Des milliers de signatures pour appuyer les tuteurs et les tutrices

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

Du même SUJET

La Fabrique Notre-Dame doit ouvrir les portes de son cimetière aux familles

La Fabrique Notre-Dame doit ouvrir les portes de son cimetière aux familles

Aujourd’hui 18 mars, les membres du Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges…
Les chargé-es de cours de l’UQAR préparent un vote de grève

Les chargé-es de cours de l’UQAR préparent un vote de grève

Devant le dépôt d’offres salariales nettement insuffisantes, les 700 membres du Syndicat des chargées et chargés…
Une entente de principe adoptée à 76 % par les profs de l’UQO

Une entente de principe adoptée à 76 % par les profs de l’UQO

Aujourd’hui, le 15 mars 2023, en assemblée générale, le Syndicat des professeures et professeurs de l’Université…
Les Autobus Matanais en grève ce lundi 13 mars 2023

Les Autobus Matanais en grève ce lundi 13 mars 2023

Comme annoncé le 28 février dernier, les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. déclenchent…
Mini-hôpitaux privés – Un choix idéologique qui minera le réseau public

Mini-hôpitaux privés – Un choix idéologique qui minera le réseau public

Le gouvernement de la CAQ annonce ce matin l’ouverture d’appels d’intérêt auprès des entreprises privées pour…
Vote de grève dans le transport scolaire à Lotbinière

Vote de grève dans le transport scolaire à Lotbinière

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire de la région de Lotbinière–CSN a…

Privatisation partielle de l’Université TÉLUQ

2018-04-13_teluq-manif-1_CSN

Des milliers de signatures pour appuyer les tuteurs et les tutrices

Alors que l’administration de l’Université TÉLUQ persiste dans l’opération de mises à pied de la presque totalité de ses tuteurs et tutrices, des représentant.es de toutes les universités québécoises sont venus appuyer ce midi le Syndicat des tuteurs et des tutrices de la Télé-université-CSN (STTTU).  La présidente du syndicat, madame Nancy Turgeon, doit rencontrer, à cette occasion, le directeur général, monsieur Martin Noël, à son bureau de la rue du Parvis à Québec pour lui remettre des cartes de protestation signées par près de trois milles étudiant.es, enseignant.es et citoyen.nes.

Cet appui de la communauté a accru la détermination des tuteurs et des tutrices qui s’opposent au transfert de l’encadrement des étudiantes et des étudiants à une entreprise privée, l’Institut MATCI, et à des professeur.es sous contrat et à statut précaire. « Les personnes que nous avons rencontrées ont été estomaquées de la situation. Leur appui a été spontané et inconditionnel. Toutes les signatures ont été récoltées en moins de deux semaines dans les universités » souligne la présidente du syndicat.

L’attitude de la direction de l’université en laisse plusieurs perplexes. Selon Caroline Quesnel, secrétaire générale et trésorière de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQCSN), « l’Université TÉLUQ manque de transparence; elle a, selon nous, négocié de mauvaise foi et violé plusieurs dispositions du Code du travail. Elle a tenté de museler le syndicat par l’envoi de mises en demeure. Elle a choisi la voie juridique pour préserver l’encadrement des étudiantes et des étudiants par un partenaire privé et refuse de s’expliquer. La direction semble oublier qu’elle gère un établissement public financé par des fonds publics. C’est troublant et la situation mérite d’être clarifiée et dénoncée ».

Le syndicat a déposé plusieurs recours contre l’université notamment pour contrer le virage vers la sous-traitance, la précarisation et la désyndicalisation des emplois. Les tribunaux devront se pencher sur les différents litiges au cours des prochains mois ce qui permettra de soulever enfin une partie du voile qui assombrit la réputation de l’Université TÉLUQ.

« Il est tout à fait compréhensible que l’université souhaite se positionner positivement avec l’arrivée du eCampus, mais son attitude envers ses employés d’expérience la place parmi les pires employeurs du Québec. Il y a des limites à mépriser le monde, » souligne Yves Fortin, secrétaire général du  Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCACSN).  « J’ai rarement eu affaire avec un employeur aussi arrogant. Un triste modèle pour les étudiantes et les étudiants de cet établissement » conclut-il.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket