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Entente de principe adoptée à l’unanimité pour les salarié-es du CPE Chez Cornemuse

Après un peu plus de six mois de négociations, le comité de négociation du CPE Chez Cornemuse, associé à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) et la partie patronale, ont réussi à s’entendre le 27 mars dernier.

Réunis en assemblée générale le 13 avril 2023, les membres du Syndicat des travailleurs(euses) en centre de la petite enfance de l’Outaouais S.T.C.P.E.O.–CSN (STCPEO–CSN) du CPE Chez Cornemuse ont adopté à l’unanimité l’entente de principe intervenue le 27 mars dernier.

Parmi les gains réalisés, les travailleuses ont notamment obtenu des avancées considérables en ce qui a trait aux conditions de travail en commençant par un comité paritaire sur la question de l’auto-pause et des nouveaux avantages sur leurs horaires de travail et leurs vacances. Le nouveau contrat de trois ans prévoit également une augmentation considérable des heures prévues aux activités d’encadrement pédagogique. De plus, la majorité de l’entente nationale a été intégrée à leur convention collective. Il a également été négocié que les travailleuses bénéficieraient de l’intégration des nouvelles échelles salariales avant la signature de la convention collective, et ce, applicable dès le 1er avril 2023. Les délais pour le versement de leur rétroactivité ont également été réduits afin de permettre aux travailleuses de recevoir rapidement leur argent. Et finalement, les travailleuses maintiennent leurs acquis, ce qui n’est pas négligeable.

Pour Sébastien Morel, responsable à la négociation du STCPEO–CSN, c’est une entente à la hauteur de ses attentes. « Nous avons réussi à faire plusieurs avancées grâce à la solidarité et à la détermination de nos membres. Une négociation implique toujours des compromis et celle-ci ne fait pas exception à la règle, mais nous pouvons être fiers de la façon dont nous avons mené cette négociation », dit-il.

Avec la pénurie de personnel qui sévit actuellement dans le secteur de la petite enfance, la FSSS–CSN accueille favorablement cette entente intervenue au CPE Chez Cornemuse. « Nous sommes convaincus que cette entente contribuera grandement à la rétention du personnel et nous espérons que ça permettra d’attirer de la main-d’œuvre. Les travailleuses bénéficient de gains majeurs. Le comité de négociation a travaillé extrêmement fort pour en arriver là », souligne Jonathan Clément, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

STT en CPE de l’Outaouais, section La Ribambelle d’Aylmer

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 18 décembre 2020, le Syndicat des travailleurs (euses) en Centre de la petite enfance de l’Outaouais S.T.C.P.E.O. – CSN section CPE La Ribambelle d’Aylmer a été accrédité pour représenter :

« Toutes les personnes salariées au sens du Code du travail »

Ce groupe de travailleuses et travailleurs, oeuvrant dans le domaine des centres de la petite enfance, a décidé très majoritairement de quitter la FIPEQ – CSQ, qui n’arrivait pas à négocier une convention collective satisfaisante. Rappelons que leur convention collective était échue depuis le 1er mars 2019. C’est avec conviction que ces travailleuses et travailleurs ont choisi de joindre les rangs de la CSN pour un syndicat plus fort.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

STT en CPE de l’Outaouais, section La Cigale et la Fourmi

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 22 février 2021, le Syndicat des travailleurs (euses) en Centre de la petite enfance de l’Outaouais S.T.C.P.E.O.–CSN section CPE La Cigale et la Fourmi a été accrédité pour représenter :

« Toutes les salariées et tous les salariés au sens du Code du travail »

Ce groupe de travailleuses et travailleurs, oeuvrant dans le domaine des centres de la petite enfance, a décidé très majoritairement de quitter la FIPEQ-CSQ, qui n’arrivait pas à négocier une convention collective satisfaisante. Rappelons que leur convention collective était échue depuis le 1er mars 2020. C’est avec conviction que ces travailleuses et travailleurs ont choisi de joindre les rangs de la CSN pour un syndicat plus fort.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

STT en CPE de l’Outaouais, section Grande Rivière (FSSS–CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 14 février 2018, le Syndicat des travailleurs (euses) en centre de la petite enfance de l’Outaouais – CSN section CPE Grande Rivière a été accrédité pour représenter : « tous les salariés au sens du Code du travail ».

Ce groupe de travailleurs, oeuvrant dans le domaine des centres de la petite enfance, a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

STT en CPE de l’Outaouais, section La Jonglerie

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 30 avril 2017 , le Syndicat des travailleurs(euses) en Centre de la petite enfance de l’Outaouais S.T.C.P.E.O – CSN section La Jonglerie a été accrédité pour représenter : « Toutes les personnes salariées au sens du Code du travail ».

Ce groupe de travailleuses et travailleurs, oeuvrant dans le domaine du service de garde à la petite enfance , a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Le CPE Cornemuse en grève générale illimitée

Depuis 6 h 30 ce matin, les syndiquées du CPE Cornemuse de Gatineau seront en grève générale illimitée pour protester contre l’intransigeance de l’employeur dans les négociations qui s’étirent depuis plus de deux ans maintenant. La convention collective venait à échéance le 31 mars 2011.

« L’employeur veut nous forcer à effectuer une bonne partie des heures pour le travail pédagogique pendant les heures normales de travail, alors que nous devons déjà nous occuper des enfants », dénonce Lyne Perron, présidente du Syndicat des travailleuses des CPE de l’Outaouais, qui regroupe 21 accréditations, dont celle du CPE Cornemuse.

Cette question des heures pédagogiques constitue l’enjeu majeur de la négociation puisque la question salariale fait déjà l’objet d’une entente de principe. Cette demande survient alors que l’employeur tente à nouveau de justifier ses demandes avec les difficultés financières du CPE. « Ça fait déjà deux négociations que nos membres laissent tomber leurs demandes pour permettre au CPE de construire une nouvelle installation ou pour régler un contexte financier difficile. C’est assez ! » lance Mélanie Beauchamp, déléguée de la section locale du syndicat au CPE Cornemuse, qui a obtenu l’appui de 100 % des travailleuses pour la grève.

Par ailleurs, l’employeur ne peut pas continuer de prétendre que les 2,25 heures payées aux deux semaines pour effectuer la surveillance des enfants pendant la période du dîner constitueraient un gain pour le syndicat, puisqu’il s’agit tout simplement de se conformer aux normes en vigueur, qui prévoient des ratios éducatrice/enfants. Le CPE ne respecte toujours pas ces ratios. « Cette situation a d’ailleurs provoqué une grande inquiétude lors d’une évacuation à la suite d’une fuite de gaz qui est survenue pendant l’heure du midi », insiste la déléguée syndicale.

Le syndicat souligne que les conditions de travail au CPE Cornemuse sont inférieures à la moyenne dans le secteur. De plus, les CPE du Québec ont obtenu un meilleur soutien du gouvernement pour les heures consacrées à la pédagogie en 2012. « Nous ne voulons plus subir les conséquences du fait que les gestionnaires du CPE Cornemuse échouent là où la majorité des CPE réussit à trouver des solutions et à offrir des conditions supérieures aux nôtres à leurs travailleuses », précise Mélanie Beauchamp.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), affiliée à la CSN, représente près de 130 000 membres, ce qui en fait une force grandissante du syndicalisme au Québec. Elle est présente dans les centres de la petite enfance et les services de garde en milieu familial, dans les ressources intermédiaires et de type familial, dans les centres d’hébergement privés et religieux, dans les organismes communautaires, dans les services préhospitaliers d’urgence ainsi que dans le réseau public de la santé et des services sociaux. Près de 80 % des membres qui la composent sont des femmes.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.