La fermeture du Loews Le Concorde ne signifie pas la fin de la vocation hôtelière de l’édifice

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La CSN collabore pour trouver un nouvel acquéreur

La fermeture du Loews Le Concorde ne signifie pas la fin de la vocation hôtelière de l’édifice

À l’occasion d’un point de presse, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Loews Le Concorde (CSN), le Conseil central Québec-Chaudière-Appalaches (CSN), la Fédération du commerce (CSN) et la Confédération des syndicats nationaux (CSN) ont fait part de leur bilan et de leurs perspectives au lendemain de la fermeture de l’immeuble iconique du centre-ville de Québec. La CSN s’active avec différents partenaires pour préserver la vocation hôtelière de l’édifice et accompagne les travailleuses et les travailleurs dans cette épreuve.

Pour Jacques Fortin, président du syndicat des travailleuses et des travailleurs, c’est un jour de deuil pour les 230 employé-es. « Le Loews, c’est plus qu’un simple emploi. C’est une famille, une vie. 70 % des employé-es avaient plus de dix ans de loyaux services au sein de l’institution hôtelière ! Les gens qui y travaillaient sont compétents, passionnés par leur métier, et ont contribué à fidéliser la clientèle. Sans contredit, ils ont bâti la réputation internationale du Loews », a affirmé le président, le cœur gros. Il rappelle qu’en 40 ans (la bannière Loews Le Concorde allait souffler ses 40 bougies en avril de cette année), plus de 6 millions de gens ont passé les portes de l’édifice au restaurant tournant. « Imaginez ! Nous avons carrément vu vieillir d’année en année des clients arrivés tout jeune chez nous. » Plusieurs appels ont d’ailleurs été reçus dans les deux dernières semaines de la part de fidèles clients, qui tenaient à saluer les employé-es avec lesquels ils ont partagé de merveilleux souvenirs.

« La ville de Québec ne peut pas se permettre de perdre cet hôtel. Le maire, tout comme une série d’acteurs socioéconomiques, l’a bien compris. Preuve en est : le zonage n’est pas encore changé, le maire tient absolument à maintenir la vocation hôtelière et on l’encourage à poursuivre. Le tourisme d’affaires, le tourisme de loisir, le développement commercial et l’emploi s’en trouvent directement affectés. Des organismes comme l’Office du tourisme de Québec, l’Association des commerçants de la Grande-Allée et la ministre responsable de la Capitale nationale, madame Agnès Maltais, ont abondé en ce sens », a déclaré Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches.

La Fédération du commerce (CSN), de son côté, accompagnera les travailleuses et les travailleurs dans cette dure épreuve, notamment sur le plan de leur reclassement et du suivi de leurs dossiers. « Nous serons à pied d’œuvre pour protéger leurs droits et leur dignité durant cette période de transition. Ce sont des professionnels de l’hôtellerie et nous veillerons à ce qu’ils soient traités de la sorte », a pour sa part affirmé monsieur Michel Valiquette, trésorier et porte-parole du secteur hôtellerie de la Fédération du commerce.

Parce que la fermeture de la bannière ne signifie pas la fin de la vocation hôtelière de l’édifice, la CSN, quant à elle, collabore avec plusieurs acteurs politiques et économiques pour qu’elle soit préservée. Son vice-président, Jean Lacharité, a d’ailleurs souligné que la CSN a entamé des démarches de concertation avant la fermeture et qu’elle maintient ces démarches actives, malgré la fermeture. « Notre évaluation, en ce premier jour de fermeture, c’est que des acquéreurs potentiels sont toujours intéressés », a insisté monsieur Lacharité. La CSN entend donc poursuivre, avec tous les acteurs, la bataille sur le maintien de la vocation hôtelière et retournera toutes les pierres possibles pour trouver un acquéreur à l’institution hôtelière. La mission de la CSN ne se limite pas aux relations de travail. Elle voit aussi, avec tous les outils collectifs qu’elle possède, au maintien de l’emploi.

Eddy Savoie invité au respect du consensus sociopolitique Par ailleurs, le vice-président de la CSN invite monsieur Eddy Savoie, président et porte-parole des Résidences Soleil, à de la circonspection dans les propos publics qu’il tient. « Monsieur Savoie cherche à promouvoir ses intérêts personnels, alors qu’un consensus politique et économique des acteurs de la ville de Québec et du gouvernement se dégage clairement du côté de la vocation hôtelière du 1225, Cours du Général de Montcalm. C’est un consensus qui vise le bien de la communauté dans une ville où l’industrie touristique est un moteur économique important », rappelle le leader syndical.

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