STT de la Société Alzheimer de la Côte-Nord–CSN

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 12 juillet dernier, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Société Alzheimer de la Côte-Nord–CSN a été accrédité pour représenter:

« Toutes les accompagnatrices et tous les accompagnateurs ».

Les travailleuses et travailleurs ont voulu rejoindre les rangs de la CSN afin d’améliorer leurs conditions de travail, mais également afin de se prémunir contre l’arbitraire patronal et de s’assurer d’avoir un regard en lien avec leurs préoccupations sur la gouvernance actuelle du conseil d’administration.

Nous leur souhaitons bienvenue à la CSN !

Nouvelle convention collective pour les syndiqué-es de l’usine I.T.I. Hydraulik à Sainte-Julienne

Réunis en assemblée générale le 13 septembre dernier, les membres du Syndicat des travailleurs de I.T.I. Hydraulik–CSN ont voté, en majorité, en faveur du renouvellement de leur convention collective. Les revendications syndicales portaient surtout sur les clauses salariales.

« On partait de loin ! Au début des négociations, l’employeur voulait jeter la convention collective par terre avec ses 190 demandes de biffer des articles. Ça n’a pas été facile, mais nous sommes sortis de là sans aucun recul de nos conditions de travail », résume Patrick Parent, président du syndicat.

Les parties ont ouvert la convention collective un an avant son échéance afin de bonifier les salaires de 5 % et de porter la contribution de l’employeur à l’assurance de 50 % à 90 %. Les échelons salariaux ont aussi été éliminés afin de contrer les contrecoups de l’inflation.

 « On avait déjà absorbé une bonne partie de l’inflation, mais nous souhaitions tout de même un rattrapage salarial afin d’avoir le salaire que nous méritons », poursuit Patrick Parent.

Le contrat de travail d’une durée de 6 ans comprend notamment des augmentations salariales de 22,75 %, dont 11,75 % les deux premières années, ainsi qu’une augmentation de 1 % des contributions au REER, une bonification significative des primes de soir et de chef d’équipe, l’instauration d’une prime de formateur, des améliorations des droits syndicaux et la possibilité de conventionner des pratiques usuelles de l’employeur.

« L’expertise et le savoir-faire des membres du syndicat dans leur métier ainsi que leur mobilisation ont fait toute la différence. La fédération est fière des gains obtenus pour nos membres dans le cadre de cette négociation. Avec cette négociation, le syndicat a obtenu de très bonnes augmentations de salaire, surtout si l’on considère la réouverture de la convention collective avant son échéance », ajoute Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

« La cohésion des membres du syndicat ainsi que leur détermination a permis de faire bouger les choses à la table de négociation et d’obtenir une bonne convention collective », se réjouit Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN.

 

À propos

Le Syndicat des travailleurs de I.T.I. Hydraulik–CSN représente plus de 30 salarié-es de l’usine de production située à Sainte-Julienne. L’entreprise est spécialisée dans la production de cylindres hydrauliques pour ascenseurs. Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui regroupe plus de 320 syndicats affiliés et compte quelque 25 000 membres œuvrant dans le domaine industriel québécois. Il est aussi affilié au Conseil central de Lanaudière–CSN qui représente, sur une base locale, plus de 14 000 membres répartis en près de 85 syndicats.

Le Zoo de Granby est une jungle pour ses employé-es

Le Zoo de Granby est une institution qui fait connaître sa ville partout au Québec et même au-delà. Mais la direction actuelle n’est pas à la hauteur de cette bonne réputation et gère le zoo en manquant de respect à ses employé-es, comme si c’était le dernier des fast-food. Il s’agit pourtant d’un OSBL syndiqué !

À titre d’exemple, le directeur général n’a pas daigné se présenter à la dernière séance de négociation du 24 septembre, alors qu’il était pourtant attendu à cette rencontre qui se déroulait en présence du conciliateur du ministère du Travail. Les négociateurs du zoo, qui étaient tout de même sur place, n’ont pas permis à la négociation d’avancer d’un pouce. Nous ne sommes même pas encore rendus au volet salarial après quasiment deux mois de lock-out et 35 séances de négociation depuis février !

 

Manque de respect

Ce dernier événement fait malheureusement partie d’une culture de manque de respect qui est systémique au zoo. Les syndiqué-es mis à la rue par l’employeur depuis le 29 juillet dernier rapportent qu’un cadre traite souvent des employé-es de « pelleteux de marde » ; d’autres patrons menacent les employé-es trop critiques de se faire changer de secteur, alors qu’ils sont attachés aux animaux de leur secteur. Des syndiqué-es ont aussi témoigné du non-respect, par des cadres, des règles de santé et de sécurité auprès des employé-es donnant les soins aux rhinocéros. Des visites surprises, sans s’annoncer, auraient pu les mettre en danger !

De façon plus générale, la période de probation peut s’étirer de telle sorte que certains sont maintenus sur des statuts d’emploi temporaire, pendant parfois plus de cinq ans. La convention collective actuelle maintient la précarité de plusieurs façons, notamment en multipliant les statuts d’emplois distincts où il est plus difficile, voire impossible d’obtenir sa permanence. Le syndicat constate aussi l’emploi excessif de sous-traitants (encore plus pendant le lock-out actuel), qui coûte pourtant cher à l’OSBL. Le zoo n’a d’ailleurs pas fermé ses portes durant ce lock-out, alors que seuls les cadres sont censés travailler.

« Il est totalement inacceptable qu’un OSBL manque autant de respect à ses employé-es. Le zoo devrait bien traiter ses humains », ironise Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce–CSN. Ce dernier s’exprime au nom des 130 membres du Syndicat national des salarié-es de la Société zoologique de Granby–CSN.

Le directeur du zoo, Paul Gosselin, ne semble d’ailleurs pas craindre de perdre l’expertise de ses employé-es. Il a affirmé récemment à des travailleuses et des travailleurs en lock-out qu’il allait « en retrouver des bons » lorsqu’on lui mentionnait que plusieurs membres mis en lock-out risquent de se trouver des emplois ailleurs si une entente satisfaisante n’intervient pas rapidement à la table de négociation.

 

Bien-être animal

Malgré tout ce qui précède, le syndicat a toujours eu une attitude responsable envers le bien-être animal. Le zoo fait d’ailleurs partie de l’Association of Zoos & Aquariums (AZA), qui fixe des standards en matière de traitement des animaux. Un comité de bien-être animal est en place depuis le début du conflit pour répondre aux questions des cadres remplaçants. Malgré le lock-out, les soins aux éléphants sont toujours assurés par les membres du syndicat. Cette tâche requiert une bonne connaissance des animaux du zoo.

Jusqu’à récemment, le zoo ne fournissait même pas d’espace de stationnement aux employé-es responsables des éléphants. C’est une intervention de la CSN qui a permis de leur obtenir cet espace, par le biais d’une ordonnance du tribunal.

 

À propos

Le Syndicat national des salarié-es de la Société zoologique de Granby–CSN, section maintenance et gardiens, représente environ 130 membres, dont des techniciennes et des techniciens vétérinaires et en soins animaliers, des naturalistes-interprètes, des mécaniciens, des menuisiers ainsi que des membres du personnel administratif du Zoo de Granby.

La Fédération du commerce–CSN compte plus de 325 syndicats affiliés représentant 30 000 membres œuvrant dans le domaine privé. Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN regroupe quelque 12 500 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, réunis au sein de 120 syndicats sur une base régionale.

 

Privatisation en santé : la CSN manifeste devant une clinique privée de Drummondville

Plusieurs centaines de militantes et de militants de la CSN se sont rassemblés devant la clinique privée L’Accès pour manifester contre la privatisation croissante du réseau de la santé et des services sociaux ce midi à Drummondville.  

« Qu’on travaille dans le réseau ou pas, la privatisation concerne tout le monde. Des entrepreneurs de la santé ont flairé la bonne affaire et s’enrichissent actuellement sur le dos de notre santé ! », s’insurge Pascal Bastarache, président du Conseil central Cœur du Québec–CSN. 

Réunis en instance à Drummondville, des militants issus des milieux de la santé, de l’éducation, du commerce de détail et de l’hôtellerie ont notamment participé à la manifestation. 

« Ce qu’on entend sur le terrain, c’est qu’une privatisation sournoise affecte de plus en plus les soins qu’on prodigue dans le réseau. Le travailleur ou la travailleuse d’agence qui vient pour quelques jours ne développe pas la même relation avec les patients que celui ou celle qui les côtoie depuis plusieurs années. La relation d’aide est avant tout une relation humaine, ça prend du temps à construire », illustre Caroline Senneville, présidente de la CSN, qui représente plus de 130 000 travailleuses et travailleurs du secteur. 

L’adoption de la réforme Dubé consacre la centralisation extrême des pouvoirs au sein de l’agence Santé Québec et pave ainsi la voie à un nouvel élargissement du secteur privé. Cela accélérera l’effritement du secteur public au profit d’entreprises et des médecins-entrepreneurs. 

Depuis quelques mois, la CSN s’organise partout à travers le Québec sous le signe de la campagne Pour un réseau vraiment public ! Elle lance cet automne une campagne d’affichage publicitaire ayant comme slogan Pas de profit sur la maladie, laquelle invite les Québécoises et les Québécois à visiter le site vraimentpublic.org et à joindre leur voix à la lutte pour un réseau vraiment public. 

Les syndiqué-es municipaux de Paspébiac adoptent un mandat pour effectuer des moyens de pression

Réunis en assemblée générale le 11 septembre 2024, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la municipalité de Paspébiac–CSN se sont dotés d’un mandat de moyens de pression, excluant la grève, à l’unanimité. Rappelons que la convention collective est échue depuis le 31 décembre 2023.

Le principal enjeu qui demeure à la table de négociation est le fossé important entre la proposition salariale de l’employeur et les demandes des salarié-es qui exigent une reconnaissance et une compensation de leur perte de pouvoir d’achat des dernières années. En effet, comme partout ailleurs, les employé-es municipaux de Paspébiac ont été, eux aussi, touchés par la hausse vertigineuse de l’inflation. Les augmentations de salaire prévues à leur convention collective ont été insuffisantes pour compenser les effets de cette hausse.

Malheureusement, le conseil municipal ne semble pas réaliser que ses employé-es se sont appauvris dans les dernières années. Les membres du syndicat ont jugé insuffisantes les dernières offres salariales déposées par les représentants de la ville à la table de négociation et ont convenu qu’une mobilisation devait être déclenchée.

« La hausse des prix à la consommation des dernières années a eu un effet direct dans les poches de nos membres et les augmentations salariales négociées dans la convention sortante n’arrivent pas à combler l’écart. Le message des membres est sans équivoque : ils méritent, comme leurs camarades des autres municipalités et autres villes de la région, un rattrapage salarial couvrant la perte des dernières années », mentionne Marc Aspirot, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la municipalité de Paspébiac–CSN.

« Les employés municipaux de la ville de Paspébiac sont toujours là pour donner les services essentiels aux citoyens. Le conseil municipal doit comprendre, comme plusieurs autres l’ont déjà compris, qu’il faut compenser par des augmentations salariales légitimes, la hausse du coût de la vie. Le manque de main-d’œuvre est dans tous les domaines. Les municipalités doivent être proactives pour attirer et garder des travailleuses et les travailleurs à leur emploi », ajoute Serge St-Pierre, président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine–CSN (CCGIM–CSN).

À propos de la CSN et du CCGIM-CSN

Fondée en 1921, la CSN regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec. Le Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CCGIM–CSN) regroupe quelque 75 syndicats représentant, sur une base régionale, plus de 4000 membres dans tous les secteurs d’activité, publics et privés.

Réaction de la CSN à la volonté de la CAQ de se «serrer la ceinture»

La CSN réagit au message de la CAQ invitant ses élu-es à se serrer la ceinture, puisque la période où l’argent n’était pas un problème semble terminée. 

Des centaines de millions coupés dans les budgets des écoles, des cégeps et des universités pour la réparation des bâtiments, des classes de francisation annulées, ou encore des directives données dans le réseau de la santé et des services sociaux et dans celui de l’éducation de couper dans les déplacements et de revoir les heures supplémentaires : de plus en plus de signaux sont envoyés nous rappelant les mauvais souvenirs de l’austérité libérale.

Sans aucun débat public, le gouvernement de la CAQ semble vouloir s’en rapprocher.

«Ce n’est jamais bon signe quand le gouvernement veut se serrer la ceinture ou faire preuve de rigueur budgétaire, car on sait ce que ça signifie : l’austérité plane. Or, la dernière chose dont nous avons besoin, ce sont des coupes dans nos services publics. La CAQ ne doit pas tomber dans les travers des libéraux ; le gouvernement doit assurer des services et des soins efficaces, et les travailleuses et les travailleurs sont là pour les livrer», explique Caroline Senneville, présidente de la CSN.

Grève partielle reportée chez Autobus Coaticook

Réunis en assemblée générale le vendredi 20 septembre au soir dernier, les membres de l’une des deux unités du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus Coaticook–CSN ont adopté à 75 %, par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue le jour même avec leur employeur. Pour leur part, les salarié-es de l’unité conduisant des berlines ont rejeté la seconde entente à l’unanimité. Les membres ont toutefois accepté de reporter leur grève générale illimitée du lundi 23 septembre afin de laisser place à l’obtention d’une nouvelle entente.

« Le nouveau contrat de travail qui a été adopté touche seulement les chauffeuses et les chauffeurs qui conduisent les autobus réguliers. D’une durée de cinq ans et rétroactif au 1er juillet 2023, celui-ci prévoit des augmentations salariales d’environ 19 % au total, faisant passer le taux horaire de 26,32 à 31,26 $. D’autres dispositions prévoient une banque de 50 heures de libérations, le paiement de la journée d’accueil en début d’année scolaire et une bonification de 1 % des vacances annuelles après 15 ans de service, lesquelles s’élèvent maintenant à 10 % », explique Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Pour les conductrices et les conducteurs de berlines, la bonification des conditions salariales de l’entente était simplement insuffisante. L’employeur a proposé une bonification du revenu moyen actuel, qui est d’environ 10 200 $, ramenant celui-ci à environ 11 700 $ au premier juillet 2024. La situation actuelle est délicate et il faudra que les parties trouvent une voie de passage le plus tôt possible pour que le service des berlines adapté à des élèves qui ont des besoins particuliers puisse être maintenu », souligne Steeve McKay, secrétaire général du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus Coaticook–CSN rassemble environ 30 membres dans deux unités qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN regroupe quelque 12 500 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, réunis au sein de 120 syndicats sur une base régionale.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le syndicat des Autobus Laval vote pour la grève

Réunis en assemblée générale le 19 septembre au soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus Laval (STTAL–CSN) ont adopté à 98 %, par voie de scrutin secret, un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.

« Les pourparlers à la table de négociation piétinent depuis trop longtemps, ce qui nous laisse croire que l’employeur n’est pas pressé de nous verser les sommes qu’il reçoit du gouvernement depuis l’automne 2022. Nous avons donc décidé démocratiquement de lui faire savoir que nos membres vivent avec les conséquences de l’inflation et que nos salaires doivent dès maintenant être majorés en conséquence, souligne le président du syndicat, Raynald Auger. Les offres patronales actuelles sont dérisoires et nous allons tout mettre en œuvre pour obtenir notre juste part. »

« Depuis l’automne 2022, les transporteurs reçoivent environ 25 % de plus sur chaque contrat signé avec les centres de services scolaires, ce qui gonfle considérablement leurs revenus. Le gouvernement l’a dit plus d’une fois : une part de ces 130 millions $ donnés aux employeurs doit aller aux chauffeuses et aux chauffeurs afin de bonifier les salaires historiquement trop bas et de garantir le service aux élèves et aux parents, ajoute Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. La lutte que ces personnes mènent en ce moment, c’est la lutte de toutes les conductrices et de tous les conducteurs du Québec. Nous serons à leurs côtés jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur dû. »

« Ces travailleuses et ces travailleurs transportent chaque matin ce que nous avons de plus précieux, nos enfants, vers leur milieu éducatif. Leurs responsabilités sont très grandes et malgré celles-ci, leur travail n’est ni valorisé ni reconnu. Le fait que les problèmes d’attraction et de rétention soient encore présents prouve que les salaires offerts actuellement dans le secteur sont nettement insuffisants, déclare Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. J’ai juste un conseil pour cet employeur et pour tous les autres transporteurs de notre région qui sont témoins de la lutte de ces salarié-es : offrez un salaire décent et des conditions respectueuses et vous allez le régler, votre problème à la source. »

Le transporteur dessert 126 circuits avec le Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries, 6 circuits avec la Commission scolaire Central Québec et 6 écoles privées.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2023, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus Laval–CSN regroupe environ 150 salarié-es. La Fédération des employées et employés de services publics–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN regroupe 240 syndicats représentant plus de 45 000 membres. Son territoire s’étend sur les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La mobilisation monte d’un cran dans l’hôtellerie

Plusieurs avancées se font aux tables et la mobilisation s’accentue dans la négociation coordonnée de l’hôtellerie alors que plus de 1000 travailleuses et travailleurs sont en conflit. Pour arriver rapidement à des ententes, les hôteliers doivent en mettre plus sur la table.

Les salarié-es de l’Hôtel PUR de Québec et du Bonaventure de Montréal ont déclenché des grèves générales illimitées, respectivement vendredi et dimanche derniers. Les travailleuses et les travailleurs du Reine Elizabeth ont déclenché une nouvelle grève surprise le 19 septembre. Les salarié-es du Hilton Laval sont en grève les 19 et 20 septembre. De leur côté, les syndiqué-es du Marriott Château Champlain ont été mis en lock-out par leur employeur jusqu’au 1er octobre prochain et se feront entendre d’ici à leur retour au travail.

Loin de s’essouffler, le mouvement de grève prend de l’ampleur dans la 11e ronde de négociation coordonnée de l’hôtellerie CSN, qui regroupe cette année 30 hôtels québécois et plus de 3500 travailleuses et travailleurs. Si plusieurs des demandes communes sont réglées à certaines tables de négociation, le salaire reste l’enjeu central à arracher.

« Le mouvement de grève fait progresser les négociations aux différentes tables. On commence à sentir que le fruit est mûr à certains endroits et c’est pour ça qu’il faut continuer de maintenir la pression sur les hôteliers : pour obtenir des ententes le plus rapidement possible », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Télétravail : le pari de 600 professionnel-les de l’Université Concordia porte fruit

Après sept jours de grève, les 600 membres du Syndicat des employé-e-s professionnel-le-s de l’Université Concordia–CSN (SEPUC–CSN) ont adopté une entente de principe à 91 % lors d’une assemblée générale hier. Au terme d’un bras de fer d’un an avec l’employeur au sujet de l’inclusion de l’encadrement du télétravail dans la convention collective, le syndicat a finalement obtenu une amélioration importante des conditions de travail hybride.

« Ce résultat est le fruit d’une mobilisation sans relâche de nos membres qui se sont battus non seulement pour une meilleure conciliation travail-vie personnelle, mais aussi pour léguer de meilleures conditions de travail aux futures générations de professionnel-les diplômé-es de notre université », explique Shoshana Kalfon, présidente du SEPUC–CSN.

En juin 2023, la moitié des membres du syndicat ont été touchés par une décision arbitraire de leur employeur qui les ramenait à une journée de travail hybride par semaine. Le résultat des négociations garantit désormais aux membres concernés par cette décision un minimum de 30 % de télétravail sur une période de deux semaines. Pour les employé-es qui bénéficiaient déjà d’un plus grand nombre de jours de télétravail, la nouvelle convention collective met également fin aux décisions arbitraires de la direction.

« Pendant un an, l’Université Concordia a maintenu une position anachronique qui empêchait le syndicat d’aborder le sujet du travail hybride dans ses négociations. La CSN se réjouit que la direction soit revenue à la raison car le travail hybride est là pour rester dans les milieux professionnels », explique Caroline Senneville, présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

« La mobilisation du syndicat a permis d’obtenir des gains auxquels il aurait autrement dû renoncer. Les membres peuvent être fiers de s’être tenus debout et d’avoir exercé leur droit de grève pour la première fois dans l’histoire de leur syndicat », poursuit Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN (CCMM–CSN).

« N’oublions pas que l’encadrement du travail hybride dans la convention collective est une base sur laquelle on pourra s’appuyer pour les négociations futures. Le syndicat a ouvert une porte qui ne se refermera pas de sitôt », conclut Jessica Goldschleger, présidente de la Fédération des professionnèles–CSN (FP–CSN).

À propos de la CSN

Composée de plus de 1 600 syndicats, la CSN représente près de 330 000 travailleuses et travailleurs répartis dans huit fédérations et treize conseils centraux régionaux, principalement au Québec. La Fédération des professionnèles (FP–CSN) compte quelque 8 000 membres à travers le Québec, œuvrant dans une multitude de secteurs. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN regroupe tous les membres de la CSN de la grande région de Montréal, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.

Mettons fin à l’octroi précipité des blocs d’énergie

Dans le cadre des consultations sur la Loi assurant la gouvernance responsable des ressources énergétiques et modifiant diverses dispositions législatives (PL no 69), la CSN s’inquiète de l’octroi précipité des blocs d’énergie, alors que des débats importants sont menés à la hâte.

« On place la charrue devant les bœufs. Dans le contexte où le Québec ne dispose plus de surplus d’électricité à moyen et long terme, nous devons être prudents. Les nombreux projets industriels viennent ajouter à la demande et il est d’ores et déjà clair que les infrastructures additionnelles qui seront nécessaires se traduiront par des augmentations importantes de tarifs, incluant la clientèle résidentielle », explique la présidente de la CSN, Caroline Senneville. L’organisation syndicale s’inquiète aussi de la place réservée aux industries existantes qui auront besoin d’énergie supplémentaire pour maintenir de bons emplois dans nos régions ressources.

 C’est pourquoi la CSN est d’avis que le législateur doit ajuster les dispositions du PL 69 concernant le plan de gestion intégrée des ressources énergétiques, mais l’invite à sursoir à l’adoption des autres dispositions. « L’objectif est d’accélérer le processus de consultation et d’adoption de ce plan dont le Québec a urgemment besoin, alors que l’on doute que plusieurs autres éléments du projet de loi soient véritablement nécessaires ou même souhaitables », précise Mme Senneville.

 

Ne touchez pas à Hydro-Québec

D’autre part, la CSN exige qu’on laisse Hydro-Québec tranquille. « Il ne fait aucun doute que le PL 69 vient réduire le rôle d’Hydro-Québec dans la production, le transport et la distribution d’électricité. Depuis 1963, Hydro-Québec génère des retombées qui sont au cœur du développement économique et social du Québec moderne. Pour la confédération, ce serait une grave erreur de faciliter l’accroissement de la place du privé en permettant, par exemple, la vente de certains de ses actifs. »

Bien qu’on tente de nous rassurer, la privatisation lente et tranquille de nos ressources nous guette. « Hydro-Québec est en mesure de répondre aux besoins énergétiques du Québec dans l’avenir. Il est impératif de préserver ce patrimoine collectif qui est vital. »

Finalement, la CSN déplore que le gouvernement n’ait pas jugé bon l’inviter en commission parlementaire. « La consultation des acteurs politiques et sociaux est primordiale. Ce projet de loi comporte trop d’enjeux cruciaux pour faire l’économie de débats. Le gouvernement doit entendre le plus de gens possible », conclut Caroline Senneville.

Pour consulter le mémoire de la CSN: https://www.csn.qc.ca/memoire-pl-69_gouvernance-ressources-energetiques/

 

L’antisyndicalisme de Sogesco ne brisera pas le syndicat

Transport scolaire Sogesco utilise à nouveau des manœuvres antisyndicales contrevenant au Code du travail. Pour le syndicat, il est clair que l’entreprise procède de la sorte afin de briser la solidarité de ses membres et de leur imposer un règlement nettement insuffisant. Réunis devant le bureau de circonscription de Geneviève Hébert, députée de Saint-François, des représentantes et représentants de la CSN ont de nouveau interpellé le gouvernement de la CAQ, qui brille par son inaction dans ce conflit.

« Encore une fois et toujours en claire contravention des dispositions du Code du travail, Sogesco négocie sur la place publique, puis contacte directement les membres du syndicat dans le but de semer la confusion et la division. Alors qu’ils sont en grève générale illimitée, l’employeur les rappelle au travail afin de procéder au partage des routes restantes, à la suite de la perte de cinq circuits la semaine dernière, dénonce Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Sogesco ne semble pas comprendre que ses salarié-es sont plus que jamais déterminés à aller chercher la juste part que l’entreprise se met dans les poches, et ce, depuis l’automne 2022. La dernière offre de l’employeur ferait passer le salaire annuel des chauffeuses et des chauffeurs de 23 000 à 25 500 $, alors qu’il a reçu environ 1 million $ de bonification sur la totalité de ses contrats depuis l’automne 2022, soit environ 17 600 $ par circuit. On le répète : l’argent est là et Sogesco devra offrir de meilleures conditions de travail pour contrer les bris de service qu’elle impose à la population. »

« Nous pensions que Sogesco avait touché le fond, mais nous avons sous-estimé son arrogance et sa condescendance. La façon dont l’entreprise multimillionnaire traite ses salarié-es, les élèves et les parents dépasse l’entendement. Aveuglée par ses profits, elle ne pense pas un seul instant à l’éventuelle fin du conflit, moment où il lui faudra tenter de revenir à une certaine paix industrielle pour mener à bien sa mission, ajoute Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN. L’entreprise est la championne québécoise des bris de service en raison de son refus obstiné d’offrir à son monde une part de l’argent pourtant reçu du gouvernement. Avec une pareille attitude envers les chauffeuses et les chauffeurs, nous sommes certains que ses problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre vont perdurer, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour les élèves et les parents de la région sherbrookoise, ni pour les autres régions où Sogesco mène ses affaires. »

Par ailleurs, l’IRIS vient de dévoiler une étude soulignant clairement que le rendement moyen de Sogesco se chiffre à 15,5 % de 2014 à 2023, soit à près du double de ce que la firme Deloitte estime raisonnable. Ce cabinet-conseil, plus près des patrons que des syndicats, juge qu’un rendement moyen de 8 % avant impôt est de mise dans ce secteur sans risque, où le financement public est garanti.

« La CAQ a allongé 130 millions $ aux transporteurs scolaires sans les obliger à remettre une part de cet argent aux personnes qui les enrichissent. Nos taxes et impôts financent à 100 % ce rendement de près du double, alors que la prestation de services de l’employeur est très loin d’être à la hauteur. L’attitude des patrons de Sogesco, qui s’en sont mis plein les poches avec cet argent public, fait aussi de l’entreprise la championne des conflits de travail dans ses négociations. Rien que pour l’année 2023-2024, sur 32 négociations pour autant de syndicats, 30 de ceux-ci se sont dotés d’un mandat de grève et 19 l’ont exercée, provoquant les bris de service que nous connaissons. Alors que nous réglons plus de 95 % de nos négociations sans avoir recours à la grève, ici, près de 60 % des syndicats ont déclenché un arrêt de travail. Ajoutons que près de 50 % de ces jours de grève ont été exercés chez Sogesco. L’attitude honteuse du transporteur doit changer s’il veut garder le peu de crédibilité qu’il lui reste! Le gouvernement doit le rappeler à l’ordre pour que l’argent versé se rende dans les poches des salarié-es », conclut Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire des Autobus des Cantons–CSN rassemble environ 60 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN regroupe quelque 12 500 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, réunis au sein de 120 syndicats sur une base régionale.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.