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Le projet de loi omnibus du gouvernement libéral cache des attaques graves

Des travailleuses et des travailleurs de l’État membres de syndicats CSN ont manifesté ce midi pour dénoncer la grave attaque à leur droit de négocier que constitue le projet de loi 100 du gouvernement libéral. Celui-ci fait suite au budget Bachand. Il impose des coupes massives de postes dans l’administration des établissements de santé et de services sociaux, dans les écoles et dans les cégeps.

Pour le vice-président de la CSN, Louis Roy, certaines dispositions du projet de loi doivent carrément être abandonnées. “Cela aurait des conséquences réelles pour la population qui utilise les services tout en alourdissant la charge de travail de celles et ceux qui restent. Le gouvernement impose ces coupes sans tenir quelque consultation que ce soit. En plus, en pleine ronde de négociations, il décrète caduques les dispositions des conventions collectives déjà négociées et même celles à venir si elles sont susceptibles de limiter les dégâts. Ce gouvernement s’en prend, encore une fois, aux bas salarié-es en espérant que, parce que ce sont pour la plupart des travailleuses de l’ombre, ses gestes passeront inaperçus. C’est méprisant et c’est bien mal connaître la CSN”, prévient Louis Roy.

La CSN s’oppose vigoureusement à ce projet de loi parce que :

– Il nie le droit de négocier des salarié-es – Le gouvernement refuse de tenir toute consultation publique sur ses orientations – Il ouvre la voie à la privatisation en incitant les directions d’établissement à couper des postes au public pour confier le travail à au privé – Il mène inexorablement à une détérioration de la qualité et de l’accessibilité aux services – Il aggrave les problèmes de surcharge de travail de tous les employé-es de l’État qui devront se partager le travail de ceux qui quittent : l’attrait pour les postes dans le secteur public continuera de se dégrader.

Rappelons que dans son projet de loi 100, le ministre des Finances, Raymond Bachandentend imposer des coupes dans le personnel de l’administration d’au moins 10 % à tous les établissements et institutions des réseaux publics. Il exige de plus de tous les établissements et institutions des compressions immédiates de 25 % dans les frais de déplacement et de formation du personnel. Le personnel visé par les coupes de postes – majoritairement des femmes – assure, entre autres, le service d’accueil, le travail de bureau, les services informatiques, l’approvisionnement en matériel, les paies, la prise de rendez-vous, ainsi que l’archivage et le classement de documents. Elles voient par exemple à la gestion de l’inscription des élèves, des dossiers médicaux ou encore du transport scolaire. Elles sont environ 45 000 dans les réseaux publics et leur salaire moyen tourne autour de 35 000 $.

La Confédération des syndicats nationaux compte plus de 160 000 membres en négociation au sein du Front commun. Regroupés à la Fédération de la santé et des services sociaux, à la Fédération des employé-es de services publics, à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec et à la Fédération des professionnèles, quelque 500 syndicats CSN représentent les salarié-es de tous les titres d’emploi du secteur public à l’exception des enseignants du primaire et du secondaire et du personnel de la fonction publique. Fondée en 1921, la CSN unit aujourd’hui les forces de 300 000 syndiqué-es des secteurs public et privé.

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