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École féministe syndicale

Crédit photo : Anne-Marie Gareau
Crédit photo : Anne-Marie Gareau

Approfondir, débattre, partager et lutter

Sur le thème « Solidarité et sororité », la Confédération des syndicats nationaux (CSN) a tenu une première édition de son École féministe syndicale les 23 et 24 mars derniers, à Montréal. Cette activité de deux jours a permis à 75 participantes d’en apprendre davantage sur plusieurs questions relevant des luttes syndicales féministes.

« Solidarité et sororité, ce sont deux mots puissants et forts de sens. La solidarité, c’est l’épine dorsale du mouvement syndical, l’élément central de notre action à la CSN, a souligné d’entrée de jeu la secrétaire générale de la CSN, Nathalie Arguin. La sororité réfère à la solidarité féministe qui nous unit dans les luttes pour de meilleures conditions de vie et de travail. Ici aujourd’hui, nous sommes des sœurs d’action et des sœurs de lutte. Notre sororité et notre solidarité nous permettront d’atteindre l’égalité et de continuer à combattre les discriminations », a illustré Mme Arguin, responsable politique du dossier de la condition féminine.

« Cette première édition de l’École féministe syndicale à la CSN, c’est un jalon de plus que nous mettons en place pour nous outiller, nous former, nous informer, nous réseauter et nous engager à poursuivre nos luttes pour la défense des droits des femmes et la promotion de leur place dans la société, sur le marché du travail et aussi, bien sûr, dans toute la CSN, a expliqué la présidente de la CSN, Caroline Senneville. C’est la somme de chacune d’entre nous qui forme un mouvement uni et combatif. Par son réseau de féministes déterminées et fortes, la CSN rayonne partout au Québec », a soutenu la syndicaliste engagée, deuxième femme à la tête de la CSN en plus de 100 ans d’histoire.

D’ailleurs, la présidente a participé à un panel de discussion sur la place des femmes dans la sphère publique, animé par Nathalie Arguin. À cette occasion, les deux dirigeantes étaient accompagnées de trois autres femmes inspirantes, aux fonctions extrêmement différentes, mais qui ont toutes brisé des plafonds de verre : la ministre fédérale des Sports, Pascale St-Onge, la cheffe de la direction de Promutuel Assurance, Geneviève Fortier ainsi que Camille Chai, animatrice télé et radio, conférencière et championne d’escrime paralympique.

Luttes de toutes les époques
L’ancienne présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, a également pris part à l’événement afin d’aborder l’histoire des luttes féministes à la centrale syndicale. Mme Carbonneau a elle-même écrit une page d’histoire en devenant la première femme à diriger l’organisation en 2002. Par la suite, les participantes ont eu la chance d’assister à deux ateliers à propos de sujets toujours d’actualité : la prostitution et l’avortement.

Lors de la seconde journée, les militantes ont pu en apprendre davantage au sujet de la situation des femmes sur le marché du travail et à la retraite grâce à une conférence d’Eve-Lyne Couturier, de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS). Puis, Marie-Ève Pinard, coordonnatrice au Service de soutien à la négociation de la CSN, a vulgarisé le concept d’équité salariale.

Finalement, l’école s’est conclue sur une note émouvante lors de deux présentations et d’un témoignage touchant et inspirant sur le thème « Comprendre et agir contre la violence conjugale en contexte de travail ».

Aux dires des participantes, ces deux jours d’échanges, de réseautage, de solidarité et de sororité furent un succès et l’École féministe syndicale se doit d’être répétée.

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