Réunis en conseil syndical à New Richmond, Gaspésie, les représentants des quelque 850 travailleurs sylvicoles membres du Syndicat national de la sylviculture (SNS–CSN) ont adopté, aujourd’hui, une plate-forme minimale de revendications relatives à leurs conditions salariales. Ainsi, à compter de maintenant ils réclament une rémunération sur une base horaire pour une semaine de travail de 40 heures. Ils sont présentement payés à forfait. Ces travailleurs sont notamment convaincus que la rémunération à l’heure fera baisser considérablement le nombre d’accidents à survenir en forêt. Présentement, ils comptent parmi les victimes d’accidents les plus nombreuses au Québec, tous secteurs confondus. Les travailleurs sylvicoles revendiquent par ailleurs que les coûts des outils et des équipements, ceux reliés à leur fonctionnement et à leur entretien, ainsi que leurs déplacements, soient défrayés par l’employeur. Ils sont conscients que l’atteinte de leurs objectifs passe par un financement accru du travail sylvicole. Leur moyenne d’âge est d’environ 50 ans et les jeunes refusent d’aller en forêt en raison des conditions de travail pénibles et des faibles revenus nets. Rencontre avec la ministre le 16 décembre La ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Nathalie Normandeau, a fait savoir, hier, qu’elle rencontrera le président du SNS–CSN, Bernard Forest, le 16 décembre. Il y sera évidemment question des solutions envisagées pour éliminer les multiples problèmes vécus par les ouvriers sylvicoles. Mme Normandeau s’était déjà engagée à mettre sur pied un comité ayant pour objectif d’améliorer les conditions de travail des ouvriers sylvicoles.