Le syndicat du Hilton Tremblant demande le retour de l’employeur à la table de négociation

Articles récents

Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

La CSN s’inquiète de l’avenir de Produits Forestiers Petit Paris à Saint-Ludger-de-Milot, au Lac-Saint-Jean. L’entreprise pourrait…
Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Nous apprenions dernièrement par les réseaux sociaux qu’une nouvelle clinique de médecine privée allait ouvrir à…
Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Confinés au seuil du salaire minimum, les employé-es de la résidence pour aîné-es Le Dufresne dénoncent…
À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

Après des mois de négociation, les enseignantes et les enseignants de l’école de langues ILSC–Montréal lancent…
Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

La CSN salue les augmentations d’impôt sur les gains en capital de plus de 250 000 $.…
Budget fédéral 2024 - Toujours pas assez de logements d'ici 2030

Budget fédéral 2024 - Toujours pas assez de logements d'ici 2030

Les nouvelles dépenses d’Ottawa pour le logement, annoncées avant le budget, représentent un effort louable d’augmentation…

Lock-out

image_6487327

Le syndicat du Hilton Tremblant demande le retour de l’employeur à la table de négociation

En lock-out depuis le mois d’août, les travailleuses et les travailleurs de l’hôtel Hilton de Tremblant ont manifesté, ce midi, devant l’hôtel Humaniti de Montréal, autre établissement appartenant à leur employeur, le groupe Urgo.

Accompagnés de dizaines de sympathisants de la CSN, les travailleuses et les travailleurs ont occupé l’entrée de l’hôtel afin de forcer leur employeur à revenir à la table de négociation.

« Depuis le 15 août, l’employeur n’a même pas voulu se présenter à la table de négociation, déplore le président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Station Mont-Tremblant–CSN, Benoit Filion. Les employé-es du Hilton Homewood Suites gagnent jusqu’à 5 $ l’heure de moins que dans les hôtels du même acabit sur la montagne. Malgré la pénurie de main-d’œuvre, malgré les difficultés grandissantes à trouver du personnel, l’employeur s’est montré inflexible, préférant laisser ses employé-es sur le trottoir depuis bientôt deux mois plutôt que de venir négocier. C’est tout à fait inacceptable ! »

Nommé au dossier, un conciliateur du ministère du Travail a convoqué les parties à la table de négociation mardi prochain.

Responsable du secteur de l’hôtellerie à la CSN, le trésorier de la Fédération du commerce–CSN, Michel Valiquette, regrette un tel comportement de la part de la partie patronale. « Notre marque de commerce a toujours été de négocier des conditions de travail similaires pour des hôtels comparables, rappelle-t-il. Ainsi, nous avons pu améliorer les conditions de vie de nos membres, tout en permettant aux hôtels de demeurer compétitifs. Malheureusement, certains employeurs désirent malgré tout maximiser leurs profits sur le dos de leurs employé-es. C’est sans compter sur la détermination et la solidarité des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie et de leurs multiples appuis au sein du mouvement CSN.”

À propos

En lock-out depuis le 26 août dernier, les employé-es du Hilton Homewood Suites de Tremblant sont sans convention collective depuis le 30 juin. La section Hilton du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Station Mont-Tremblant–CSN regroupe 24 salarié-es, alors que le syndicat général représente les 900 employé-es des différentes installations de la montagne. Fondée en 1921, la CSN regroupe 325 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et parapublic, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Le Point syndical  automne 2023