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Les travailleuses et les travailleurs prêts à contribuer à la relance des activités hôtelières

Devant l’annonce de l’acquisition de l’Hôtel des Seigneurs et de son Centre des Congrès par la compagnie sœur de Centre d’achats Beauward ltée, la Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN) a décidé d’appuyer le Syndicat des travailleurs et travailleuses de l’Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe – CSN (STT-HS), en grève depuis le 28 octobre 2012. Le syndicat est ouvert à rencontrer les nouveaux acquéreurs lorsque la transaction sera conclue.

« Nous saluons le fait que Centre d’achats Beauward ltée est une entreprise québécoise, qui œuvre dans la communauté maskoutaine depuis 40 ans », indique d’entrée de jeu le trésorier et porte-parole du secteur hôtellerie de la Fédération du commerce, Michel Valiquette

« Mieux encore, nous nous réjouissons que le directeur général de Centre d’achats Beauward Ltée, monsieur André Brochu, soit intervenu en faveur du changement au règlement de zonage proposé par la Ville de Saint-Hyacinthe lors d’une réunion du conseil de ville, tel qu’il appert au procès-verbal le 6 juin 2013 dernier. Ce règlement limite les usages autorisés à l’égard de l’Hôtel des Seigneurs et de son Centre des Congrès, », rappelle monsieur Valiquette.

Les retombées économiques du tourisme d’affaires pour la région maskoutaine s’élèvent annuellement à 20 M$ et sont en grande partie reliées à l’exploitation de l’hôtel et de son centre des congrès. Leur fermeture est donc désastreuse pour le développement économique et social de la ville tout entière, mais plus particulièrement pour les 180 travailleuses et travailleurs de l’hôtel, qui ont consacré temps et amour à cet emblème régional.

Les travailleuses et les travailleurs font le point avec le maire

Les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses de l’Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe – CSN (STT-HS), en grève depuis le 28 octobre 2012, ont rencontré hier, lors d’une assemblée générale, le maire de la ville, monsieur Claude Corbeil. Ils ont échangé avec ce dernier sur l’Hôtel des Seigneurs, fermé unilatéralement le 22 décembre dernier. Le maire répondait à l’invitation du président du syndicat, monsieur Robin St-Pierre, formulée une semaine plus tôt. Cette rencontre s’est déroulée sur un ton cordial et a permis au leader politique maskoutain de vérifier directement la détermination des syndiqué-es et de répondre aux nombreuses questions qu’ils souhaitaient poser. « De l’avis de tous, cette discussion a été positive et confirme que la ville et notre syndicat ont une priorité commune : la reprise du travail dans cet établissement touristique particulièrement important pour l’économie régionale », a déclaré monsieur St-Pierre.

Les membres du syndicat saluent toute initiative visant à rouvrir l’hôtel et son centre des congrès. Les retombées économiques du tourisme d’affaires pour la région s’élèvent annuellement à 20 M$ et sont en grande partie reliées à l’exploitation de l’hôtel et de son centre des congrès. Leur fermeture est donc désastreuse pour le développement économique et social de la ville et c’est encore plus vrai pour les 180 travailleuses et travailleurs de l’hôtel, dont certains ont consacré une partie de leur vie à transmettre l’amour de leur métier et de leur région.

Rappelons que le 18 décembre 2013, les syndiqués ont rejeté l’offre globale et finale de leur employeur dans une proportion de 90 %, après avoir voté une grève générale illimitée en octobre 2012 dans une proportion de 85 %.

La dernière offre patronale rejetée à 90 %

C’est sans équivoque que les membres du syndicat des travailleurs et travailleuses de l‘Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe – CSN (STT-HS), en grève depuis le 28 octobre 2012, ont rejeté l’offre globale et finale de leur employeur. Au terme d’une assemblée générale qui a duré plus de quatre heures, ils ont dit non dans une proportion de 90 % à une offre qu’ils considèrent comme insuffisante, incomplète et irrespectueuse. Ce rejet massif est principalement dû au fait que les documents patronaux ne fournissent aucune réponse adéquate sur les principaux points en litige : aucune garantie sur la survie de la convention collective en cas de concession partielle de même qu’aucune protection contre la diminution d’heures de travail associée à l’application d’un plan vert.

Qui plus est, les membres du syndicat refusent de se faire complices du congédiement d’un des leurs, qui a comme seul défaut d’avoir été bousculé par un cadre pendant qu’il accompagnait un inspecteur du ministère du Travail chargé de vérifier la présence de briseurs de grève.

« En multipliant les menaces de fermeture, l’employeur fait fuir les clients et prolonge inutilement le conflit. Lui et la ville devraient comprendre que l’avenir du tourisme à Saint-Hyacinthe passe par un bon règlement de la convention collective et une remise en état des installations que l’employeur a laissé aller depuis trop longtemps », a martelé le président du syndicat, Robin Saint-Pierre.

Les grévistes considèrent que l’annonce de fermeture constitue un lock-out et sont prêts à poursuivre la lutte le temps qu’il faudra. Rappelons que c’est en octobre 2012 que le syndicat a obtenu à 85 % un vote de grève générale illimitée.

Les grévistes soulignent le premier anniversaire du conflit de travail

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses de l‘Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe – CSN (STT-HS) a souligné, aujourd’hui, le premier anniversaire du conflit. Ils ont profité de cette journée de solidarité pour dénoncer l’impasse et crier haut et fort leur indignation devant une mort annoncée d’une partie de l’économie touristique et d’affaires maskoutaine par la fermeture imminente de l’Hôtel des Seigneurs et de son Centre des congrès.

« Nous sommes inquiets pour notre ville, pour le rayonnement de la région maskoutaine », a d’entrée de jeu déclaré Robin St-Pierre, président du STT-HS. « Nous souhaitons faire appel à la solidarité des Maskoutains dans le conflit pour éviter la fermeture et ses conséquences socioéconomiques désastreuses pour la Ville, ses habitants, ses entreprises. Plus de 300 000 personnes par année passaient par Saint-Hyacinthe, notamment pour la tenue de congrès nationaux et internationaux d’envergure. C’est inacceptable que Silverbirch, propriétaire détenteur de l’hôtel, joue avec l’avenir de la région comme ça, nous ne le laisserons pas faire ! » a martelé par la suite le président.

« Sans vouloir verser dans le scénario catastrophe, fermer cet hôtel, c’est dire non à 300 000 personnes qui passent annuellement par la région, ce qui donne 250 emplois directs et indirects et surtout maintient le pôle d’influence maskoutain en Montérégie… c’est très inquiétant ! La population maskoutaine doit se mobiliser avec nous ! » a lancé Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie – CSN.

« La sécurité d’emploi demeure au centre du litige, l’employeur refuse d’encadrer, dans la convention collective, les programmes de service réduit d’entretien des chambres. Ces programmes lui permettraient d’augmenter ses bénéfices, tout en réduisant sérieusement le nombre d’heures travaillées par les préposé-es aux chambres. L’obstination de la direction de l’hôtel des Seigneurs démontre clairement le bien-fondé de nos demandes communes relatives à la protection de nos emplois, » explique Michel Valiquette, trésorier et porte-parole du secteur Hôtellerie de la FC–CSN.

« Les retombées économiques du tourisme d’affaires pour la région s’élèvent annuellement à 20 M$ et sont en grande partie reliées à l’exploitation de l’hôtel et de son Centre des congrès. La menace de la fermeture est d’une grossièreté indécente pour le développement économique et social de la Ville et c’est encore plus vrai pour les travailleuses et pour les travailleurs de l’hôtel, dont certains ont consacré une partie de leur vie à transmettre l’amour de leur métier et de leur région », de conclure Jean Lortie, secrétaire général de la CSN.

À propos du Conseil central de la Montérégie, de la Fédération du commerce et de la CSN

Le Conseil central de la Montérégie-CSN regroupe quelque 34 000 membres dans plus de 210 syndicats de la grande région de la Montérégie. La Fédération du commerce (CSN) rassemble 32 500 syndiqué-es dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme, dont 6500 dans l’hôtellerie.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Un employeur sans mandat de négocier

Au lendemain de l’annonce de la fermeture de l’Hôtel des Seigneurs, le syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’hôtel ainsi que la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) tiennent à envoyer un message clair à l’employeur hôtelier SilverBirch : qu’il vienne se rasseoir à la table de négociation… avec un mandat sérieux de négocier sur les deux points principaux d’achoppement, soit la transférabilité de la convention collective en cas de vente partielle à un tiers de même que l’encadrement des services réduits des chambres.

« Avant de tout fermer et de tout démolir à Saint-Hyacinthe, j’invite le représentant de l’employeur, Herman Champagne, à aller chercher un mandat. Encore une fois, cette attitude est non seulement irrespectueuse du processus de négociation mais menace la protection des emplois et la survie économique de notre ville », s’est indigné Robin St-Pierre, président du syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel des Seigneurs.

Depuis le 28 octobre 2012, les employés de l’Hôtel des Seigneurs ont déclenché une grève générale illimitée afin de dénouer l’impasse qui subsiste à la table de négociation en vue du renouvellement de leur convention collective. C’est à 85 % que les syndiqué-es ont voté cette grève.

En mars 2013 dernier, la partie patronale s’était montrée impassible sur deux revendications des syndiqué-es en grève… faute de mandat de pouvoir négocier à ce chapitre. Dès lors, il est choquant de constater que six mois plus tard, n’ayant pas encore ce mandat permettant de faire avancer la signature de la convention, la direction de l’hôtel fait peser une lourde menace sur le développement touristique et économique de la ville-centre de la MRC des Maskoutains en fermant de manière unilatérale l’hôtel.

« En refusant même de discuter ces deux points, SilverBirch nous envoie le message qu’il ne tient plus à fonctionner avec nos 180 syndiqués, indique Michel Valiquette, porte-parole du secteur de l’hôtellerie à la Fédération du commerce. Voilà pourquoi nous insistons à discuter de nouveaux paramètres de convention collective, et ce, afin de protéger nos emplois. »

Ce prochain lundi 16 septembre 2013, à 14 h, se tiendra l’assemblée générale hebdomadaire des travailleuses et des travailleurs en grève, au cours de laquelle ils feront le point sur la situation et sur les actions additionnelles qu’ils entendent mener.

« Monsieur Champagne, allez donc chercher le mandat. Soyez franc avec la population maskoutaine. Avec l’assurance que nous ne discuterons pas dans le vide, nous sommes ouverts et disponibles 24 heures sur 24 », martèlent les leaders syndicaux.

La Fédération du commerce (CSN) rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme, dont 6500 dans l’hôtellerie.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.