Pour le salaire minimum à 15 $ l’heure !

Articles récents

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Réunis en assemblée générale jeudi soir, les 1600 auxiliaires d’enseignement de l’Université McGill ont mis fin à…
Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

La CSN s’inquiète de l’avenir de Produits Forestiers Petit Paris à Saint-Ludger-de-Milot, au Lac-Saint-Jean. L’entreprise pourrait…
Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Nous apprenions dernièrement par les réseaux sociaux qu’une nouvelle clinique de médecine privée allait ouvrir à…
Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Confinés au seuil du salaire minimum, les employé-es de la résidence pour aîné-es Le Dufresne dénoncent…
À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

Après des mois de négociation, les enseignantes et les enseignants de l’école de langues ILSC–Montréal lancent…
Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

La CSN salue les augmentations d’impôt sur les gains en capital de plus de 250 000 $.…

Journée internationale des travailleuses et travailleurs

Photo : Michel Giroux
Photo : Michel Giroux

Pour le salaire minimum à 15 $ l’heure !

À la veille de la Journée internationale des travailleuses et travailleurs, les membres de la campagne 5-10-15, dont la CSN est membre, sont catégoriques : la hausse de 50 cents prévue au salaire minimum à compter de demain est nettement insuffisante pour permettre aux travailleuses et travailleurs les plus démunis de se sortir de la pauvreté.

Lisez la déclaration de la Confédération syndicale internationale à l’occasion du 1er mai, Fête internationale des travailleuses et des travailleurs.

L’une des revendications de la campagne 5-10-15, soit la hausse du salaire minimum à 15 $ l’heure, rallie une majorité d’organisations de la société civile. Cette année, le thème retenu par la Coalition du 1er mai, qui rassemble des groupes communautaires, des associations étudiantes et des organisations syndicales, fait écho à cette revendication. Ainsi, la plupart des activités qui se tiendront partout au Québec à l’occasion de la Journée internationale des travailleuses et travailleurs se feront sous le thème « Le travail, pas à n’importe quel prix ! ». La campagne 5-10-15 appelle d’ailleurs la population à prendre part en grand nombre à ces activités.

Contrer les épouvantails du patronat
« Travailler à temps plein au salaire minimum signifie, pour plus de 210 000 personnes au Québec, qu’elles sont emprisonnées dans la pauvreté et doivent compter sur les banques alimentaires pour joindre les deux bouts », soutient Virginie Larivière, co-porte-parole de la campagne 5-10-15, qui précise que près d’un million de travailleuses et travailleurs verraient une amélioration importante de leurs conditions de vie si le salaire minimum était haussé à 15 $ l’heure.

« Certains considèrent cette mesure sous un angle strictement comptable alors qu’il s’agit de lutter contre l’exploitation, les inégalités économiques et la précarisation de l’emploi », ajoute Mélanie Gauvin, également co-porte-parole de la campagne. « Plutôt que de brandir des épouvantails, le patronat et le gouvernement devraient reconnaître ses effets structurants pour l’ensemble de la société québécoise. »

La campagne 5-10-15 estime que l’on peut aussi envisager cette mesure dans une perspective de développement économique. L’augmentation du salaire minimum offre de multiples avantages pour les entreprises qui y adhèrent. Le fait d’accorder des salaires décents favorise le développement de meilleures relations de travail, une productivité accrue et une stabilité dans l’emploi. De meilleurs salaires peuvent aussi amener les entreprises à déployer de nouvelles stratégies, notamment en innovant au plan technologique, les rendant ainsi plus compétitives.

Par ailleurs, l’augmentation du pouvoir d’achat de ces travailleuses et travailleurs aurait aussi des impacts bénéfiques sur l’économie en général.

« Nous allons continuer à marteler notre message : il faut se mobiliser collectivement en faveur du salaire minimum à 15 $ l’heure et faire valoir les avantages que cela comporte tant pour les travailleuses et travailleurs que pour l’économie du Québec », concluent les deux représentantes de la campagne.

À propos
Lancée le 7 octobre 2016, la campagne 5-10-15 revendique le droit d’obtenir son horaire de travail 5 jours à l’avance, de disposer de 10 jours de congé payé par année pour maladie ou responsabilités familiales et de gagner un salaire minimum de 15 $ l’heure.

Membres : le Front de défense des non-syndiquéEs, le Collectif pour un Québec sans pauvreté, la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) et le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).

cinqdixquinze.org; FB : Campagne 5-10-15

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Le Point syndical  automne 2023