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Grève de trois jours à l'usine de TLD
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Grève à l’usine TLD de Sherbrooke

Sans contrat de travail depuis le premier avril 2022, les travailleuses et travailleurs de l’usine TLD, spécialisée dans la fabrication d’équipement aéroportuaire, se sont réunis en assemblée générale le 18 août dernier et se sont munis d’une banque de 15 jours de grève à utiliser au moment jugé opportun. Le syndicat avait décidé de laisser la chance à l’employeur de bonifier ses offres lors de la dernière journée de négociation qui s’est tenue le 14 septembre dernier. À la suite de l’impasse qui persiste, les membres exerceront donc trois journées de grève à compter de 7 h le lundi 19 septembre devant l’usine, rue Cabana. 

Pas de débouché à la table de négociation 

Un des enjeux principaux de la négociation est bien évidemment le salaire. Malgré ce qui est présentement offert, des iniquités subsistent entre les salariés « Bien que tout le monde subit les mêmes augmentations du coût de la vie, l’employeur continu à nous présenter des offres qui sont inéquitables entre les membres. De plus, beaucoup de personnes avec de l’expertise quittent le navire pour aller travailler ailleurs, explique Jamieson Savard, président du syndicat des travailleuses et travailleurs de TLD-CSN. Certaines personnes ont quitté l’usine pour d’autres entreprises avec un salaire supérieur de 3 $ à 9 $ de l’heure au bas de l’échelle. » 

Le syndicat ne peut concevoir qu’une entreprise d’envergure internationale comme TLD n’offre qu’un régime de retraite ridicule, dans les plus bas du marché. « Le régime qui est actuellement en place ne nous assure que d’une chose à la retraite : la pauvreté ! Nous méritons un peu plus d’égard et de reconnaissance de la part de notre employeur », poursuit M. Savard. 

Nul n’est sans savoir que le coût de la vie a augmenté de manière phénoménale ces derniers temps et qu’à court terme, il continuera sa croissance. Pour le conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE-CSN), il est impératif d’offrir des emplois de qualité dans la région. « La pérennité d’une entreprise en 2022 passe par la rétention de la main-d’oeuvre. Pour ce faire, il faut impérativement être concurrentiel. On ne peut se permettre d’offrir des salaires non compétitifs, un régime de retraite inadéquat ainsi qu’un nombre de congés personnels qui ne permet pas une vie décente », conclut Denis Beaudin, président du CCSNE-CSN. 

TLD fabrique notamment des tracteurs et des convoyeurs à bagages.

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