De nombreuses voix s’élèvent pour demander la reprise des pourparlers avec trois épiceries Loblaw en conflit de travail

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La solidarité en Abitibi-Témiscamingue : Une histoire d'amour

De nombreuses voix s’élèvent pour demander la reprise des pourparlers avec trois épiceries Loblaw en conflit de travail

À la veille de la Saint-Valentin, des voix importantes se solidarisent afin de livrer un message clair à la chaîne alimentaire Loblaw : C’est le temps de revenir à la table de négociation. C’était le consensus aujourd’hui de plusieurs organisations et élus de l’Abitibi-Témiscamingue, qui ont ajouté leurs voix à celles des syndiqué-es CSN. Tous exigent de la chaîne alimentaire torontoise qu’elle reprenne les négociations afin de résoudre les longs conflits de travail dans trois épiceries Loblaw de la région.

Des lock-outés, des grévistes et d’autres militants de la CSN (en particulier, les grévistes de l’Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe) distribuent aujourd’hui des chocolats et des cartes de Saint-Valentin au public dans le centre-ville de Rouyn-Noranda. Les cartes suggèrent à la population de communiquer avec le service à la clientèle de Loblaw (au 1 888 495-5111 ou par courriel au customerservice@loblaws.ca) afin de les inviter à revenir à la table.

Le Maxi de Rouyn-Noranda est en lock-out depuis août 2012. Le Provigo de Témiscaming est en lock-out depuis décembre 2012. Le Loblaws de Rouyn-Noranda est en grève depuis juin 2013. À l’heure actuelle, il n’y a aucune négociation en lien avec ces trois conflits de travail.

« Ce ne sont pas que les salarié-es qui sont atteints par ces conflits de travail », a observé Donald Rheault, le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec (CSN) en conférence de presse, ce matin, à Rouyn-Noranda.

« Les consommateurs qui paient plus cher ou qui sont contraints de voyager sur de longues distances afin de faire leur épicerie le sont aussi. Les producteurs agricoles qui perdent du pouvoir de négociation face aux gros détaillants le sont également. Ainsi, le refus obstiné de Loblaw à négocier des conventions collectives justes et raisonnables a des impacts sur toute l’économie de l’Abitibi-Témiscamingue. »

Parmi les signataires d’une lettre au président de Loblaw, Vincente Trius, demandant la reprise des négociations :

• Réseau Vigilance (regroupement régional de plusieurs organismes communautaires, syndicaux et féministes, représentant près de 30 000 personnes) • L’Union des producteurs agricoles (UPA) de l’Abitibi-Témiscamingue • Madame Christine Moore, députée fédérale de la circonscription de l’Abitibi-Témiscamingue • Monsieur David Maden, conseiller régional de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) • Monsieur Réal Fortier, président régional, par intérim, du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ)

À ceux-là se joint la Fédération du commerce – CSN, qui représente 32 500 travailleuses et travailleurs au Québec.

« À la Saint-Valentin, nous exprimons notre amour, nous aussi, pour ces travailleuses et ces travailleurs courageux, a commenté le président de la fédération, Serge Fournier. Ils sont en lutte pour améliorer les conditions de travail de l’ensemble de leurs collègues de travail. Il n’y a pas plus belle expression d’amour que la solidarité et la Fédération du commerce restera solidaire avec eux tout au long de ces conflits de travail. »

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