Grève générale illimitée au cimetière Notre-Dame-des-Neiges

À la suite de l’adoption d’un mandat de grève générale illimité (GGI) le 13 octobre dernier, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges a déclenché la GGI à minuit ce matin.

À propos

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte 17 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la Fédération des employées et employés de services publics–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Les chauffeurs se votent des moyens de pression

Réunis en assemblée générale hier soir et ce matin, les chauffeurs d’autobus urbains du Réseau de transport de la capitale (RTC) ont adopté à 99,4 % un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève à utiliser au moment jugé opportun.

Rappelons que la convention collective des chauffeurs d’autobus urbains du RTC est arrivée à échéance le 30 juin dernier. La négociation en tant que telle a débuté le 19 septembre. Trois séances de négociation ont eu lieu jusqu’à maintenant et un calendrier de rencontres a été établi jusqu’en juin 2023.

« Nous ne sommes pas encore rendu à exercer notre droit de grève, il y a encore de l’espace pour la négociation, mais la Loi 24 qui encadre le régime de négociation dans le secteur municipal nous impose certains délais et l’employeur ne se gêne pas pour nous le rappeler à chaque rencontre, » a déclaré Hélène Fortin, présidente du Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain (CSN), qui représente les chauffeurs du RTC. La présidente du syndicat s’est montrée très satisfaite du mandat reçu de ses membres : « ça démontre que les chauffeurs s’intéressent à leur négociation et qu’ils sont mobilisés pour améliorer leurs conditions de travail. Ça augure bien pour la suite. »

Syndicat des travailleuses et travailleurs municipaux de la Ville de Saint-Georges–CSN

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation, le 3 août 2022, le Syndicat des travailleuses et travailleurs municipaux de la Ville de Saint-Georges–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salarié-es au sens du Code du travail, de services des loisirs et de la culture travaillant à la maintenance et au restaurant du Centre sportif Lacroix-Dutil, à l’exception des employé-es de bureau, des employé-es d’animation, des barmans, placiers, gardiens, caissiers et moniteurs. »

Ces travailleuses et travailleurs oeuvrant au Centre sportif Lacroix-Dutil, au Centre culturel Marie-Fitzbach et au Pavillon Alfred-Leblond du parc des Sept-Chutes de la Ville de Saint-Georges ont choisi de joindre la CSN pour obtenir l’appui d’une centrale syndicale qui saura leur offrir les services dont ils ont besoin. Ces travailleuses et travailleurs souhaitent bien évidemment améliorer leurs conditions de travail et ils ont la conviction que c’est avec la CSN qu’ils y parviendront. Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés de services publics, au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Les employé-es de soutien du réseau collégial unis pour l’amélioration de conditions de travail

C’est de façon concertée que les organisations syndicales représentant les 12 000 employé-es de soutien du réseau collégial, soit la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ) et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ), déposent aujourd’hui et demain leurs demandes sectorielles aux représentantes et représentants de leur employeur en vue de la prochaine négociation du secteur public.

Elles sont parmi les premières organisations syndicales du Front commun à présenter leurs revendications sectorielles pour l’amélioration des conditions de travail de leurs membres.

« Cette négociation sera majeure pour les services dans le réseau collégial. Les problèmes récurrents d’attraction et de rétention du personnel de soutien des cégeps et la surcharge de travail inhérente à cette situation compliquent le travail partout. Nous avons donc voulu unir nos forces en nous coordonnant sur certaines revendications telles que l’importance d’augmenter la contribution de l’employeur au régime d’assurance maladie, l’importance de convenir de balises entourant le télétravail, l’accès à plus de jours fériés et de jours de vacances, pour ne nommer que celles-ci », observe Riccardo Pavoni, président du Secteur soutien cégeps de la FEESP–CSN.

Ces problèmes ne se présentent pas uniquement lors des rentrées collégiales, où on en entend davantage parler. C’est un enjeu structurel, vécu à l’année longue par le personnel de soutien des cégeps. Valérie Fontaine, présidente de la FPSES-CSQ, soutient que les problèmes de pénurie de main-d’œuvre, de retards salariaux et d’attraction et de rétention du personnel seront au cœur de la négociation. « L’amélioration de nos conditions de travail est nécessaire et urgente pour nos membres, mais également pour notre réseau collégial, qui doit offrir des emplois de soutien de qualité si l’on veut mettre fin au manque de personnel. »

Cette situation fait en sorte qu’inévitablement, la qualité des services offerts aux étudiantes et aux étudiants en pâtit. Pour éviter que la situation ne s’aggrave, la solution est simple : accorder les ressources financières nécessaires à l’amélioration concrète des conditions de travail du personnel de soutien, car travailler dans le secteur public, ce n’est tout simplement plus attractif.

« L’attraction et la rétention du personnel ne sont pas seulement des enjeux patronaux, mais bien des enjeux syndicaux! La charge de travail sur nos membres est de plus en plus importante et on ne peut pas se permettre de perdre davantage de salarié-es. La valorisation du personnel passe par l’amélioration des conditions de travail. Le déploiement de l’ensemble des services postsecondaires en dépend », termine Marie-Claude Arbour du SCFP-FTQ.

Pour plus d’informations :

FEESP-CSN
Eve-Marie Lacasse, 514 809-7940

FPSES-CSQ
Claude Girard, 514 237-4432

SCFP-FTQ
Lisa Djevahirdjian, 514 831-3815

La violence au travail, c’est inacceptable!

Aujourd’hui et demain, à l’Hôtel Gouverneur de Trois-Rivières, le Secteur scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) tient le premier colloque entièrement dédié à la problématique de la violence envers le personnel de soutien dans les écoles primaires et secondaires du Québec, ainsi que dans les centres de formation.

Rappelons que, en septembre dernier, à la suite d’une importante récolte de données auprès des syndicats du secteur scolaire, la FEESP–CSN prenait la parole dans les médias pour dénoncer haut et fort la violence verbale et physique subie par les employé-es de soutien du réseau de l’Éducation Le-personnel-de-soutien-des-ecoles-particulierement-expose-a-la-violence.

« Nous savions que la situation était préoccupante, mais les chiffres obtenus ont révélé toute l’ampleur du problème. Maintenant, il faut agir. Et agir vite. Le premier pas, c’est de cesser de banaliser les gestes violents auxquels sont exposés les travailleuses et les travailleurs et c’est ce que nous faisons avec ces deux journées de réflexions et de discussions », affirme Annie Charland, présidente du Secteur scolaire de la FEESP–CSN.

Des présentations de conseillères scientifiques de l’lnstitut national de santé publique du Québec (INSPQ) et de personnes conseillères syndicales de la CSN, notamment sur les facteurs de risques psychosociaux et la prévention de la violence en milieu de travail, viendront mettre la table pour une discussion large qui permettra aux participantes et aux participants de partager leurs expériences vécues et d’aborder différentes pistes de solution.

« Se faire insulter, humilier, mordre, pousser, frapper, alors qu’on tente simplement d’effectuer son travail, ce n’est pas normal! Nous devons tout faire pour protéger le bien-être et la santé mentale des employé-es de soutien qui accompagnent nos enfants au quotidien dans leur parcours scolaire. La CSN évoque cet enjeu dans ses Orientations en éducation et, aujourd’hui et demain, le Secteur scolaire de la FEESP–CSN poursuit le travail en ce sens », conclut Frédéric Brun, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics.

L’aura terriblement ternie de la Fabrique Notre-Dame

Lors d’une manifestation tenue ce soir devant la Basilique Notre-Dame également gérée par l’employeur, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) et ses alliés a de nouveau dénoncé les agissements de la Fabrique Notre-Dame qui persiste à bloquer la négociation et à intimider ses membres. Plus tôt aujourd’hui en assemblée générale, les membres du SEBCNDDN–CSN ont adopté à l’unanimité un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun.

« Malgré toute la lumière que la Basilique Notre-Dame déploie dans son spectacle Aura, la part d’ombre et l’ambiance ténébreuse que la Fabrique impose à ses salarié-es viennent ternir cette apparence de sainteté qu’elle affiche. Encore cette semaine, l’employeur nous a envoyé une lettre d’intimidation visant à brimer nos droits syndicaux. Si nous sommes ici, c’est pour dénoncer à nouveau cette attitude de mépris et de condescendance à notre égard et envers nos collègues qui travaillent à l’entretien du cimetière. Il faut donc le redire haut et fort : la Fabrique Notre-Dame se comporte en très mauvais employeur et c’est la clientèle qui en paie le prix », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

Rappelons que la négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN qui œuvre à l’entretien extérieur des lieux traîne également depuis près de quatre ans.

« Ces femmes et ces hommes sont sans contrat de travail depuis près de cinq ans et l’inflation actuelle leur rentre dedans et les appauvrit. La Fabrique Notre-Dame fait traîner les négociations et prétend encore et toujours ne pas détenir les ressources financières et les mandats nécessaires de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec ses salarié-es. Les hauts dirigeants se comportent de manière cavalière, les salarié-es se font littéralement niaiser par leur employeur et il est grand temps que ça cesse. Pour régler un conflit de travail, il n’y a qu’une recette bien simple : on propose dès maintenant un nombre suffisant de dates de négociation afin d’en arriver à une entente, on s’assoit à la table de négociation, on y met sa bonne foi et on règle », souligne Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« L’arrogance de la Fabrique Notre-Dame cadre très mal avec la foi chrétienne qui est censée être la leur. Contre vents et marées, nous allons soutenir ces travailleuses et ces travailleurs jusqu’au bout de leur lutte. Ces salarié-es ont droit au même respect que les familles qu’ils accompagnent dans leur processus de deuil. La Fabrique Notre-Dame cache le réel état de ses finances, elle ne veut pas ouvrir ses livres comptables parce qu’elle sait très bien que nous serions en mesure de constater qu’elle dispose des sommes pour bien rémunérer son monde. Le syndicat revendique toujours l’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es du cimetière Notre-Dame-des-Neiges et nous sommes à 200 % avec ces personnes », conclut Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte 17 membres.

La patience des salarié-es du cimetière Notre-Dame-des-Neiges a ses limites

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) a clairement signifié la limite de sa patience dans la négociation visant à en arriver à une entente avec l’employeur, lors d’une manifestation qui s’est tenue ce mercredi 5 octobre.

« Quand vous êtes sans contrat de travail depuis près de cinq ans, que l’inflation actuelle vous le rappelle aussitôt qu’une facture arrive à la maison et que chaque paiement vous appauvrit, ce n’est plus de la patience qu’il faut cultiver, c’est de l’impatience qu’il nous faut contenir, chaque jour. En plus de cet impact sur nos finances personnelles, notre employeur nourrit un climat toxique qui envenime chaque jour de travail. En clair, la Fabrique Notre-Dame se contrefout de nous et c’est la clientèle qui en paie le fort prix », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

« Malgré près de cinq ans depuis la fin du contrat de travail, l’employeur fait traîner la négociation et prétend encore et toujours ne pas détenir les mandats nécessaires de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. Ce n’est pas comme si les hauts dirigeants ignoraient que deux négociations traînent actuellement : les salarié-es se font littéralement niaiser par la Fabrique Notre-Dame », souligne Benoit Malenfant, président de la Fédération des employées et employés de services publics.

Rappelons que la négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN qui œuvre à l’entretien extérieur des lieux traîne également depuis près de quatre ans.

« Il n’y a pas 25 solutions pour régler ce conflit de travail : l’employeur doit démontrer qu’il veut le régler en proposant dès maintenant un nombre suffisant de dates de négociation afin de la conclure, et ce, dès que possible. Nous allons soutenir ces femmes et ces hommes jusqu’au bout de leur lutte afin qu’ils obtiennent le respect d’un employeur qui agit de manière honteuse envers celles et ceux qui accompagnent respectueusement des familles dans leur processus de deuil », déclare Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Il est tout simplement indécent que la Fabrique Notre-Dame ait osé proposer un gel des salaires rétroactifs au 1er janvier 2018. Même si elle allègue toujours ne pas avoir les ressources financières pour bonifier ses salaires – sans jamais ouvrir ses livres comptables pour nous le démontrer clairement – la Fabrique a récemment entrouvert la porte à de maigres augmentations qui demeurent nettement insuffisantes à l’heure actuelle. Voilà pourquoi le syndicat revendique toujours l’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es du cimetière Notre-Dame-des-Neiges », de conclure Nathalie Arguin, secrétaire générale de la CSN.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte 17 membres.

Grève de 30 jours au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

Excédés par la lenteur de leur négociation ainsi que par la nonchalance de leur employeur, ce mardi 20 septembre 2022, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) a déclenché 30 jours de grève consécutifs.

« Nous le répétons : exercer un tel mandat de grève est contraire à notre mission et à notre dévouement envers notre clientèle. Et justement, si nous persistons à nous battre pour de meilleures conditions de travail, c’est d’abord et avant tout pour mieux répondre à celles et à ceux qui ont choisi le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges afin de rendre hommage à leurs défuntes, à leurs défunts. L’attitude méprisante de notre employeur qui entretient un climat de travail toxique nous a poussés là où nous sommes et il n’y a qu’un changement de culture radicale de sa part qui pourra nous convaincre de sa bonne foi », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

Rappelons que le 6 septembre dernier, le syndicat s’était doté d’une banque de 30 jours de grève à déclencher au moment jugé opportun dans le cadre d’un vote unanime tenu à scrutin secret.

Près de cinq ans après l’échéance du contrat de travail, alors qu’il brandit toujours des problèmes financiers sans jamais dévoiler l’état réel de ses finances, l’employeur prétend toujours ne pas détenir les mandats de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. Lors de l’assemblée générale du 6 septembre dernier, les membres du syndicat ont réitéré leurs demandes envers la Fabrique Notre-Dame :

  • L’ajout d’un nombre suffisant de dates de négociation afin de conclure cette négociation, et ce, dès que possible ;
  • L’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es de bureau du cimetière qui vivent un gel salarial depuis près de six ans ;
  • L’octroi, par le conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame, de tous les mandats de négociation nécessaires pour convenir d’une entente de principe, et ce, dès que possible.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) compte 17 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Transport scolaire à Sherbrooke : il est minuit moins une

Les 150 conductrices et conducteurs d’autobus scolaires syndiqués à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et travaillant auprès des élèves du Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) dénoncent l’iniquité du gouvernement envers leur région. L’entente intervenue le 25 août dernier entre le gouvernement, la Fédération des transporteurs par autobus et certains transporteurs scolaires prévoit un montant supplémentaire d’environ 4 000 $ par circuit pour les régions de Montréal, de la Montérégie, de Laval, des Laurentides et de Lanaudière, mais pas pour l’Estrie.

Les quatre transporteurs syndiqués à la CSN ont informé les syndicats que s’ils n’obtiennent pas le même 4 000 $ par circuit dans leurs contrats respectifs avec le CSSRS, ils cesseront leurs services, et ce, dès le 26 septembre. Cette situation ne sera pas sans occasionner la mise à pied des salarié-es pour une période indéterminée.

« Nous appuyons les transporteurs dans leurs actions, car il n’y a aucune raison logique qui justifie cette injustice envers le transport scolaire à Sherbrooke. La valeur des contrats est la même à Sherbrooke que dans les autres régions, qui ont pourtant reçu la bonification de 4 000 $ par circuit. Et comme partout au Québec, les difficultés d’attraction et de rétention des conductrices et des conducteurs d’autobus scolaires sont bien présentes, affirme Josée Dubé, présidente du secteur Transport scolaire de la FEESP–CSN. Sans ces montants, les transporteurs auront plus de difficulté à augmenter les salaires de nos membres pour demeurer concurrentiels sur le marché de l’emploi. Cela risque d’accentuer les bris de services et les retards en raison de la pénurie de conductrices et de conducteurs que nous vivons sur le territoire du CSSRS. Rappelons que notre salaire annuel moyen avoisine actuellement les 20 000 $. »

« Bien entendu, nous sommes de tout cœur avec les familles qui vivront un stress supplémentaire en raison de l’absence de transport scolaire. Toute cette situation aurait pu être évitée si le gouvernement avait prévu des sommes équitables pour l’ensemble des régions. Il est totalement illogique de donner moins aux élèves de Sherbrooke qui auront droit au même transport scolaire fiable et sécuritaire que ceux des autres régions », mentionne Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie—CSN.

« Pour nous, le danger d’accentuer la pénurie de conductrices et de conducteurs à Sherbrooke est bien réel. Chaque journée qui passera sans transport scolaire nous rapprochera du point de non-retour. Celles et ceux qui quitteront leur emploi pour s’en trouver un autre ne reviendront pas. Et comme notre milieu n’est pas attractif, il n’y a pas de relève. Si les mises à pied durent, les dommages pourraient être irréparables », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN

À propos   

Le secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) regroupe 63 syndicats totalisant plus de 3 000 conductrices et conducteurs de véhicules scolaires travaillant dans une dizaine de régions administratives du Québec. La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.   

Syndicat des employées et employés de la société québécoise du cannabis–CSN, section Mont-Royal

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 14 juin 2022, le Syndicat des employées et employés de la Société québécoise du cannabis–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salarié-es au sens du Code du travail, à l’exclusion des agents de sécurité, des assistants-directeurs et des directeurs à l’emploi de l’établissement situé au :

Succursale de Mont-Royal

1037, avenue du Mont-Royal Est, Montréal »

Les travailleuses et travailleurs de la succursale de Mont-Royal ont choisi de rejoindre la CSN pour son expertise dans les sociétés d’État, sa combativité et pour la force du syndicat régional. Ce groupe constitue la 19e succursale de la SQDC qui opte pour la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés des services publics, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des chauffeuses et chauffeurs de service de courrier ICS–CSN, section employé-es de l’entrepôt

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation, le 7 avril 2022, le Syndicat des chauffeuses et chauffeurs de service de courrier ICS–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les employé-es de l’entrepôt travaillant pour Insurance Courier Services, une division des Services de communication et d’information (ICS) inc., à Dorval. »

C’est par le biais d’un maraudage contre les Teamsters et sa section locale 931 que les trieuses et trieurs de l’entrepôt d’ICS Courrier de Dorval ont décidé de joindre les rangs de la CSN dans une nouvelle section du Syndicat des chauffeuses et chauffeurs de service de courrier ICSCSN.

De l’aveu même de l’agent des Teamsters lors de la tenue du vote, ces travailleuses et ces travailleurs avaient été laissés à eux-mêmes durant toute la durée de leur dernière convention collective. De plus, malgré un vote à l’unanimité à l’encontre d’une offre patronale, les Teamsters avaient décidé de signer quand même le renouvellement de la convention collective d’une durée de cinq ans sans le consentement des travailleuses et des travailleurs.

Il va sans dire qu’avec un chèque de 100 $ et 1 $ d’augmentation de salaire, ces travailleuses et ces travailleurs se sont tournés vers la CSN pour obtenir l’appui d’une centrale syndicale combative qui veillera à la défense de leurs intérêts.

Cette nouvelle section du Syndicat des chauffeuses et chauffeurs de service de courrier ICSCSN demeurera affiliée à la Fédération des employées et employés des services publics, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des employés québécois de l’Office (CSN)

À la suite d’une requête en accréditation déposée le 5 juin 2022, le Syndicat des employés québécois de l’Office (CSN) a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail »

Des changements à la direction de Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ), organisme chapeautant entre autres l’Office Québec-monde pour la jeunesse (OQMJ), ont amené les travailleuses et travailleurs de ce dernier à se syndiquer. Basés à Montréal et Québec, ceux-ci ont rejoint leurs collègues de l’Office Franco-Québécois pour la jeunesse (OJFQ), syndiqués à la CSN depuis 1973.

En négociant leur première convention collective, ils pourront ainsi combler le fossé qui n’avait de cesse de s’élargir entre les deux groupes.

Le syndicat est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Nouveau mandat de grève unanime de 30 jours au cimetière Notre-Dame-des-Neiges

En assemblée générale ce mardi 6 septembre 2022, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) s’est doté d’une banque de 30 jours de grève à déclencher au moment jugé opportun dans le cadre d’un vote unanime tenu à scrutin secret.

« Encore une fois, ce n’est pas de gaité de cœur que nous prévoyons ces trente jours de grève, parce que nous savons que ceux-ci auront un impact sur notre clientèle. Le résultat unanime de notre vote de ce matin révèle toutefois l’écœurement face à l’attitude de l’employeur et la détermination de notre unité syndicale à en arriver à une entente dans cette négociation qui n’en finit plus », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

Près de cinq ans après l’échéance du contrat de travail, l’employeur prétend toujours ne pas détenir les mandats de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. À la suite de l’assemblée générale, les demandes du syndicat envers la Fabrique Notre-Dame demeurent les mêmes :

  • L’ajout d’un nombre suffisant de dates de négociation afin de conclure cette négociation, et ce, dès que possible ;
  • L’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es de bureau du CNDDN qui vivent un gel salarial depuis près de six ans ;
  • L’octroi, par le conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame, de tous les mandats de négociation nécessaires pour convenir d’une entente de principe, et ce, dès que possible.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte 17 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Grève au cimetière Notre-Dame-des-Neiges : des négociations infernales et interminables

À partir de ce jeudi 1er septembre, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN) (SEBCNDDN) exercera son droit de grève aujourd’hui ainsi que les 2 et 6 septembre 2022.

« Ce n’est pas de gaité de cœur que nous en sommes rendus à cette étape qui aura un impact sur notre clientèle, mais nous croyons que pour faire face à un employeur qui mène ses affaires comme le diable en personne, nous n’avions plus le choix. Après bientôt cinq années sans contrat de travail, nous sommes excédés de faire face à un employeur qui se moque complètement de la clientèle, qui nous méprise, qui nous harcèle et qui fait trainer nos négociations afin de briser notre syndicat », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN.

« Rappelons qu’en plein début de pandémie, l’employeur, la Fabrique Notre-Dame, avait aboli six postes de conseillers en préarrangements funéraires, ce qui impose une surcharge de travail depuis la fin de l’hiver 2020 à celles et ceux qui soutiennent les familles endeuillées dans un processus qui demande bienveillance et générosité, précise Benoit Malenfant, président de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Il va sans dire que ces abolitions de postes et le roulement de salarié-es qui quittent leur emploi à cause de l’ambiance infernale vécue au travail minent cette capacité des salarié-es à offrir un service à la hauteur des attentes de la clientèle. »

Près de cinq ans après l’échéance du contrat de travail, l’employeur prétendait encore récemment ne pas détenir les mandats de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. Conséquemment, les demandes actuelles du syndicat envers la Fabrique Notre-Dame sont simples et concises :

  • L’ajout d’un nombre suffisant de dates de négociation afin de conclure celles-ci, et ce, dès que possible ;
  • L’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es de bureau du CNDDN qui vivent un gel salarial depuis près de six ans ;
  • L’octroi par le conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame de tous les mandats de négociation nécessaires pour convenir d’une entente de principe, et ce, dès que possible.

« Puisque nous vivons exactement la même situation avec le syndicat qui s’occupe de l’entretien général du cimetière, nous savons que l’employeur cache son antisyndicalisme derrière de prétendus problèmes financiers que la Fabrique refuse toujours de nous dévoiler. À l’instar de leurs collègues qui entretiennent le cimetière du mieux qu’ils le peuvent, le comité de négociation du SEBCNDDN est toujours disposé à négocier afin de dénouer cette impasse inutile qui dure depuis trop longtemps. Nous allons être aux côtés de ces femmes et de ces hommes qui font un travail noble et essentiel avec tout leur dévouement, et ce, jusqu’à ce qu’ils obtiennent une convention collective négociée à leur satisfaction », conclut Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte 19 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

La CSN s’inquiète que d’éventuelles baisses d’impôts soient faites sur le dos des jeunes

En pleine rentrée et à la veille du déclenchement officiel de la campagne électorale québécoise, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et ses fédérations du secteur de l’éducation réclament un positionnement immédiat de la part de tous les partis en faveur de l’éducation comme véritable priorité québécoise, au lieu de promesses de baisses d’impôts faites au détriment des services publics en général, et des élèves, étudiantes et étudiants en particulier. Alors que les finances du Québec se portent bien et que les employé-es du monde de l’éducation et les élèves font face à des défis encore jamais vus dans le réseau, la CSN demande aux partis de s’engager à :

  1. Réinvestir massivement dans le réseau à l’aide d’un financement étatique stable et prévisible.
  2. Mettre en place de réelles mesures d’attraction et de rétention pour l’ensemble des professions du réseau, et les financer à la hauteur des besoins.
  3. Reconnaître le personnel de soutien comme une composante essentielle du réseau de l’éducation.
  4. Baisser les ratios éducatrices-élèves et maître-élèves, de la maternelle à l’université, afin de répondre notamment à l’augmentation continue du nombre d’élèves et d’étudiant-es à besoins particuliers.

CITATIONS

« Les élèves, les enseignantes et les enseignants, les professionnel-les et les employé-es de soutien en ont bavé au cours des deux dernières années, mais bien avant aussi. Si l’éducation était perçue comme une valeur fondamentale de la société québécoise, on ne serait pas encore en train de parler de conditions de travail gênantes, de pénuries de personnel, d’écoles vétustes et de classes mal ventilées dans les écoles, les cégeps et les universités. L’éducation ne sera jamais une dépense : c’est un investissement pour l’avenir! Qu’on arrête de promettre des baisses d’impôts sur le dos des jeunes, et qu’on finance à sa juste valeur le réseau, pour le bien-être de ceux et celles qui y étudient et qui y travaillent, avant que ça nuise définitivement à la société québécoise. »

  • CAROLINE SENNEVILLE, présidente de la CSN

 

« Les conditions d’apprentissage de nos jeunes se détériorent. M. Roberge et Mme McCann ont malheureusement poursuivi dans la même ligne que leurs prédécesseurs en refusant de reconnaître le rôle majeur que joue le personnel de soutien en éducation. Aujourd’hui, on voit les conséquences désastreuses de ce manque de considération : il y a présentement plus de 2000 postes d’employé-es de soutien vacants dans les écoles et les cégeps. Quels sont les impacts de cette pénurie? Des ratios qui explosent dans les services de garde, des jeunes qui n’ont pas le suivi dont ils ont besoin en raison du manque de techniciennes en éducation spécialisée, des techniciens en travaux pratiques trop peu nombreux pour préparer adéquatement les laboratoires et les ateliers. Sans parler des effets moins visibles, mais tout aussi importants, de la pénurie de personnel administratif et d’employé-es d’entretien pour s’occuper des bâtisses.

  • BENOÎT MALENFANT, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN)

 

« Avec l’augmentation exponentielle des élèves, étudiantes et étudiants à besoins particuliers et la détresse que nous côtoyons quotidiennement dans nos établissements, il est grand temps de mieux financer les réseaux de l’éducation ainsi que de l’enseignement supérieur pour leur donner les moyens de mieux former la relève. Il y a urgence de valoriser la profession enseignante et d’investir afin d’améliorer les conditions de travail et les conditions d’apprentissage. Un véritable coup de barre s’impose d’autant plus que, collectivement, nous avons les moyens de nos ambitions pour les jeunes du Québec. »

  • CAROLINE QUESNEL, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN)

 

« Trop souvent, le financement des programmes d’enseignement supérieur est dépendant des inscriptions étudiantes et des besoins du marché du travail. Or, les établissements d’enseignement supérieur ne forment pas juste les futures travailleuses mais ils forment aussi les citoyennes, les penseurs, les bâtisseurs et bâtisseuses de la société de demain. C’est pourquoi il est essentiel que le prochain gouvernement réinvestisse dans le réseau, et ce, par un financement étatique stable, prévisible et équitable entre les programmes. »

  • DANNY ROY, président de la Fédération des professionnèles (FP–CSN)

 

À propos

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec.

La FEESP–CSN représente près de 40 000 employé-es de soutien dans le réseau de l’éducation et de l’enseignement supérieur. La FNEEQ–CSN regroupe quelque 35 000 professeurs, chargé-es de cours et tuteurs-trices, principalement en enseignement supérieur. La FP–CSN représente plus de 2 000 professeur-es et professionnel-les de l’enseignement supérieur.

La FEESP–CSN rectifie les faits

À la suite des négociations de cette semaine et de « l’entente de principe » intervenue hier entre le gouvernement et la Fédération des transporteurs par autobus (FTA), la Fédération des employées et employées de services publics (FEESP-CSN) tient à corriger plusieurs faits diffusés dans les médias cette semaine qui induisent la population en erreur.

« Il y a plusieurs informations qui circulent et qui laissent croire qu’au final, ce seront les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires qui vont accepter ou refuser cette entente de principe, mais dans les faits, ce sont les transporteurs qui devront accepter ou non les paramètres que la FTA a négociés en leur nom. Le processus de négociation entre chaque transporteur individuel et les centres de services scolaire qu’ils desservent reste exactement le même et plusieurs contrats ne sont pas encore signés à l’heure actuelle. À titre d’exemple, mon employeur, Autobus Gil-Ber, n’a pas de contrat signé avec les centres de services scolaire que nous desservons et il devra négocier prochainement chaque circuit. Rien n’est donc réglé et il se peut fort bien que des transporteurs refusent de signer certains contrats », souligne Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la FEESP-CSN.

Des informations diffusées dans les médias laissaient croire que des grèves étaient possibles dans le secteur alors que la grande majorité des syndicats ne sont pas en négociation avec leur employeur et que de ce fait, ils n’ont pas le droit de grève. Il a même été question de grève des transporteurs alors que les employeurs n’ont jamais eu le droit de grève.

« Dans les faits, l’expression « entente de principe » réfère à un document qui contient des clauses sur lesquelles les parties se sont entendues et qui les engagent légalement. Or, l’entente entre le gouvernement et la FTA n’engage pas du tout les transporteurs. Au mieux, celle-ci sert de guide qui permettra à chaque transporteur de négocier ses contrats. Et le plus important, même si les conductrices et conducteurs souhaitent vivement une bonification importante de leurs salaires, elles et ils n’ont rien à voir ou à dire dans ce processus » de conclure madame Dubé.

La présidente du Secteur transport scolaire a diffusé une vidéo sur sa page Facebook visant publiquement à rectifier les faits : https://www.facebook.com/STS.FEESP.CSN/videos/5661815727239114

Les employé-es de bureau du cimetière Notre-Dame-des-Neiges font la grève

Le Syndicat des employé-es de bureau du cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN a exercé son droit de grève ce matin pour protester contre la suspension de cinq jours de son président, Éric Dufault.

Selon le syndicat, Éric Dufault est un employé modèle qui n’a aucun avis disciplinaire à son dossier. Le syndicat estime que sa suspension est directement liée à son rôle de représentant syndical.

Récemment, le syndicat des employé-es de bureau a adopté un mandat de grève de cinq jours. Les employé-es ne seront donc pas au travail pour toute la journée du 19 juillet 2022.

Une deuxième suspension « arbitraire »
« Cette deuxième suspension arbitraire d’une durée d’une semaine ne fait que détériorer le climat de travail au cimetière cet été », a déclaré Chantal Ide, première vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

Sans contrat depuis cinq ans, les employé-es souhaitent améliorer leurs conditions de travail et obtenir des augmentations salariales, mais l’employeur se montre peu enclin à négocier, précise-t-elle.

« Les conditions de travail du personnel sont difficiles, ajoute Simon-Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de service publics–CSN. Et les plaintes s’accumulent pour dénoncer le piètre entretien du cimetière causé par la suppression de nombreux postes de travail. Premiers répondants pour les familles des personnes qui reposent au cimetière, les employé-es de bureau du cimetière doivent composer avec des clients très insatisfaits de l’administration de la Fabrique de la paroisse Notre-Dame. »

Le syndicat local a deux demandes claires : l’administration doit travailler à restaurer un climat de travail sain dénué d’intimidation, et l’employeur doit consacrer son énergie à négocier le renouvellement de la convention collective.

Syndicat régional des employé(es) municipaux de la Mauricie–CSN

À la suite du dépôt d’une requête en accréditation auprès du Tribunal administratif du travail, le 6 juillet 2021, le Syndicat régional des employé(es) municipaux de la Mauricie–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les pompiers salariés au sens du Code du travail »

Ce groupe de travailleurs a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN.

Cette nouvelle section du Syndicat régional des employé(es) municipaux de la Mauricie–CSN sera affiliée à la Fédération des employées et employés des services publics, au Conseil central du Coeur du Québec–CSN et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.