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Les employé-es municipaux de Bonaventure obtiennent une première convention

Trois ans après avoir rejoint les rangs de la CSN, les employé-es de la municipalité de Bonaventure ont finalement signé mercredi leur toute première convention collective.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la municipalité de Bonaventure (CSN) a obtenu son accréditation syndicale en avril 2019 et les négociations ont débuté l’année suivante. Une entente de principe est finalement intervenue en octobre 2021.

Mais avant cette fin heureuse, les deux parties ont fait appel à médiateur mandaté par le ministère du Travail. Et les syndiqué-es ont dû brandir la menace d’une grève pour obtenir un déblocage à la table des négociations.

La solidarité démontrée par les employé-es a permis d’obtenir de meilleures conditions d’emploi, a expliqué le président Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, Serge St-Pierre. « Ils méritent le plus grand respect », a-t-il souligné.

Cette première convention collective, pour la petite municipalité de 2700 habitants du sud de la péninsule gaspésienne, sera en vigueur jusqu’en décembre 2026.

Le STT de la municipalité de Bonaventure–CSN signe sa première convention collective

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la municipalité de Bonaventure peuvent enfin pousser un soupir de soulagement ! La première convention collective a enfin été signée hier, après plusieurs années d’impasse.

L’objectif premier de la syndicalisation en avril 2019 était d’obtenir le respect et cette première convention permettra d’avoir les outils pour l’imposer. De plus, les syndiqué-es peuvent se féliciter d’avoir amélioré leurs conditions salariales et leurs conditions de travail en général.

Rappelons que face à l’impasse, les parties ont dû avoir recours, pendant plusieurs mois et jusqu’à la toute fin, à un médiateur nommé par le ministère du Travail. Le syndicat s’était également doté d’un mandat de grève unanime. La grève n’a finalement pas été exercée, mais le niveau de mobilisation des membres a certainement permis un déblocage à la table de négociation.

« Cette négociation ne s’est pas faite sans heurts et les syndiqué-es ont démontré beaucoup de solidarité et de courage. Ils méritent le plus grand respect », affirme Serge St-Pierre, président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine–CSN.

Cette première convention collective sera en vigueur jusqu’au 31 décembre 2026.

Entente de principe entre le STT de la municipalité de Bonaventure–CSN et la ville de Bonaventure

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la municipalité de Bonaventure–CSN annonce l’annulation des cinq jours de grève prévus à partir du 30 septembre 2021. Le tout survient à la suite d’une entente de principe intervenue entre le Syndicat et l’administration municipale visant l’implantation d’une première convention collective.

Rappelons que le syndicat fut accrédité, et ce, depuis le 11 avril 2019. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Le syndicat a déposé son cahier de négociation le 21 mai 2020. Les négociations ont réellement débuté le 16 octobre 2020, lorsque la partie patronale a soumis son cahier de demandes. Devant le blocage à la table des négociations, les parties ont dû faire appel à un médiateur nommé par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale du Québec. Le médiateur fut nommé le 13 janvier 2021.

Réunis en assemblée générale le 3 septembre 2020, les membres ont adopté à l’unanimité un mandat de moyens de pression allant la grève. Ce mandat fut renouvelé à l’assemblée générale spéciale du 22 avril 2021. Le syndicat annonce une grève de cinq jours, soit du 30 septembre au 4 octobre 2021.

En présence du médiateur, les partis ont prévu des négociations les 28 et 29 septembre 2021. Une entente de principe est survenue le 28 septembre en soirée.

« Nous sommes très fiers du travail accompli. Le chemin vers cette entente de principe fut cahoteux, difficile et long, mais nous avons atteint le principal objectif que nous nous étions fixés, soit une bonne entente à la hauteur du travail de nos membres. La mobilisation et la solidarité des travailleuses et travailleurs de la municipalité ont été notre carburant. L’administration municipale a senti notre détermination. Nous n’allions pas reculer. Il fallait que ça se termine. Nous tenons à remercier tous les citoyens pour leur soutien. Oui, les contribuables de Bonaventure avaient les services publics de leur ville à cœur », mentionne Benoit Galibois, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la municipalité de Bonaventure–CSN.

Les travailleuses et travailleurs de la Ville de Bonaventure annoncent 5 jours de grève

Dans le cadre des négociations avec la Ville de Bonaventure visant l’obtention d’une première convention collective, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la municipalité de Bonaventure–CSN annonce que les membres seront en grève du 30 septembre 2021 à 0 h 00 jusqu’au 4 octobre 2021 à 23 h 59.

Rappelons que le syndicat fut accrédité, et ce, depuis le 11 avril 2019. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Le syndicat a déposé son cahier de négociation le 21 mai 2020. Les négociations ont réellement débuté le 16 octobre 2020, lorsque la partie patronale a soumis son cahier de demandes. Devant le blocage à la table des négociations, les parties ont dû faire appel à un médiateur nommé par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale du Québec. Le médiateur fut nommé le 13 janvier 2021.

Réunis en assemblée générale le 3 septembre 2020, les membres ont adopté à l’unanimité un mandat de moyens de pression allant jusqu’à la grève. Ce mandat fut renouvelé à l’assemblée générale spéciale du 22 avril 2021. Depuis, il eut de nombreuses actions, mobilisations et affichages de la part des membres du syndicat. Soulignons également l’appui important de la population de Bonaventure envers les employé-es municipaux en apposant des affiches « J’appuie la négo ! ». Les partis négocieront en présence du médiateur les 28 et 29 septembre prochain.

« Il est temps que cette négociation se termine. Les salarié-es attendent depuis trop longtemps. Les 28 et 29 septembre seront cruciaux pour arriver enfin à une entente à la hauteur du travail de nos membres. Nous n’avons jamais baissé les bras. Nos membres sont mobilisés et souhaitent une bonne convention. La grève reste notre ultime recours et les 5 jours annoncés seront notre première salve. L’administration municipale de Bonaventure poussera-t-elle ses salarié-es municipaux à une première grève en Gaspésie dans le monde municipal depuis des décennies ? », s’interroge Benoit Galibois, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la municipalité de Bonaventure–CSN.

Le STT de la municipalité de Bonaventure–CSN dénonce la lenteur des négociations… encore une fois!

Devant le manque de sérieux qui pourrait être assimilable à de la mauvaise foi de la partie patronale dans l’obtention d’une première convention collective entre la ville de Bonaventure et ses employé-es municipaux, le Syndicat fait appel aux citoyennes et citoyens. Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la municipalité de Bonaventure–CSN est accrédité depuis le 19 avril 2019. Le 21 mai 2020, les demandes syndicales furent déposées. Force est de constater que la négociation d’une première convention collective n’est, en aucun temps, une priorité pour la Ville.

Le 3 septembre 2020, les membres ont adopté, en assemblée générale spéciale, les moyens de pression allant jusqu’à la grève. Ceci était pour donner suite au refus du maire de soumettre des dates de négociation. Quelques actions de mobilisation, notamment une manifestation devant le Centre récréatif Desjardins, une parade des membres sillonnant les rues de la municipalité ainsi qu’une présence à une séance ordinaire du conseil municipal ont finalement fait bouger l’employeur. À la suite de ces actions, les parties ont débuté la négociation.

Devant l’impossibilité de négocier, les parties ont dû faire appel à un médiateur nommé par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale du Québec. Ce dernier, qui doit amener l’employeur (la Ville) et le Syndicat à s’entendre sur une première convention collective, est arrivé le 13 janvier dernier. Le médiateur a 60 jours suivant sa nomination pour amener les parties à s’entendre. Le ministre responsable de l’application du Code du travail peut, une seule fois, et à la demande conjointe des parties ou du médiateur, prolonger la période de médiation d’au plus 60 jours. Après trois rencontres avec le médiateur, il n’y a eu aucune avancée. L’employeur continue à faire preuve de je-m’en-foutisme et d’amateurisme.

« Je dois avouer que l’attitude et le mépris du maire à la table de négociation nous affectent terriblement. C’est un total manque de respect. Cette attitude nous conforte dans notre décision de nous syndiquer et de joindre les rangs de la CSN. Je n’ose pas imaginer les discussions, les relations de travail ainsi qu’un contrat de travail interne et imposé par monsieur Audet, lui qui disait accueillir positivement la syndicalisation de ses employé-es et qui ne voyait pas de problème sur le plan de la négociation. La condescendance de Roch Audet et son refus de négocier nous consternent. S’il restait au moins trois à quatre points centraux où il n’y a pas d’entente, nous comprendrions, mais là, il n’y a rien de réglé », a dénoncé Benoît Galibois, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la municipalité de Bonaventure–CSN.

Celui-ci ajoute que la partie patronale ne veut pas négocier. « Sur 27 journées de disponibilités soumises par le médiateur entre le 16 février et le 9 avril 2021, l’employeur n’a priorisé des séances de négociation que pour cinq jours seulement. Nous, les membres du syndicat, étions disponibles pour 23 de ces journées. Quels sont les dossiers qui occupent notre maire rémunéré à temps plein ? La négociation n’est manifestement pas un dossier prioritaire pour l’administration municipale, surtout lorsque l’on connaît les limites de temps imposées au médiateur par le Code du travail. Il est clair que la Ville ne veut pas que la médiation porte ses fruits. »

Pour Serge St-Pierre, président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CCGIM–CSN), la consternation est la même. « Les 12 autres municipalités en Gaspésie sont syndiquées actuellement et le sont toutes avec la FEESP–CSN. Jamais des négociations dans le secteur municipal en Gaspésie n’ont été aussi difficiles. C’est aberrant de ne voir aucune avancée, et ce, même avec l’intervention d’un médiateur. Je proviens du monde municipal et de voir un maire aussi braqué sur ses positions avec un réel mépris pour ses propres employé-es, c’est du jamais vu. Le conseil municipal fonce droit dans le mur. Il n’y a rien de positif à vouloir un conflit. Ça n’augure rien de bon pour les relations de travail présentes et futures. Dans tous les cas, les municipaux de Bonaventure pourront compter sur l’appui du CCGIM ».

Même son de cloche du côté d’André Lajoie, secrétaire général de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). « Notre fédération représente plus de 136 syndicats municipaux au Québec. Nous n’en sommes pas à notre première négociation dans le secteur municipal et l’attitude dont a fait preuve jusqu’ici la Ville de Bonaventure, à la table de négociation, nous apparaît très préoccupante, d’autant qu’il s’agit d’une première convention collective. Les travailleuses et travailleurs de Bonaventure, au même titre que les 6 500 employé-es municipaux que nous représentons partout à travers la province, méritent eux aussi des conditions de travail et une première convention dignes du travail essentiel qu’ils et elles accomplissent au quotidien. En ce sens, les travailleuses et travailleurs de la municipalité de Bonaventure pourront aussi compter sur le soutien indéfectible de la FEESP–CSN, et ce, jusqu’à l’obtention d’une bonne première convention. »

Devant cet état de fait, le syndicat enverra par la poste le jeudi 4 mars un tract informatif aux citoyennes et citoyens de la ville de Bonaventure. Celui-ci fera le bilan de la négociation et fera état des prochaines actions de visibilité des membres. Le syndicat souhaite le soutien de la population dans sa lutte pour une bonne première convention collective. Nous demanderons, dans les prochaines semaines, de manifester leur soutien aux municipaux.