Le fonds des héros : une autre rebuffade de Paul Martin aux premiers intervenants des pénitenciers canadiens
Aujourd’hui, les agentes et les agents correctionnels fédéraux sont indignés d’être exclus par le premier ministre Paul Martin d’un « fonds des héros » destiné à compenser les familles des professionnels morts en protégeant la sécurité publique.
Le fonds, comme il était décrit par Monsieur Martin à Niagara Falls, donnerait un bénéfice de 250 000 $ à la famille d’un pompier, un agent de police, ambulancier-secouriste ou d’un travailleur médical qui est mort au travail.
« Nous sommes satisfaits que le premier ministre ait pensé aux familles de ces professionnels lorsqu’une tragédie survient – ils le méritent », a dit Sylvain Martel, le président national du Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN).
« Mais, encore une fois, par omission ou volontairement, M. Martin a oublié les 6 000 femmes et hommes qui protègent le public chaque jour dans les prisons canadiennes au risque de leurs vies. »
L’an dernier, des douzaines d’agent(e)s correctionnels ont subi des blessures lors d’assauts violents par des détenus. L’oubli de Paul Martin d’inclure les agents correctionnels au fonds, les insulte. De plus, le gouvernement de Paul Martin a failli de négocier une convention collective avec ses agents correctionnels fédéraux pendant près de quatre ans. Les questions sur la table incluent les outils de sécurité, la formation et un revenu décent de retraite. « M. Martin a trouvé de l’argent aujourd’hui pour « les moyens, la formation et l’aide », a observé Sylvain Martel. Il a raison quand il dit que ces travailleurs « ont droit à notre reconnaissance » et à « notre appui ». Mais son gouvernement nous a refusé les moyens et la formation que nous revendiquons depuis des années. Quelle reconnaissance ! Quel appui ! »
Source : UCCO-SACC-CSN – 13 janvier 2006
Pour renseignements : Lyle Stewart, UCCO-SACC-CSN, (514) 796-2066