Élections fédérales
Le Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CSN) appelle ses membres et la population à stopper Harper
Pour le Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches CSN, il n’y a pas de doute, il faut stopper le Parti conservateur de Stephen Harper en votant pour la candidate ou le candidat qui a le plus de chances de battre les conservateurs.
Tout en demandant à ses membres et à la population de voter massivement le 14 octobre, le conseil central les invite à soupeser les conséquences qu’aurait l’élection d’un gouvernement conservateur majoritaire, particulièrement pour les travailleuses et les travailleurs, les femmes et les moins nantis de notre société.
Le Parti conservateur est très certainement la formation politique la plus à droite qu’ait connu le Canada depuis des décennies et par la manipulation de l’image et le double discours, il tente de tromper la population sur ses réelles intentions de diminuer radicalement le rôle de l’État pour s’en remettre aux règles du marché comme le vivent douloureusement les États-Unis en ce moment.
Comment peut-on faire confiance à un parti politique qui n’a aucune vision d’avenir préférant subventionner les entreprises qui exploitent les gaz bitumineux, reconnus comme étant une énergie parmi les plus polluantes de la planète, plutôt que d’honorer la signature du Canada aux accords de Kyoto et s’occuper réellement de la qualité de l’environnement.
Aussi, le conseil central s’inquiète vivement des positions des conservateurs qui appuient l’idée de la prison à vie pour les jeunes criminels de 14 ans, la re-criminalisationde l’avortement et, de surcroît, n’ont rien fait pour les milliers de travailleurs licenciés de la forêt et du secteur manufacturier, ainsi que les chômeuses et chômeurs en général.
Par ailleurs, les conservateurs nous répètent à satiété que voter pour leur parti, c’est voter pour le pouvoir. Pourtant, depuis l’élection de 2006, nous n’avons jamais été aussi peu écoutés et les députés n’étaient pas disponibles pour des rencontres, en plus d’être très peu visibles dans la région. Ils sont la voix de leur chef chez nous mais pas notre voix à Ottawa.
Selon le conseil central, la société québécoise a tout à perdre avec l’approche doctrinaire de cette droite conservatrice réformiste qui glorifie l’individu et rejette l’action collective pour mieux contrôler le message et des valeurs qui ne collent pas au Québec que nous connaissons et que nous vivons.
Le Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CSN) regroupe quelque 40 000 membres répartis dans 275 syndicats, et ce, tant dans le secteur privé que le secteur public.
Source : Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CSN) – 6 octobre 2008
Pour renseignements : Ann Gingras, présidente du CCQCA-CSN Té. : 418 573-0080