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Encadrement du commerce du cannabis

Le rôle de l’État reconnu se réjouit la CSN

Pour la Confédération des syndicats nationaux, le gouvernement du Québec fait le bon choix en confiant le monopole de la commercialisation du cannabis récréatif à une société d’État, et ce, en s’appuyant sur l’expertise développée au fil des ans par la SAQ. La CSN estime qu’il s’agit de la meilleure façon d’atteindre les objectifs poursuivis par la légalisation, soit la santé et la sécurité publiques.

« Tout au long de ce débat, de même que lors des consultations sur la question, on a vu un consensus très large émerger sur le fait que l’État a un rôle important à jouer, souligne le président de la CSN, Jacques Létourneau. Recourir à l’expertise acquise par la SAQ dans le commerce de l’alcool est la façon la plus efficiente de mettre ce nouveau réseau en marche sur le plan opérationnel. »

La présidente du Syndicat du personnel technique et professionnel de la SAQ, Sandrine Thériault, salue la reconnaissance de l’expertise et du savoir-faire des professionnel-les, techniciennes et techniciens de la SAQ. « Nos membres sont certainement mieux placés que quiconque pour soutenir la mise en place de ce nouveau réseau sur le plan technique et administratif. Cela contribuera à consolider nos emplois à la SAQ et évitera à cette nouvelle société de devoir bâtir complètement une expertise interne à partir de rien. »

Un problème majeur
Du côté du Syndicat des employé-es de magasin et de bureau de la SAQ, on déplore toutefois que le projet de loi semble exclure toute participation à la nouvelle société des salarié-es qui offre le service au quotidien dans les succursales de la SAQ. Rappelons qu’en Ontario, ce sont des employé-es de la LCBO, l’équivalent de la SAQ, qui assureront le service dans les magasins où le cannabis sera commercialisé.

« Nous ferons valoir au gouvernement qu’il aurait avantage à suivre sa logique jusqu’au bout, explique le président du syndicat, Alexandre Joly. L’expertise et le savoir-faire de la SAQ passent beaucoup par le personnel en place dans les succursales. Par exemple, nous sommes déjà formés à la gestion de situations particulières avec la clientèle. Nous connaissons parfaitement les façons de faire de la SAQ qui inspireront la nouvelle société. De plus, il faut souligner que la moyenne d’heures travaillées par un caissier-vendeur en succursale de la SAQ est actuellement d’à peine 17 heures par semaine. Avec un peu de créativité, on pourrait probablement combler tous les besoins en main-d’œuvre de la nouvelle société sans procéder à une seule nouvelle embauche. Nous nous expliquons mal que le gouvernement évacue complètement cette avenue ».

À propos
Le SPTP-SAQ regroupe quelque 500 membres qui travaillent en partie à Québec, mais principalement à Montréal. On y compte notamment les secrétaires, techniciens et analystes du siège social et des centres de distribution. C’est d’ailleurs ce centre qui est responsable d’approvisionner en vin l’ensemble du réseau de la SAQ. Le SPTP-SAQ est affilié à la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

Le SEMB-SAQ (CSN) représente les 5500 travailleuses et travailleurs des magasins et des bureaux de la SAQ. Il est affilié à la Fédération des employé-es de services publics.

Les deux syndicats de la SAQ sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux qui réunit plus de 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

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