Conflit de travail à Radio Nord – Radio Nord doit cesser son cinéma !

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Conflit de travail à Radio Nord – Radio Nord doit cesser son cinéma !

Conflit de travail à Radio Nord

Radio Nord doit cesser son cinéma !

Plus de 70 voitures ont défilé dans les rues de Rouyn-Noranda pour souligner le premier anniversaire de grève des employé-es syndiqué-es de Radio Nord Communications.

Par ce geste, les manifestants ont voulu rappeler que 60 professionnels des communications ne peuvent exercer leur métier depuis le 25 octobre 2002. Ils ont également souligné, par la même occasion, l’ouverture de la 22ième édition du Festival du Cinéma International en Abitibi-Témiscamingue… qu’ils ne couvriront pas pour la deuxième année consécutive.

Les syndiqués n’ont pas choisi le festival comme cible, puisque l’événement coïncidait avec leur premier anniversaire de grève. Ce rassemblement d’envergure, commandité par Radio Nord Communications, est une belle occasion de rappeler, aux commerçants et aux organismes qui s’associent avec une entreprise en grève, qu’ils contribuent à étirer le conflit inutilement. La compagnie tente plutôt de redorer son blason en les prenant en otage !

Action ! On tourne… en rond !

Les employés mettent en garde les organisateurs du festival contre leur « généreux » bienfaiteur, qui a investi plus que jamais pour cette 22ème édition. Paradoxalement, cette entreprise, qui prive 150 000 personnes d’information télévisuelle depuis un an, n’a cessé de réduire sa couverture journalistique du festival depuis 2000.

Pour l’équipe syndiquée de Radio Nord, le festival a toujours représenté l’événement attendu de l’année par les journalistes, les caméramen, les réalisateurs, les monteurs et les animateur, qui devaient toutefois se battre de plus en plus afin d’assurer une couverture professionnelle. En 2002, juste avant le débrayage, les employés ont crié leur ras-le-bol à l’entreprise qui leur donnait de moins en moins de moyens pour faire leur travail et qui réduisait largement leur présence au festival.

Bande-annonce… trompeuse !

Méfiez-vous de ce commanditaire pour qui l’intérêt régional est secondaire et qui ne partage pas du tout votre vision, soit celle d’arriver à mobiliser toute une population dans un objectif commun, soit de mettre la région au premier-plan grâce à son accueil, sa chaleur et sa simplicité.

Quand la réalité dépasse la fiction !

Selon la présidente de la FNC, Chantale Larouche, « Radio Nord Communications a une mauvaise approche pour régler le conflit. L’entreprise est totalement déconnectée de ce qu’est un syndicat et de ce qui se vit ailleurs dans le monde des communications. » Madame Larouche affirme que Radio Nord ne vit que pour ses intérêts économiques et néglige la population de l’Abitibi-Témiscamingue tout en ayant du mépris face à ses employés. 

Pour sa part, la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, demande à Radio Nord de s’interroger sur ses relations de travail et sur sa mission sociale. « Radio Nord est né ici, a grandi ici et a profité du travail des gens de l’Abitibi-Témiscamingue. Aujourd’hui, cette même entreprise ne cesse de creuser l’écart qui nous éloigne d’un règlement. » Claudette Carbonneau invite la population et les gens d’affaires de la région à faire pression sur l’entreprise pour trouver une issue à ce deuxième conflit de travail en moins de cinq ans.

Les employés syndiqués demandent à tous les spectateurs du Festival de HUER lorsqu’ils entendront le nom de RADIO NORD


Source : SECAT-CSN  – 25-10-2003

Pour renseignements : Local de grève : (819) 762-5488 André Anglehart, président : (819) 763-1518 Courrier : courrier@secat.levillage.org Site Internet et Radio Libre du SECAT : http://secat.levillage.org

   


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