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L’entente de principe acceptée à 85 %

Lors d’une assemblée générale tenue hier en soirée, le Syndicat manuel des travailleurs et travailleuses de Vaudreuil-Dorion–CSN (SMTTVD) a accepté à 85 % par scrutin secret, l’entente de principe intervenue avec leur employeur en décembre dernier.

« Dans l’ensemble, les membres de notre syndicat sont satisfaits des avancées que nous avons obtenues. Sur les sept années de notre nouveau contrat de travail, l’augmentation salariale pour 2018 est d’un minimum de 2,2 % et d’un maximum de 2,5 % et pour de 2019 à 2024, elles varieront entre 2,4 % et 2,5 %. Pour répondre à la demande croissante des travaux qui nous sont confiés, nous avons obtenu la conversion de cinq postes réguliers saisonniers en postes réguliers à temps complet et l’ouverture de sept autres postes réguliers à temps complet, en plus d’une sécurité d’emploi pour les douze salarié-es qui combleront ces postes, de préciser Clayton West, président du SMTTVD. Nous avons augmenté le nombre d’heures que nous pouvons verser dans notre banque de reprise de temps et nous touchons un taux horaire payé au double après six heures dans le cas des urgences ».

Parmi les autres gains obtenus, notons la possibilité de prise de jours de congés fractionnables pour responsabilités familiales payés à partir des banques de temps, l’obligation d’affichage des postes dans les 45 jours de leur vacance et le versement d’un boni de signature variant de 250 $ à 500 $ selon le type de poste occupé.

« Je tiens à féliciter tous les membres du SMTTVD pour leur détermination dans un cadre de négociation qui a duré plus d’un an et qui ne fut pas de tout repos. Leur mobilisation fut déterminante dans tout ce cheminement, particulièrement lors du processus de médiation qui a abouti à ce nouveau contrat de travail », de souligner Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

« Les travailleuses et les travailleurs municipaux de Vaudreuil-Dorion peuvent être fiers de leur nouveau contrat de travail. Grâce à leur mobilisation, ils ont réussi à faire entendre et accepter plusieurs revendications tout à fait légitimes dont certaines étaient directement en lien avec l’amélioration des services aux Vaudreuilloises et au Vaudreuillois », de conclure Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN).

Le SMTTVD regroupe environ 60 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) regroupe environ 32 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale.

Entente de principe pour le Syndicat manuel des travailleurs et travailleuses de Vaudreuil-Dorion

Le comité de négociation du Syndicat manuel des travailleurs et travailleuses de Vaudreuil-Dorion–CSN (SMTTVD) a obtenu une entente de principe avec l’employeur.

Le contenu de l’entente sera présenté aux membres, puis l’entente sera soumise au vote dans le cadre d’une éventuelle assemblée générale. Aucune entrevue ne sera accordée et aucun commentaire ne sera émis d’ici là.

Le SMTTVD regroupe environ 60 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

L’employeur rompt la négociation sans raison valable

Ce vendredi matin, les membres du Syndicat manuel des travailleurs et travailleuses de Vaudreuil-Dorion-CSN (SMTTVD) manifestent leur mécontentement face à leur employeur qui, sans raison valable, a décidé, peu après midi ce jeudi, de rompre les négociations.

« Alors que le syndicat avait annoncé qu’il comptait déposer une offre globale touchant aux clauses normatives, l’employeur nous a envoyé un courriel nous avisant que notre rencontre était tout simplement annulée. Nous n’avons plus aucune rencontre prévue à l’agenda et nous faisons donc face à une impasse, de déplorer Clayton West, président du SMTTVD. Dans cette négociation, l’attitude et les comportements du maire posent vraiment problème. On nous accuse d’intimidation alors que nous ne faisons qu’exercer des moyens de pression tout à fait légitimes et légaux afin de conclure rapidement la présente négociation. Et si nous avons décidé de mettre en application des moyens de pression, c’est que nous avons nettement l’impression que le maire laisse volontairement traîner la négociation. Pour nous, il s’agit d’un autre geste de provocation déplacé et inutile qui ne fait que reporter le moment où nous devrons nous revoir et négocier sérieusement. »

Rappelons que le 10 mai dernier, les membres se sont dotés d’un mandat de grève de 24 heures à 97 % dans le cadre d’un vote à scrutin secret. Les membres du syndicat sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2017.

« Le respect de l’ancienneté dans l’attribution de postes et lors de l’affectation des heures supplémentaires divise les parties. L’employeur revendique une ancienneté par secteur alors que nous voulons préserver l’application actuelle de l’ancienneté générale qui permet à tous les salarié-es de postuler à tous les postes vacants à la ville. Nous revendiquons également la création de postes, puisque plusieurs salarié-es détenant des horaires de 40 heures par semaine doivent en faire 52 en réalité, d’ajouter monsieur West. Nous espérons que le maire entendra raison et acceptera de rétablir les ponts, et ce, le plus tôt possible. »

Le SMTTVD regroupe environ 60 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.