Caroline Senneville: après 100 ans de combat, cap sur une vision d’avenir

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

Du même SUJET

50 ans de luttes conjointes : les syndicats demandent toujours le respect

50 ans de luttes conjointes : les syndicats demandent toujours le respect

La négociation du secteur public battant son plein, la CSN a voulu souligner les 50 ans…
FIERS BÂTISSEURS DEPUIS 100 ANS

FIERS BÂTISSEURS DEPUIS 100 ANS

Réunis en congrès ces trois derniers jours à Montréal, les délégué-es membres de la CSN–Construction, affiliée…
Des avancées spectaculaires malgré les embûches

Des avancées spectaculaires malgré les embûches

Les négociations dans le secteur public et parapublic voient le jour au début des années 1960. Alors…
L'histoire de la CSN–Construction est intimement liée à celle de la CSN

L'histoire de la CSN–Construction est intimement liée à celle de la CSN

La FCMB est donc créée par des unions de métiers de Montréal, de Hull et de…
Prendre la route, tout ce temps

Prendre la route, tout ce temps

Chauffeuse d’autobus depuis vingt ans, Hélène Fortin n’a pas connu toutes les tempêtes rencontrées par son…
Là où l’action syndicale tire des leçons de l’histoire

Là où l’action syndicale tire des leçons de l’histoire

Peut-on agir sur le plan syndical sans mémoire historique ? Peut-être, mais les avancées marquantes des luttes…

Caroline Senneville: après 100 ans de combat, cap sur une vision d’avenir

Vingt-cinq ans de militantisme au sein de la CSN, dont les quatre dernières comme vice-présidente responsable de la négociation du secteur public, ont enraciné profondément en Caroline Senneville les valeurs fondatrices de notre centrale syndicale : une solidarité large et l’amélioration des conditions de travail et de vie. C’est donc avec cet ancrage et ce bagage d’expérience colossale que la nouvelle présidente souhaite propulser le mouvement vers l’avenir.

Avant même de se retrousser les manches, Caroline Senneville exprime sa gratitude. « Merci à celles et ceux qui m’ont appuyée. Je ressens une grande fierté d’accéder à la présidence de notre mouvement. C’est à la fois un défi exaltant, mais lourd de responsabilités. Merci aussi à la militante engagée Ann Gingras qui avait déposé sa candidature. Je remercie enfin l’inspirant président et ami Jacques Létourneau, qui a su mener nos batailles avec éloquence et efficacité depuis octobre 2012. »

Proche du terrain, la nouvelle présidente veut rapidement visiter les militantes et les militants, comme elle le faisait en tant que membre du Syndicat des professeures et professeurs du Cégep de Limoilou et ensuite comme présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ–CSN). « Je suis une fille d’équipe et je souhaite exercer un leadership positif et rassembleur. Je veux être proche des membres, aller à votre rencontre. Pas juste pour prononcer des discours et parler, mais aussi pour vous écouter. »

Consciente de la grandeur et de la complexité du défi qu’elle s’apprête à relever, celle qui n’a pas peur du débat et du choc des idées s’engage à promouvoir un syndicalisme d’ouverture et inclusif qui rend la CSN plus forte. Caroline Senneville s’inscrit en faux contre le corporatisme syndical, qui gagne du terrain. « Se solidariser, ensemble, peu importe notre revenu, notre emploi ou notre champ de compétence, c’est soulever une lame de fond qui influence les politiques et change concrètement la qualité de vie de tous les membres et de l’ensemble de la société. C’est ça, pour moi, la CSN ».

Pour déployer pleinement la capacité d’action de la CSN, la nouvelle présidente veut travailler à une meilleure cohésion interne du mouvement. Elle veut miser sur la complémentarité des forces vives que sont les militantes et les militants des syndicats, les dirigeantes et les dirigeants des fédérations et des conseils centraux, le comité exécutif de la CSN et évidemment ses salarié-es, dont l’expertise fait la richesse de la centrale.

« Rappelons-nous que nos adversaires, ce sont les gouvernements populistes et conservateurs, les patrons véreux, les racistes, les homophobes, les misogynes. Notre adversaire c’est un système économique qui use et abuse de toutes les ressources, dont les ressources humaines. »

Bon mandat Caroline Senneville !

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket