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27 novembre 2003 – Réaction de la CSN aux statistiques de l’ISQ

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27 novembre 2003 – Réaction de la CSN aux statistiques de l’ISQ

Réaction de la CSN aux statistiques de l’ISQ : ça suffit de faire payer les compressions par les employé-es des services publics !

À l’aube d’une importante négociation dans le secteur public, les comparaisons salarialesde l’Institut de la statistique du Québec confirment la pertinence des revendications des salarié-es de l’État. En 2003, leur salaire est de 10,3 % plus bas que celui de l’ensemble des autres salarié-es québécois. Si on compare la rémunération globale, ce qui inclut principalement les salaires, les avantages sociaux et les heures de travail, les employé-es de l’administration québécoise accusent, encore là, un retard de 6,8 % par rapport à celle de l’ensemble des autres salarié-es québécois. Et si on découpe les statistiques entre le privé (syndiqué et non-syndiqué) et les salarié-es de l’administration québécoise (fonction publique, commissions scolaires, cégeps, santé et services sociaux), cette année vient consacrer un écart négatif pour les employé-es de l’État de 3,5 % pour la rémunération globale.

La CSN considère que ce décalage est inadmissible. Les employé-es du secteur public ont fait les frais des périodes de compression, durement ressenties, entre autres, dans les réseaux de la santé, des services sociaux et de l’éducation. Les conventions collectives dans le secteur public sont échues depuis le 30 juin dernier. Rappelons qu’elles avaient été prolongées d’un an pour permettre le règlement de l’équité salariale que Monique Jérôme-Forget laisse lamentablement traîner. Une majorité des travailleurs de l’État sont des travailleuses ! Selon Louis Roy, premier vice-président de la CSN, responsable des négociations pour ce secteur, « les demandes salariales des syndiqué-es du secteur public n’ont rien d’abusif : elles permettraient de commencer à rattraper ce retard inacceptable. Nos membres sont à l’étape d’être consultés sur l’ensemble de nos demandes de la table centrale. Nous voulons les déposer en décembre auprès d’un état-employeur qui nous semble très hostile aux syndicats et aux employés du secteur public ». Et Louis Roy ajoute, « nous espérons que le gouvernement comprendra que nos batailles syndicales sont là pour améliorer les conditions de travail de nos membres, qui font partie de la classe moyenne qu’il prétend défendre. Elles sont aussi partie prenante d’une lutte plus large pour la sauvegarde et l’amélioration des services publics ». Le salaire moyen d’une personne oeuvrant dans le secteur public est de 25 500 $ dans la santé, de 28  000  $ dans les commissions scolaires et de 29  000  $ dans les cégeps.

Louis Roy soutient que les membres CSN sont déterminés à ne pas laisser le gouvernement Charest poursuivre son oeuvre de démolition qui se traduit dans le secteur de la santé, notamment, par les projets de loi  25 et 30. Les changements de structure proposés par le ministre de la Santé, Philippe Couillard, sont des pièces maîtresses pour faciliter le recours à la sous-traitance. Ces deux projets de loi sont les compléments directs (et dangereux) au projet de loi 31 visant à modifier le Code du travail. Cela se traduirait dans l’ensemble des services publics et parapublics par une précarité accrue des emplois, des baisses de salaire, une perte du contrôle public des services et de l’expertise, et une diminution globale de la qualité des services à la population.

Bien que les comparaisons salariales de l’Institut de la statistique du Québec démontrent la gravité de la dégradation des conditions de travail dans le secteur public, la CSN considère toujours que ces études comportent des faiblesses méthodologiques. Ainsi, comme l’Institut utilise la méthode des emplois repères, plusieurs titres d’emplois du secteur public, qui ne trouvent pas d’équivalent dans le secteur privé, sont exclus de ses statistiques. Le rapport s’appuie sur une enquête qui concerne moins de 20  % des effectifs du secteur public. Il est donc utile de souligner les réserves de la CSN quant à ces « trous » de la recherche.

La CSN représente 150 000 travailleuses et travailleurs dans la santé, les services sociaux, l’éducation et les organismes gouvernementaux. Plus d’informations sont disponibles à www.secteurpublic.info, en particulier dans la section Négo-La CSN, une force incontournable.


Source : CSN – 27-11-2003

Pour renseignements : Sylvie Joly, Responsable de l’information, Comité de coordination des négociations des secteurs public et parapublic CSN, (514) 598-2428, cell (514) 605-0766

   


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