dans la santé et les services sociaux au Québec et une organisation incontournable dans le secteur de la petite enfance. La FSSS–CSN est affiliée à la CSN, qui regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Syndicat des travailleuses et travailleurs de la CETAM–CSN – Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation, le 3 décembre dernier, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la CETAM–CSN a été accrédité pour représenter:

« Toutes et tous les employés de bureau, salariés au sens du Code du travail à l’exclusion du ou de la secrétaire de direction et du conseiller ou de la conseillère en santé et sécurité. »

C’est en raison de la réputation de la CSN dans le secteur préhospitalier et des services offerts que les travailleuses et les travailleurs de la CETAM ont fait le choix de se joindre à notre organisation à la suite de leur période de changement d’allégeance syndicale.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central de la Montérégie et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres d’hébergement privés de la région de Québec | section Manoir de l’Ormière (FSSS–CSN)

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 31 octobre 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres d’hébergement privés de la région de Québec–CSN a été accrédité pour représenter :

« Toutes et tous les salariés au sens du Code du travail en soins occupant les fonctions d’infirmières, infirmières auxiliaires et préposé-es aux bénéficiaires. »

Ces travailleuses et travailleurs ont choisi de joindre un syndicat régional déjà bien implanté dans leur secteur dans le but d’améliorer leurs conditions de travail, notamment au niveau salarial et afin d’obtenir davantage de respect de la part de leur employeur.

Cette nouvelle section du Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres d’hébergement privés de la région de Québec–CSN sera affiliée à la Fédération de la santé et des services sociaux, au conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux

Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Société de développement social–CSN

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 29 août 2024 le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Société de développement social–CSN a été accrédité pour représenter :

Tous les salarié-es au sens du Code à l’exclusion des salarié-es de bureau, administratif, de la maintenance, du responsable des communications et du directeur de projet.

Les intervenantes et intervenants de la Société de développement social oeuvrent auprès des personnes en situation d’itinérance à Montréal. Les injustices étaient nombreuses chez cet employeur. Notamment, des menaces de fin d’emploi si les salarié-es n’acceptaient pas des changements à leurs conditions de travail, une totale iniquité dans les salaires et les horaires de travail ou bien des mises en pied sans aucune considération de l’ancienneté. La santé et sécurité fut aussi un des motifs majeurs ayant mené à la syndicalisation.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

STT en intervention communautaire | section Déclic Action (FSSS–CSN)

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 18 novembre 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs en intervention communautaire–CSN, Section Déclic Action a été accrédité pour représenter :

« Tous les salarié-es au sens du Code du travail ».

Les travailleuses et les travailleurs de Déclic Action accompagnent et soutiennent au quotidien des personnes aux prises avec des problèmes de dépendances, ainsi que l’entourage de ces personnes. Elles et ils ont choisi de joindre les rangs du STTIC–CSN pour obtenir de meilleures conditions de travail, notamment en stabilisant leurs horaires et en améliorant leur rémunération.

Ce syndicat demeura affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses(eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et Laval | Section CPE Topinambour (FSSS–CSN)

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 2 décembre 2024, le Syndicat des travailleuses(eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et Laval–CSN a été accrédité pour représenter :

« Toutes et tous les salariés au sens du Code du travail ».

C’est pour joindre une organisation combative, organisée dans ses revendications et ses moyens d’actions que les éducatrices du CPE ont décidé de joindre la CSN. « Tant qu’à faire la grève, aussi bien la faire avec les pros! » *citation d’une éducatrice durant la démarche de syndicalisation.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Mettre fin à l’exode des médecins vers le secteur privé : plan d’urgence de la CSN

Aujourd’hui, le Conseil central du Coeur du Québec–CSN ainsi que les représentantes et les représentants syndicaux de la santé et des services sociaux des catégories 2 et 3 du CIUSSS MCQ, unissent leurs voix afin de mettre de l’avant le plan d’urgence de la CSN pour contrer la privatisation de la santé et des services sociaux. Dans un contexte où le gouvernement centralise et impose de nouvelles mesures d’austérité dans le réseau, une vieille recette libérale qui avec le temps a prouvé son inefficacité, les représentants syndicaux croient plutôt que la CAQ devrait miser sur d’autres options et ainsi privilégier l’accessibilité et la qualité des soins pour tous.

Mettre fin à l’exode des médecins vers le secteur privé

Le système de santé publique a toujours été un pilier de notre société. Cependant, nous assistons à un nombre alarmant de médecins qui font des allers-retours entre le secteur public et le secteur privé pour travailler dans des cliniques privées à but lucratif.

« Cette situation aggrave l’accessibilité aux soins et compromet la prise en charge des patientes et des patients, notamment ceux issus de milieux vulnérables », mentionne Dominique Patenaude, présidente du Syndicat du personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers du CIUSSS de la Mauricie et du Centre du Québec–CSN.

Mettre fin à l’octroi des permis de cliniques privées à but lucratif

Nous demandons au gouvernement de cesser l’octroi de nouveaux permis pour les cliniques privées lucratives. Il est impératif de garantir que les ressources disponibles restent concentrées sur les soins accessibles à toutes et à tous, et non qu’elles soient détournées par un modèle privé qui privilégie le profit au détriment de l’équité en santé.

« Il est essentiel de préserver l’accès universel aux soins médicaux, sans barrières financières ou discriminations », affirme Frédérick Beaulieu, président du Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et des professionnels de l’administration du CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec–CSN.

Décréter un moratoire sur tous les projets de privatisation du travail du réseau public

Nous appelons les député-es de la région à demander un moratoire sur tous les projets de privatisation des services publics de santé. Chaque dollar investi dans la privatisation prive le réseau public des moyens nécessaires pour fonctionner efficacement et de manière équitable pour ses citoyens et citoyennes.

« La CAQ cherche à démanteler un système de santé qui fait la fierté du Québec en imposant 1,5 milliard de coupes. Nous proposons plutôt de fermer les robinets aux gens d’affaires qui font du profit sur le dos de la maladie afin de nous permettre de répondre aux besoins de la population de manière plus efficace et durable », conclut Pascal Bastarache, président du Conseil central Coeur du Québec–CSN.

Pétition en ligne

Ces trois mesures peuvent se réaliser dès maintenant si la volonté politique est au rendez-vous. La CSN invite la population à signer la pétition à l’adresse suivante :  https://bit.ly/3WgGySL et ainsi envoyer un message clair au gouvernement du Québec en lui rappelant que la population exige des engagements concrets et immédiats pour notre réseau de la santé et des services sociaux public.

À propos

Le Conseil central du Coeur du Québec–CSN compte plus de 20 000 membres répartis dans plus de 150 accréditations syndicales provenant de différents secteurs d’activité.

Ne laissez pas tomber le réseau public aux mains d’entrepreneurs

Des travailleuses et des travailleurs de la santé de la santé et des services sociaux ont profité du passage du caucus de la CAQ à Saint-Sauveur pour lancer un message aux député-es et aux ministres : les citoyennes et les citoyens s’attendent à ce que leurs élu-es défendent le réseau public de la santé et qu’ils ne le laissent pas tomber entre les mains d’entrepreneurs.

Les travailleuses et les travailleurs ont obtenu une rencontre d’une vingtaine de minutes avec la ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger. La présidente du Conseil central des Laurentides–CSN, Chantal Maillé, a profité de l’occasion pour rappeler les impacts accumulés de 40 ans de sous-financement dans une région qui a vu les besoins exploser avec la croissance démographique et l’afflux de touristes. La population laurentienne a de moins en moins accès aux soins et aux services dont elle a besoin alors que les cliniques privées poussent comme des champignons.

Le président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Laurentides en santé et services sociaux–CSN, Dominic Presseault, a, pour sa part, expliqué que le réseau doit en faire davantage pour retenir le personnel. À ce chapitre, le gouvernement peut certainement faire mieux alors que plusieurs primes n’ont toujours pas été versées. De même, des milliers de travailleuses attendent toujours le versement des sommes attendues en équité salariale. Cela fait déjà plus d’un an que le gouvernement s’est engagé y voir.

 

Entente de principe adoptée aux laboratoires d’Héma-Québec

Réunis en assemblée générale hier, le 19 janvier, les membres du Syndicat des techniciennes et techniciens de laboratoire d’Héma-Québec–CSN ont adopté à 96 %, l’entente de principe survenue en décembre dernier avec leur employeur.

Les membres se disent satisfaits du règlement, notamment grâce à l’augmentation salariale de 17,4 %, soit le même taux obtenu lors de la ronde de négociation du réseau de la santé et des services sociaux. L’entente prévoit également des primes bonifiées pour les quarts peu convoités ainsi que l’amélioration de la banque de congés, de l’horaire de travail et de la conciliation travail-vie personnelle. « Obtenir une entente de principe avant les Fêtes était l’objectif et la rigueur de l’unité de négociation a permis de l’atteindre. Maintenant, les membres sont fiers de leur nouvelle convention », affirme Simon Poulin, président du syndicat.

« Bien sûr, la négociation s’est avérée difficile par moment. Grâce à sa mobilisation, le syndicat a réussi à éviter le conflit de travail, alors qu’il s’était doté d’un mandat de grève à l’automne dernier. Chapeau au syndicat qui a poursuivi ses efforts tout au long des 26 séances de négociation ! Ces travailleuses et travailleurs qui mènent une mission sociale essentielle ont aujourd’hui obtenu de leur employeur le respect qu’ils méritent », affirme Lucie Longchamp, vice-présidente responsable des secteurs parapublics de la Fédération de la santé et des services sociaux–CSN.

« Au nom du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN, je désire transmettre toutes mes félicitations aux membres qui ont mené cette négociation avec brio et intelligence. Au cours des derniers mois, le syndicat a fièrement défendu ses revendications et nous constatons aujourd’hui que cette ténacité a été fructueuse », conclut Dominique Daigneault, présidente du conseil central.

À propos

 Le Syndicat des techniciennes et techniciens de laboratoires de Héma-Québec–CSN regroupe près de 115 membres dans la région de Montréal. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux–CSN, qui rassemble quelque 244 syndicats et plus de 165 000 membres œuvrant dans les secteurs public et privé. Elle est la plus grande organisation syndicale dans le réseau de la santé et des services sociaux et agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN regroupe près de 100 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, répartis au sein de quelque 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Nord-du-Québec.

Organisation syndicale fondée en 1921, la CSN œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui concernent de près la société québécoise. Elle rassemble près de 1600 syndicats et quelque 330 000 travailleuses et travailleurs, lesquels sont réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, et sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.