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Des gains importants pour les travailleuses et les travailleurs de la CDPDJ

Les travailleuses et les travailleurs de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) étaient réunis en assemblée générale pour adopter l’entente de principe touchant l’unité générale. Ce sont 99 % des membres présents à l’assemblée qui ont voté en faveur de l’entente de principe intervenue avec l’employeur.

Le syndicat a obtenu des gains importants pour améliorer les conditions de travail, dont la gestion autonome de l’horaire de travail, la possibilité de faire des semaines de 35 heures en quatre jours, plusieurs mesures pour contrer la surcharge de travail ainsi que des améliorations pour les congés. Le syndicat a aussi obtenu la parité avec le secteur public pour les augmentations salariales, les montants forfaitaires et la fin de la convention collective. À cela s’ajoute également une augmentation de la participation de l’employeur aux primes d’assurance maladie.

« Il aura fallu nous mobiliser grandement pour parvenir à obtenir une bonne entente. Les gains de cette négociation nous permettent d’atteindre nos objectifs, de moderniser les conditions de travail des personnes salariées de la CDPDJ et de les adapter à la réalité d’aujourd’hui », explique Kathrin Peter, présidente du Syndicat des employé-es de la CDPDJ.

C’est maintenant le temps de régler pour les conseillères et les conseillers juridiques
Si l’unité générale est parvenue à une entente, ce n’est pas le cas pour les conseillères et les conseillers juridiques de la CDPDJ. Plus de deux ans après l’échéance de leur convention collective, le syndicat incite l’employeur et le Conseil du trésor à mettre tous les efforts nécessaires afin de parvenir à un règlement sans délai. Pour les conseillères et les conseillers juridiques, le syndicat demande la parité avec les autres groupes de juristes du secteur public.

Les employé-es de la CDPDJ en grève pour une troisième journée

Les employé-es de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) sont en grève pour une troisième journée afin de forcer leur employeur et le gouvernement à reconnaître l’importance de leur travail.

La CDPDJ et le Conseil du trésor doivent nous revenir avec des offres
Si la grève des 16 et 17 juin derniers a permis des avancées à la table de négociation concernant l’une des deux unités syndicales regroupant les employé-es de la CDPDJ, du chemin reste à parcourir pour convenir d’une entente de principe pour ces deux unités. Rappelons que ces travailleuses et ces travailleurs sont sans convention collective depuis plus d’un an et réclament la parité avec les augmentations salariales obtenues par les groupes comparables de travailleuses et de travailleurs du secteur public.

« Avec cette troisième journée de grève, les travailleuses et les travailleurs de la CDPDJ montrent à quel point ils sont déterminés à se faire respecter. Leur patience atteint ses limites. Il est temps que la CDPDJ et le Conseil du trésor nous reviennent avec des offres qui répondent à nos demandes légitimes », explique Kathrin Peter, présidente du Syndicat des employé-es de la CDPDJ.

« Pour que la CDPDJ demeure l’institution essentielle de défense des droits et libertés de la population, elle a besoin que ses employé-es soient bien reconnus. Pour cela, elle doit intervenir auprès du Conseil du trésor pour que la négociation aboutisse enfin », de conclure Jessica Goldschleger, vice-présidente de la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

Le terme épicène professionnèles vise à représenter tous les membres de la fédération, indépendamment de leur genre.

     

    Les employé-es de la CDPDJ manifestent pour que leur négociation débloque

    Les employé-es en grève de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) manifestent à Trois-Rivières pour demander à Sonia Lebel de régler la négociation qui bloque sur les enjeux salariaux.

    En grève pour que le Conseil du trésor règle la négociation
    En grève les 16 et 17 juin, les travailleuses et les travailleurs veulent mettre la pression nécessaire pour que le Conseil du trésor donne les mandats pour débloquer leur négociation. Les employé-es de la CDPDJ des différentes régions du Québec ont convergé vers Trois-Rivières pour que la présidente du Conseil du trésor entende enfin leur demande légitime d’obtenir la parité avec les augmentations salariales obtenues par les groupes comparables de travailleuses et de travailleurs du secteur public.

    « Partout au Québec, les employé-es de la CDPDJ défendent les droits et libertés de la population alors que bien des réalités vécues par les personnes les plus vulnérables de notre société se complexifient. Le gouvernement doit nous donner les moyens de bien remplir notre mission et ça passe par la parité salariale », explique Kathrin Peter, présidente du Syndicat des employé-es de la CDPDJ.

    « La mobilisation des travailleuses et des travailleurs en grève est admirable. Leur détermination est claire et Sonia Lebel doit entendre leur message et passer à l’action ! », Mario Pellerin, vice-président du Conseil central du Cœur-du-Québec (CCCQ-CSN).

    « La CDPDJ n’est pas différente des autres milieux de travail. Elle fait elle aussi face au manque de personnel. Il faut donc agir pour attirer et retenir les employé-es dans ce contexte. Le Conseil du trésor doit s’impliquer et donner les mandats pour régler la négociation », Jessica Goldschleger, vice-présidente de la Fédération des professionnèles (FP-CSN).

    « Le gouvernement pense déjà aux prochaines élections, mais avant d’y arriver, il doit régler les dernières négociations du secteur public et parapublic. Il s’agit d’une question de respect envers ces employé-es qui chaque jour veillent à nos droits et libertés », de conclure Yvan Duceppe, trésorier de la CSN.

      Les employé-es de la CDPDJ lancent une grève de deux jours

      Les employé-es de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) débutent une première grève de deux jours pour forcer le Conseil du trésor à leur donner la parité avec les augmentations salariales obtenues par les groupes comparables de travailleuses et de travailleurs du secteur public.

      Le Conseil du trésor doit entendre raison
      Après des mois de négociation et de mobilisation des employé-es, la négociation avec la CDPDJ et le Conseil du trésor fait du surplace sur la question salariale. Les travailleuses et les travailleurs de la CDPDJ portent une demande légitime d’obtenir la parité avec les augmentations salariales du secteur public, alors que les conseillères et les conseillers juridiques demandent la parité avec les avocats et les notaires de la fonction publique. Ces demandes respectives ont été soumises à la CDPDJ depuis plusieurs semaines. Questionnée quant à ces délais importants, la CDPDJ indique être en attente de recevoir ses mandats du Conseil du trésor.

      Reconnaître l’importance de l’engagement, des compétences et de la mission de la Commission
      Les employé-es à la CDPDJ accomplissant un travail équivalent à celui effectué dans le secteur public, la parité salariale est un incontournable pour parvenir à attirer et retenir de la main-d’œuvre qualifiée. Créer une disparité de traitement envers ces travailleuses et ces travailleurs qui portent la mission de défendre les droits des personnes les plus vulnérables de notre société enverrait un dangereux message quant à l’importance de ces droits.

      « La CDPDJ et le Conseil du trésor doivent maintenant comprendre le message : les employé-es de la CDPDJ se mobilisent pour obtenir la parité avec le secteur public. Notre travail se complexifie de plus en plus et nous mettons chaque jour tous les efforts pour défendre les droits et libertés de la population. Ça nous prend la parité salariale! », lance Kathrin Peter, présidente du Syndicat des employé-es de la CDPDJ.

      « Le Conseil du trésor doit arrêter de tergiverser et reconnaître la parité salariale. Il n’y a aucune raison de laisser perdurer ce conflit de travail. La parité salariale est la moindre des choses pour ces employé-es qui font un travail essentiel de défense des droits des personnes les plus vulnérables de notre société. Les élections approchent à grands pas et le gouvernement doit maintenant s’impliquer dans le dossier pour régler une des dernières négociations en cours dans le secteur public et parapublic », de conclure Danny Roy, président de la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

      Le terme épicène professionnèles vise à représenter tous les membres de la Fédération, indépendamment de leur genre.

        Les employé-es de la CDPDJ votent un mandat de grève pour faire débloquer la négociation

        Les travailleuses et les travailleurs de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) ont voté à 96 % pour l’unité générale et 95 % pour les conseillères et les conseillers juridiques en faveur d’un mandat de grève de cinq jours pour parvenir à régler leur négociation. Le Conseil du trésor doit maintenant débloquer les fonds pour reconnaître le travail et la valeur de ces travailleuses et de ces travailleurs.

        Le Conseil du trésor doit accorder la parité
        Rappelons que les employé-es de la CDPDJ sont sans convention collective depuis plus d’un an. Malgré la mobilisation des dernières semaines, le Conseil du trésor refuse toujours de délier les cordons de la bourse pour répondre aux revendications salariales légitimes des travailleuses et des travailleurs. C’est pour cette raison que le syndicat est allé de l’avant avec l’obtention d’un mandat de grève. La négociation achoppe particulièrement sur les enjeux salariaux. Depuis le début de la négociation, les travailleuses et les travailleurs de la CDPDJ réclament la parité avec les augmentations salariales obtenues dans le secteur public. Pour les conseillères et les conseillers juridiques, le syndicat demande la parité avec les avocats et les notaires de la fonction publique.

        « Les employé-es de la CDPDJ ont clairement exprimé leur mécontentement. Il est temps que le Conseil du trésor et la CDPDJ reconnaissent notre travail et nos compétences et pour cela, la moindre des choses est d’obtenir la parité avec les employé-es du secteur public », affirme Kathrin Peter, présidente du Syndicat des employé-es de la CDPDJ.

        « Il est encore possible pour le Conseil du trésor d’éviter une grève. Encore faut-il qu’il se mette sérieusement au travail et donne les mandats pour reconnaître la mission essentielle réalisée par les employé-es de la CDPDJ », de conclure Danny Roy, président de la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

        Le terme épicène professionnèles vise à représenter tous les membres de la fédération, indépendamment de leur genre.

        Il est temps que la négociation débloque à la CDPDJ

        Sans convention depuis plus d’un an, les employé-es de la CDPDJ demandent au Conseil du trésor de débloquer les fonds nécessaires pour continuer de réaliser leur mission de défense des droits et libertés de la personne et des droits de l’enfant.

        Frappée comme plusieurs secteurs par la pénurie de personnel, la CDPDJ doit en faire davantage pour attirer et retenir le personnel. Si les négociations sur les conditions de travail progressent, il en va autrement pour les enjeux salariaux. En effet, le Conseil du trésor tarde toujours à donner les mandats pour que les employé-es de la CDPDJ soient reconnus à leur juste valeur. Pour les employé-es, le syndicat réclame les mêmes augmentations salariales que celles obtenues récemment dans le secteur public. Pour les conseillères et les conseillers juridiques, le syndicat demande la parité avec les avocats et les notaires de la fonction publique.

        « Les employé-es de la CDPDJ font un travail essentiel pour protéger les droits et libertés de la personne et les droits de l’enfant. Pour reconnaître notre engagement et nos compétences, il faut que la CDPDJ fasse ce qu’il faut pour que la négociation se règle rapidement ! », affirme Kathrin Peter, présidente du Syndicat des employé-es de la CDPDJ.

        « Le Conseil du trésor doit se réveiller et donner les mandats pour régler la négociation. Avec leur dernière offre, l’employeur et le Conseil du trésor laissent entendre que les employé-es de la CDPDJ méritent moins que les employé-es du secteur public. C’est inacceptable ! », de conclure Danny Roy, président de la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

        CDPDJ : réaction syndicale

        Les représentants du Syndicat des employé-es de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse (SECDPDJ), affilié à la Fédération des professionnèles de la CSN, tiennent à souligner que les enjeux relatifs aux conditions et au climat de travail des salariés de la commission figurent parmi leurs principales préoccupations, et ce, afin de garantir un milieu de travail exempt de toute forme de harcèlement.

        En raison de enjeux de confidentialité propres à toute forme de plainte en matière de harcèlement, les représentants du syndicat de la CDPDJ n’émettront aucun commentaire sur les affirmations rapportées par certains médias.

        Un appui aux revendications des avocats et notaires de l’État québécois

        Les conseillères et conseillers juridiques de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, représentés par la Fédération des professionnèles de la CSN et le Syndicat des employées et employés de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (SECDPDJ), appuient les revendications des avocats et notaires de l’État québécois (LANEQ).  Ces derniers sont en grève générale illimitée depuis le 24 octobre 2016 et revendiquent la parité avec les avocats agissant comme procureurs aux poursuites criminelles et pénales.

        Les conseillères et conseillers juridiques du SECDPDJ jugent inacceptable que le gouvernement tente de mettre fin à la parité historique dans la rémunération et les conditions de travail qui existent entre les juristes du secteur public, incluant ceux œuvrant au sein d’organismes gouvernementaux.  Le secteur public est composé de juristes de différentes spécialités qui contribuent tous par la nature de leur travail au bon fonctionnement de l’État, et ce, dans le respect des principes de droit sur lesquels est fondée notre société. L’ensemble des juristes doit ainsi bénéficier d’une égale reconnaissance de leur statut et de l’importance de leur travail.

        Les conseillères et conseillers juridiques du SECDPDJ appellent le gouvernement à agir rapidement pour conclure avec LANEQ une entente qui reflète le rôle essentiel qu’occupent les avocats et les notaires de l’État québécois. Il est fondamental que cette entente respecte véritablement le principe de la parité.

        En solidarité avec les grévistes, les conseillères et conseillers juridiques du SECDPDJ ont décidé de verser une contribution à LANEQ afin de les soutenir dans la poursuite de leur négociation.

        Affilié à la Fédération des professionnèles de la CSN, le Syndicat des employées et employés de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse représente 137 salarié-es dans huit régions du Québec, dont les 18 conseillères et conseillers juridiques.

        L’Assemblée nationale doit assumer ses responsabilités

        À la veille de la reprise de la session parlementaire, le Syndicat des employées et des employés de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (SECDPDJ) demande aux membres de l’Assemblée nationale de procéder rapidement à la nomination de nouveaux membres de la Commission dans le respect de la diversité de la société québécoise, afin de permettre à l’institution de remplir pleinement sa mission.

        La Commission est l’institution québécoise chargée de combattre la discrimination et l’exploitation des personnes âgées et des personnes handicapées. Elle assure la promotion des principes et des droits reconnus par la Charte des droits et libertés de la personne, veille à l’application de la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans les organismes publics et à la protection de l’intérêt de l’enfant. La négligence de l’Assemblée nationale de nommer de nouveaux commissaires fragilise l’institution et met en péril l’exercice de sa mission.

        Présentement, six des treize postes de commissaires prévus par la Charte sont vacants. Ces commissaires doivent notamment adopter les positions de la Commission et prendre des décisions dans les dossiers de plaintes de discrimination. Les postes cruciaux de vice-présidence Charte et de présidence sont au nombre de ces postes non pourvus. Cette dernière nomination se fait attendre depuis décembre 2015, date de l’annonce du départ de l’ancien président Jacques Frémont. Dans ce contexte, le président par intérim Camil Picard assume présentement seul les responsabilités de trois personnes, soit la présidence, la vice-présidence Charte et la vice-présidence jeunesse.

        « C’est une situation inacceptable. Non seulement il manque près de la moitié des commissaires, il ne reste plus qu’une seule commissaire nommée en raison de son expertise relative aux droits et libertés de la personne », a précisé aujourd’hui la présidente du SECDPDJ, Catherine Gauvreau.

        En effet, en vertu de la Charte, cinq des 10 membres à temps partiel sont nommés parmi des personnes susceptibles de contribuer d’une façon particulière à l’étude et à la solution des problèmes relatifs aux droits de la personne et cinq autres pour leur expertise relative aux droits de la jeunesse.

        Afin de bien accomplir son mandat, il est essentiel que les nominations de commissaires tiennent compte des motifs de discrimination prévus à la Charte. Les membres de la Commission devraient notamment comprendre des personnes de groupes racisés, en situation de handicap, d’une diversité de religion et de la communauté LGBT, tout en représentant une diversité de groupes d’âge. De plus, il n’y a aucun représentant du monde syndical depuis avril 2015, alors que 55 % des plaintes concernent le milieu de travail.

        Les 13 membres de la Commission sont nommés par l’Assemblée nationale, sur proposition du premier ministre. Ces nominations doivent être approuvées par les deux tiers de l’Assemblée nationale.

        Affilié à la Fédération des professionnèles de la CSN, le Syndicat des employé-es de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse représente 137 salarié-es dans huit régions du Québec.

        À propos

        Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle, dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

        Une nouvelle convention collective à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse

        C’est avec satisfaction que les salarié-es de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) ont obtenu leur nouvelle convention collective, signée hier par l’employeur et le syndicat. Sans contrat de travail depuis mars 2010, les employé-es de la CDPDJ se réjouissent de cette entente qui s’appliquera pour la période allant du 1er avril 2010 au 31 mars 2015.

        En plus des augmentations salariales, qui reprendront les paramètres de l’entente intervenue en 2010 entre les syndicats du secteur public et le gouvernement du Québec, la nouvelle convention comprend plusieurs modifications importantes.

        Il a notamment été convenu avec l’employeur de prioriser les discussions relativement à la charge de travail et modifier la convention collective en ce sens. « Un comité paritaire sera également mis sur pied afin d’étudier et de discuter d’un éventuel projet pilote de télétravail », a déclaré Jean-Sébastien Imbeault, président du syndicat.

        Le programme d’accès à l’égalité sera maintenant un chapitre de la convention collective plutôt qu’une lettre d’entente. Un processus volontaire de médiation en cas d’arbitrage et de griefs sera aussi mis en place.

        « Nous saluons aussi la diminution des écarts entre les conditions de travail des salarié-es permanents et temporaires avec plus de possibilités pour les salarié-es temporaires de prendre des congés sans traitement, d’avoir accès à de la formation et une accessibilité pour tous les membres du personnel, quel que soit leur statut, à un horaire flexible », a continué Jean-Sébastien Imbeault.

        Parité salariale avec les avocats de l’État

        La nouvelle convention collective prévoit également un important rattrapage salarial pour les conseillers juridiques de la CDPDJ. « Nous demandions la parité salariale et nous l’avons obtenue. Cette convention collective permettra enfin aux conseillères et aux conseillers juridiques de la CDPDJ de bénéficier des mêmes conditions salariales que celles de l’ensemble des avocats au service de l’État », a poursuivi Jean-Sébastien Imbeault.

        Affilié à la Fédération des professionnèles de la CSN, le syndicat de la CDPDJ représente environ 150 employé-es. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2 000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle, dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

        Une première journée de grève

        Les conseillères et les conseillers juridiques de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) tiennent aujourd’hui une première journée de grève afin d’appuyer leur comité de négociation qui tente toujours de dénouer l’impasse qui subsiste dans le renouvellement de leur convention collective échue depuis mars 2010. Les syndiqué-es disposent d’une banque de 72 heures de grève, votée à l’unanimité le 12 juin dernier. Par le déploiement d’une ligne de piquetage devant les bureaux de la CDPDJ situés sur la rue Saint-Jacques à Montréal, les conseillères et les conseillers juridiques manifestent leur exaspération face à une situation qui a assez duré.

        « C’est quand même incroyable que la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse refuse de traiter ses employé-es de façon juste et équitable. Nous demandons seulement la parité avec nos collègues avocates et avocats de l’État, rien de plus. » explique Jean-Sébastien Imbeault, président du syndicat. Plusieurs rencontres de négociations se sont tenues dans les dernières semaines et certaines demandes semblent avoir été entendues par la partie patronale. Toutefois, la CDPDJ refuse obstinément de considérer des ajustements à l’horaire de travail, une mesure qui a pourtant été incluse dans les ententes conclues avec les procureurs de la couronne, les juristes de l’État et les avocats de l’aide juridique en 2011. « Tant et aussi longtemps que nous n’aurons pas signé une nouvelle convention collective, nous maintiendrons la pression. » soutient Me Pierre-Yves Bourdeau, conseiller juridique à la direction du contentieux à la CDPDJ. D’autres actions sont à prévoir dans les prochaines semaines.

        Affilié à la Fédération des professionnèles de la CSN, le Syndicat des employé(e)s de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse représente 150 salarié-es, dont 15 conseillères et conseillers juridiques.

        Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2 000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle, dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.