Fédération : Confédération des syndicats nationaux (CSN)
SE de l’Hôtel Delta Québec–CSN
ST du Manoir du Lac Delage–CSN
STT de l’Hôtel Pur Québec–CSN
STT de Hilton Québec–CSN
STT des Suites Faubourg St-Laurent
STT du Comfort Inn Dorval–CSN
STT de Comfort Inn Pointe-Claire–CSN
STT de l’Hôtel Fairfield Montréal Centre-Ville–CSN
STT de l’Hôtel Ruby Foo’s–CSN
STT de l’hôtel Quality Suites Pointe-Claire–CSN
Briseurs de grève : le syndicat de la Ville de Saint-Georges obtient une ordonnance provisoire
Dans une décision très attendue du tribunal administratif du Travail, le Syndicat des travailleuses et travailleurs municipaux de la Ville de Saint-Georges–CSN a obtenu une ordonnance provisoire concernant l’utilisation de briseurs de grève. Cette ordonnance fait suite à une demande logée le 18 juin, suivi de la nomination d’enquêtrices par le ministère du Travail et d’un rapport remis le 25 juillet.
Le tribunal accueille partiellement la demande d’ordonnance du syndicat et ordonne à la Ville de cesser d’utiliser un cadre embauché après le début de la phase de négociation pour effectuer les fonctions d’un salarié en grève ; de cesser d’utiliser les services de moniteurs-monitrices de camp de jour et de tout salarié qu’elle emploie dans un autre établissement que ceux visés par la grève pour remplir en tout ou en partie les fonctions d’un salarié en grève ; et finalement de cesser d’utiliser les services de sous-traitants pour remplir en tout ou en partie les fonctions d’un salarié en grève. La cause sera entendue sur le fond le 21 octobre prochain.
« Nous sommes satisfaits de cette décision qui nous donne en partie raison sur l’utilisation de briseurs de grève alors que c’est formellement interdit par la loi », déclare Mario Boissé, président du syndicat. « Il n’est pas exclu que nous prenions d’autres recours afin de faire respecter nos droits et ceux de nos membres, nous sommes en train d’évaluer nos options. »
« Ce que cette décision vient confirmer c’est que le service des Loisirs et de la Culture ne peut pas fonctionner normalement sans le travail de nos membres », ajoute Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employés et employées de services publics–CSN. Selon la syndicaliste, en contournant la loi, la municipalité ne fait que prolonger le conflit. « Il serait beaucoup plus sage et avisé de revenir à la table de négociation avec une offre permettant d’en arriver à une entente satisfaisante pour les deux parties. »
« La loi interdisant l’utilisation de briseurs de grève a été mise en place afin d’équilibrer les rapports de forces entre les parties », rappelle Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, « je trouve ça très ordinaire qu’une municipalité ne la respecte pas alors qu’au contraire les villes devraient être exemplaires en la matière. On dit que tout ce qui traine se salit, j’en appelle à la municipalité à respecter les règles du droit en vigueur et se rendre à l’évidence : tôt ou tard il faudra régler, aussi bien le faire maintenant. »
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses municipaux de la Ville de Saint-Georges–CSN est en grève générale illimitée depuis plus de six mois soit le 2 mars 2024. Le principal point en litige porte sur les salaires.
À propos
Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs municipaux de la Ville de St-Georges est affilié au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, qui regroupe près de 250 syndicats représentant un peu plus de 45 000 travailleuses et travailleurs autant dans le secteur public que privé, à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, qui regroupe quant à elle 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics, ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux–CSN qui représente plus de 330 000 membres dans tous les secteurs d’activité.
Syndicat des travailleuses et travailleurs de Hilton Laval–CSN
STT de l’Hôtel Côte-de-Liesse–CSN
Syndicat des travailleurs-euses du Ritz-Carlton–CSN
ST de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis–CSN
Syndicat des travailleuses et travailleurs de McKesson Drummondville–CSN
Syndicat des employé-es professionnel-les de l’Université Concordia–CSN
Quand le syndicalisme défend la volonté de la population
En cette Journée internationale de la démocratie, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) rappelle que syndicalisme va de pair avec démocratie. « Les organisations syndicales jouent un rôle important pour influencer la société. Leurs actions ont aidé à mettre en place de grands fleurons québécois comme les CPE et nos services publics. Mais on oublie souvent qu’une des grandes contributions du mouvement syndical est son travail d’enrichissement de la démocratie », observe Caroline Senneville, présidente de la CSN.
« L’action collective est au cœur de la pratique syndicale. En se regroupant et en agissant de manière collective, les travailleuses et les travailleurs syndiqués exercent leur pouvoir de transformer leur milieu de travail en faisant reculer le pouvoir unilatéral des employeurs », poursuit la présidente du mouvement.
La syndicaliste déplore que ces dernières années, on assiste à l’érosion d’espaces démocratiques en raison de décisions gouvernementales. « Qu’on pense à la création de Santé Québec, qui procède à une centralisation extrême dans le réseau de la santé. Que l’on pense à l’abolition des commissions scolaires il y a quelques années ou bien aux diverses attaques envers les services publics de manière générale, alors que la population y tient. Toutes ces initiatives gouvernementales enlèvent du pouvoir aux citoyennes et aux citoyens. Les organisations syndicales se sont opposées à ces diverses mesures, notamment en mettant le doigt sur les dérives centralisatrices », continue-t-elle.
La CSN profite aussi de cette journée pour rappeler ses demandes relativement au mode de scrutin, qui devrait être proportionnel et assurer une juste place aux femmes. « C’est une question de démocratie ! Dans l’opposition, la CAQ s’était d’ailleurs engagée à réformer le mode de scrutin si elle était au pouvoir… », conclut Mme Senneville.
À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 1600 syndicats et regroupe quelque 320 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN | Subaru des Sources
À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 20 août 2024 le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN été accrédité pour représenter :
Tous les directeurs financiers et commerciaux
Le département des ventes du concessionnaire automobile Subaru des Sources avait rejoint les rangs de la CSN il y a plusieurs années. Cependant, les directrices et directeurs financiers qui n’ont de directeur que le nom de leur titre d’emploi était exclu de l’unité d’accréditation. Ils viennent eux aussi d’adhérer au STTIM afin d’avoir un levier de négociation face à l’employeur, notamment pour limiter l’utilisation de la sous-traitance. L’employeur n’avait qu’un seul projet en tête, faire régresser leurs conditions de travail. Il trouvera la CSN sur son chemin!
Cette nouvelle section sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière au Conseil central du Montréal métropolitain de et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.