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17 septembre 2004 – L’argent de la santé doit aller à la santé

L’argent de la santé doit aller à la santé

La fourberie de Jean Charest atteint des sommets, selon la CSN

« Le consensus sur la santé et les services sociaux était pourtant clair : l’argent doit aller à la santé. Jean Charest a floué la population ainsi que les tous les acteurs du milieu de la santé et des services sociaux qui ont réitéré le consensus québécois quelques jours avant la conférence fédérale-provinciale. La CSN est outrée. » C’est en ces termes que la vice-présidente de la CSN et responsable du dossier de la santé, Denise Boucher a réagi aux propos du premier ministre qui accordait hier une entrevue à l’émission Le Point, sur les ondes de Radio-Canada, lequel accusait les gens de faire un faux débat sur cette question.

« Au cours de cette rencontre avec le monde de la santé et des services sociaux, jamais il n’a été question de dépenser l’argent ailleurs. Si Jean Charest avait dévoilé ses intentions, il n’aurait pas obtenu de consensus sur cette question », de constater Denise Boucher.

La vice-présidente de la CSN rappelle que les besoins sont urgents et criants. « Des personnes âgées sont laissées à elles-mêmes et languissent sur les listes d’attente pour obtenir des soins à domicile. Les jeunes des centres jeunesse ont crié récemment leur détresse dans une enquête. Des gens atteints de cancer ou en attente d’une chirurgie font toujours la queue et attendent leur tour ! »

« Cela fait dix ans qu’on attend une consolidation des soins de première ligne, des soins à domicile et des soins à la jeunesse. Le premier ministre a le devoir et la responsabilité de verser l’argent du fédéral dans la santé et les services sociaux », de poursuivre Denise Boucher.

« Nous avons beaucoup de difficulté à suivre la logique de ce gouvernement. Primo : les 2,2 milliards d’argent neuf versés à la santé et aux services sociaux par le gouvernement depuis son accession au pouvoir proviennent essentiellement du fédéral. Secondo : le cadre financier du Parti libéral prévoyait des réinvestissements majeurs en santé, mais aussi le désengagement de l’État et des baisses d’impôt. Le plan libéral prévoyait donc déjà que l’ensemble des ministères, sauf ceux de la santé et de l’éducation, allaient écoper puisque c’est un gel des budgets qui était prévu. Tertio : le gouvernement impute ses difficultés financières au manque à gagner de la péréquation. Il semble clair que ce manque à gagner pour les autres missions de l’État relève beaucoup plus de la prochaine conférence fédérale-provinciale sur le déséquilibre fiscal, prévu le 26 octobre prochain. »

Denise Boucher réitère l’appel lancé hier par la présidente de la CSN. « Nous invitons le premier ministre à s’engager devant la population du Québec à renoncer pour la prochaine année à ses projets de baisses d’impôt et à injecter les sommes du fédéral dans le réseau de la santé et des services sociaux, tel qu’il était prévu par le consensus établi au Québec. »

À la veille d’une commission parlementaire sur un projet de loi sur les partenariats public-privé, la CSN invite également le premier ministre à inscrire dans la législation québécoise les grands principes définis par la loi canadienne sur la santé, accessibilité, universalité, caractère public et gratuité.


Source : CSN – 17-09-2004

Pour renseignements : Michelle Filteau : directrice du Service des communications de la CSN tél. : (514) 598-2155



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