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Heureux règlement chez BDI Transport à Amos

Les travailleuses et travailleurs de BDI Transport à Amos en Abitibi se réjouissent de la conclusion d’une entente de principe qui leur vaudra une augmentation de salaire de 20 à 25 % au cours des cinq prochaines années.

Le renouvellement de la convention collective a nécessité seulement une dizaine de rencontres étalées sur quatre mois de négociations. C’est un heureux dénouement pour une négociation conclue sans conflit de travail.

Le Syndicat des employé-es de Ben Deshaies – CSN (Section BDI Transport) se dit « satisfait de ce bon règlement », explique Laurent Martineau, conseiller syndical de la Fédération du commerce (FC–CSN). D’ailleurs, l’entente de principe a été ratifiée à l’unanimité, mercredi dernier, par les membres du syndicat.

Au sommet de l’échelle (cinq ans), le salaire horaire passera donc de 23,68 $ à 28,63 $ en 2026. Tous les employé-es qui comptent quatre années et moins de service recevront dès cette année une majoration de 1,90 $ l’heure.

« Plus aucun employé ne sera payé en bas de 18 $ l’heure », souligne Laurent Martineau, rappelant par le fait même que la CSN vise ce plancher minimum pour tous les travailleuses et travailleurs du Québec.

« Un des principaux objectifs des membres concernait surtout les questions d’ordre financières, en cette période où le coût de la vie augmente rapidement, ajoute le président du syndicat local, Daniel St-Hilaire. Avec la bonification significative du salaire, l’objectif est atteint. Pour l’employeur, c’est une prise de conscience des réalités du marché du travail pour attirer et conserver la main-d’œuvre. C’est un grand pas en avant. »

De son côté, le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec (CCATNQ–CSN), Félix-Antoine Lafleur, s’est réjoui lui aussi « du dénouement positif de cette négociation ».

« Il était essentiel de reconnaître l’importance du travail des salarié-es. Ce dénouement démontre également qu’il est possible, lorsque l’employeur reconnaît le contexte actuel de la main-d’œuvre et agit en conséquence, de conclure un contrat de travail dans un climat de collaboration. »

L’automne dernier, les employés d’entrepôt de Ben Deshaies avaient obtenu eux aussi une majoration salariale de 24,8 %, leur assurant un salaire d’entrée de 20,75 $.

La section du syndicat, BDI Transport, compte 31 employé-es, chauffeurs et chauffeuses, mécaniciens et mécaniciennes, gareurs et aides-livreurs de la filiale de transport du grossiste Ben Deshaies, une entreprise qui distribue plus de 40 000 produits aux détaillants de l’Abitibi-Témiscamingue.

Les employés de Ben Deshaies inc. et BDI Transport inc. renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale le 20 juin dernier, les travailleuses et les travailleurs des compagnies Ben Deshaies inc. et BDI Transport inc. se sont prononcés à quatre-vingt-seize pour cent (96 %) en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de cinq ans, le contrat de travail de ces quelque 260 syndiqué-es, membres du Syndicat des employé-es de Ben Deshaies-CSN, affilié à la Fédération du commerce-CSN, prévoit des augmentations de salaire satisfaisantes. À titre d’exemple, le taux horaire à l’échelon maximal d’un commis de bureau classe 1 passe de 16,97 $ à 20,37 $ en janvier 2020. Un commis d’entrepôt voit son salaire passer de 16,27 $ l’heure à 19,67 $ en janvier 2020. Comme dernier exemple, un chauffeur-livreur de camion-remorque classe 1 verra son salaire passer de 19,82 $ l’heure à 23,22 $ en janvier 2020. Ce qui représente, en moyenne, des augmentations salariales entre trois et quatre pour cent par année.

Autres gains

Les employé-es enregistrent également des gains au chapitre des droits syndicaux, du régime de retraite, l’amélioration des bonis de Noël, des congés de maladie, etc.

Régime retraite

Un des plus grands gains de cette négociation, les employé-es ont obtenu leur premier régime de retraite simplifié à cotisation égale de l’employeur et des employés. Les employé-es verront également leur régime de retraite bonifié dès l’année 2017.

Congé de maladie

Les syndiqué-es ont aussi obtenu des gains au chapitre des congés de maladie. Désormais, ils jouiront de leur septième journée de maladie après huit ans d’ancienneté et de leur huitième journée de maladie après treize ans d’ancienneté.

Déclaration

Appelée à commenter, la présidente du syndicat, Christiane Côté, a déclaré : « Nous sommes très fiers d’avoir instauré notre premier régime de retraire. Grâce à la solidarité de nos membres, nous avons atteint nos objectifs, tant normatifs que salariaux. Un gros merci à notre comité de négociation qui s’est dévoué à la cause et à nos compagnons de travail pour leur solidarité.»

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.