Entente de principe au Lord Berri

La Fédération du commerce(FC–CSN) annonce une cinquième entente de principe intervenue hier entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Lord Berri, STTHLB (FC–CSN) et l’employeur, qui sera présentée prochainement aux membres du syndicat en assemblée générale afin d’être entérinée.

Les cinq ententes conclues au cours des deux dernières semaines sont d’une durée de quatre ans et prévoient des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %.

« Avec cette nouvelle entente, nous retrouvons le modèle de règlement que nous avons obtenu à cinq reprises dans des hôtels de différentes grandeurs, ce qui en fait un règlement tout à fait applicable dans tous les établissements qui participent à cette négociation coordonnée. À l’image des autres règlements, le STTHLB a également obtenu des gains importants relativement aux deux autres revendications de la plateforme commune de la 9e ronde de négociations coordonnées, déclare Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. La bonification de leurs indemnités de vacances et de départ fait aussi partie de l’entente. »

Rappelons que vendredi dernier, sept syndicats qui n’ont pas encore obtenu un règlement dans le cadre de cette négociation ont voté à forte majorité l’adoption d’une banque de cinq jours de grève.

Une nouvelle entente adoptée
Lundi, lors d’une assemblée générale, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs Ritz Carlton (CSN) ont adopté leur entente de principe à 90 % pour l’unité opération et à 100 % pour l’unité bureau, lors de deux votes tenus à scrutin secret.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Débrayage et dîner de solidarité à Sherbrooke

Ce matin, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Quality (FC–CSN) a décidé de débrayer à 9 h pour une grève de 24 h. Cette action survient à la veille de la rencontre de négociation et rappelle à l’employeur que les membres sont toujours en attente du versement de plusieurs milliers de dollars en souffrance pour des cotisations au régime de retraite des employé-es et des cotisations syndicales impayées. Lors d’une discussion récente, l’employeur s’était engagé à rembourser ces dettes au plus tard jeudi dernier. À ce jour, les travailleuses et travailleurs n’ont reçu qu’une fraction de ces sommes.

« Vers 11 h 30, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Delta de Sherbrooke (FC–CSN) iront rejoindre leurs camarades en grève de l’Hôtel Quality afin de partager un dîner de solidarité, de préciser Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Il faut savoir que le nouveau propriétaire du Delta de Sherbrooke possède également l’Hôtel Quality. Les membres des deux syndicats veulent lui envoyer un message clair : ils seront solidaires jusqu’au bout dans l’atteinte de leurs objectifs communs de négociation. Pour eux, l’obtention du modèle d’entente déjà obtenu aux autres tables demeure essentielle. »

Les quatre autres ententes conclues ces deux dernières semaines sont d’une durée de quatre ans et prévoient des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %. Elles sont également assorties d’indemnités de vacances et de départ bonifiées.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Entente de principe au Quality Suites Pointe-Claire

La Fédération du commerce–CSN (FC–CSN) annonce une quatrième entente de principe intervenue hier en fin de journée entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Quality Suites Pointe-Claire (CSN) (STTHQSPC) et l’employeur.

À l’image des trois autres ententes conclues ces deux dernières semaines, celle-ci est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %. Elle sera présentée prochainement aux membres du syndicat en assemblée générale afin d’être entérinée.

« Que le message soit entendu par les employeurs : le modèle de règlement obtenu avec les trois premières ententes est confirmé à nouveau par celui-ci. Le STTHQSPC a également obtenu des gains importants relativement aux deux autres revendications de la plateforme commune de la 9e ronde de négociations coordonnées, déclare Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Leurs indemnités de vacances et de départ ont aussi été bonifiées. Plus que jamais, le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN a atteint ses objectifs avec ce règlement. »

« Hier après-midi, lors des assemblées générales coordonnées simultanément à Québec et à Montréal, sept syndicats ont adopté à forte majorité des mandats de grève de cinq jours à appliquer selon leurs plans de mobilisation respectifs et communs. Les employeurs doivent donc à nouveau prendre la juste mesure de ces décisions démocratiques qui les invitent à accepter, le plus tôt possible, notre plateforme commune de revendications dans les ententes à venir », de conclure monsieur Valiquette.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

Adoption à forte majorité des mandats de grève de cinq jours

Sept syndicats affiliés à la Fédération du commerce–CSN (FC–CSN) ont adopté à forte majorité des mandats de grève de cinq jours lors d’une assemblée générale tenue simultanément à Québec et à Montréal.

Les résultats obtenus à Québec lors des votes à scrutin secret sont : le STT de Hilton Québec (CSN) a voté en faveur à 81 %, le STT de l’Hôtel Pur Québec (CSN) à 81 %, le STT de l’Hôtel Classique–CSN à 97 % et le SE de l’Hôtel Delta Québec–CSN à 94 %. Les résultats de Montréal, où le vote s’est aussi tenu à scrutin secret, sont les suivants : le ST du Bonaventure (CSN) a voté en faveur à 97 %, le STT Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (CSN) à 95 %, et le STT de l’Hôtel Holiday Inn Laval Montréal–CSN à 100 %.

Assemblée générale à Montréal - Photo: Michel Giroux
Assemblée générale à Montréal – Photo: Michel Giroux

« Ces résultats clairs relancent aujourd’hui le même message aux différents employeurs des hôtels qui n’ont pas encore accepté les éléments communs de notre plateforme de revendications : nos demandes sont légitimes, réalistes et les trois ententes de principe que nous avons obtenues à ce jour sont là pour en témoigner. Le modèle de règlement est connu et c’est désormais ce à quoi s’attendent les salarié-es membres des syndicats qui ont massivement voté en faveur de cette banque de cinq jours de grève », de dire Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Entente de principe au Hilton Laval

La Fédération du commerce (FC–CSN) annonce une troisième entente de principe intervenue aujourd’hui même entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Hilton Laval (STTHL–CSN) et l’employeur. À l’image des deux autres ententes parafées la semaine dernière, elle est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année. Elle sera présentée prochainement aux membres du syndicat en assemblée générale afin d’être entérinée.

« Nous sommes heureux de voir que les employeurs acceptent le modèle de règlement que nous avons déjà convenu avec les deux premières ententes. Les membres du STTHL (FC–CSN) ont aussi obtenu des avancées importantes sur les deux autres revendications des syndicats participant à la 9e ronde de négociations coordonnées, souligne Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. La bonification de leurs indemnités de vacances et de départ fait également partie de l’entente. Encore une fois, la FC–CSN considère avoir atteint ses objectifs avec ce règlement. »

« Pour une troisième fois, nous avons conclu une entente qui respecte notre plateforme commune de revendications. Il est donc clair que les autres règlements devront impérativement tenir compte de ceux-ci. Les membres des syndicats qui n’ont pas encore obtenu un règlement à leur table respective se rencontrent ce vendredi afin d’échanger sur l’état de leurs négociations et, ultimement, d’adopter une nouvelle banque de cinq jours de grève. À cet égard, ceux-ci débrayeront afin de participer à deux assemblées générales qui auront lieu simultanément à Québec et à Montréal. Les employeurs sont donc invités, plus que jamais, à prendre la juste mesure de la situation actuelle », de conclure monsieur Valiquette.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

 

Le syndicat accepte l’offre à l’unanimité

Réunis en assemblée générale hier, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Marriott Château Champlain (FC–CSN) ont accepté à 100 % par voie de scrutin secret l’entente de principe intervenue le 7 septembre dernier avec leur employeur.

« L’entente est d’une durée de quatre ans et elle contient des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année. En plus de ces deux éléments de la plateforme commune, le syndicat a réussi à obtenir une bonification de leurs indemnités de vacances et obtenu des gains importants relativement à la question des indemnités de départ », de souligner Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération.

Le syndicat a également obtenu : une bonification du régime de retraite de 7 à 8 % ; une amélioration significative de la charge de travail des préposé-es aux chambres ; une intégration de ratios de la main-d’œuvre pour plusieurs classifications ; une période de formation obligatoire pour tous les salarié-es qui obtiennent un poste par affichage ou lors d’abolitions de poste ; des améliorations importantes des dispositions reliées à la santé et à la sécurité ; et une meilleure couverture pour leurs assurances collectives.

« Ce premier règlement et celui du Ritz-Carlton qui a suivi deux jours plus tard, nous démontrent clairement que nos demandes ne sont pas injustifiées, bien au contraire. Les pourparlers se poursuivent aux autres tables de négociations et nous sommes confiants quant au déroulement de ceux-ci. Malgré ces avancées, nous gardons le cap sur le vote de cinq jours de grève qui aura lieu ce vendredi simultanément à Québec et à Montréal », de conclure monsieur Valiquette,

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce (FC–CSN) compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Vote d’une nouvelle banque de cinq jours de grève

Ce vendredi 16 septembre, le secteur de l’hôtellerie de la Fédération du commerce (FC–CSN) continuera à intensifier ses moyens de pression en proposant l’adoption d’une nouvelle banque de cinq jours de grève. Deux assemblées générales régionales auront lieu à Québec et à Montréal et les syndicats participant à cette neuvième ronde de négociations coordonnées y seront invités.

« Lors de ces deux assemblées générales, nous allons inviter nos membres à accentuer leurs moyens de pression. Alors que nous préparons les deux assemblées générales qui entérineront les deux ententes de principe obtenues au Marriott Château Champlain et au Ritz-Carlton, nous poursuivons notre démarche coordonnée pour faire en sorte que ces deux règlements à la hauteur de nos attentes viennent tracer la ligne des autres ententes que nous espérons conclure rapidement », de déclarer Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération.

Rappelons que les deux ententes conclues sont d’une durée de quatre ans et que les augmentations salariales prévues sont de 3 % les trois premières années et de 4 % la dernière année. Celles-ci incluent des bonifications des indemnités de vacances et des gains importants touchant aux indemnités de départ. Les deux syndicats doivent prochainement entériner ces ententes en assemblée générale.

« Nous relançons le même message que nous avons formulé dès le début de cette négociation coordonnée : nous sommes prêts à négocier sérieusement des ententes qui vont satisfaire les parties, et ce, dans les plus brefs délais », de conclure monsieur Valiquette.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce (FC–CSN) compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Grève dans 10 hôtels

Ce vendredi 9 septembre, alors que le STT Ritz Carlton (FC–CSN) venait tout juste d’en arriver à une entente de principe in extremis avec l’employeur durant la nuit, dix syndicats de l’hôtellerie ont débrayé simultanément à 9 h 30 pour une durée de 24 heures.

Dans la région montréalaise, les syndicats du Gouverneur Place Dupuis, du Hilton Laval, du Holiday Inn Laval, du Quality Suites de Pointe-Claire, du Bonaventure et du Lord Berri ont participé au débrayage. À Québec, ce sont ceux du Hilton, du Delta, du Classique et de l’Hôtel Pur qui y ont pris part.

Entente de principe au Ritz Carlton

La Fédération du commerce–CSN (FC–CSN) annonce une seconde entente de principe intervenue cette nuit entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs Ritz Carlton (CSN) et l’employeur. D’une durée de quatre ans, l’entente prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 % sur quatre ans. Celle-ci sera également présentée prochainement aux membres du syndicat en assemblée générale afin d’être entérinée.

« Comme leurs pairs du Marriott Château Champlain, en plus des deux éléments de la plateforme commune, soient ceux touchant à la durée du contrat de travail et aux augmentations salariales, la partie syndicale a obtenu des avancées importantes sur les deux autres revendications des syndicats participant à la 9e ronde de négociations coordonnées, souligne Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Ils ont également bonifié leurs indemnités de vacances, tout en obtenant des gains importants touchant aux indemnités de départ. La FC-CSN considère à nouveau avoir atteint ses objectifs avec ce second règlement. »

« À l’instar de l’employeur du Marriott Château Champlain, celui du Ritz Carlton a compris qu’il était dans l’intérêt de toutes et de tous d’en arriver à un règlement rapide à la table de négociation. Cette deuxième entente confirme à nouveau le sérieux de la démarche de notre négociation coordonnée et la légitimité de nos revendications communes. À quelques heures du débrayage massif prévu aujourd’hui, nous lançons un nouvel appel aux autres employeurs pour qu’ils déposent rapidement la même offre à leurs salarié-es que celle obtenue in extremis cette nuit », de conclure monsieur Valiquette.

Dix syndicats en grève

Les syndiqué-es de plusieurs hôtels ont adopté un mandat de grève de 72 heures pour faire progresser la négociation. Aujourd’hui, 10 d’entre eux érigeront des piquets devant leurs établissements. À Montréal, il s’agit des syndicats du Gouverneur Place Dupuis, du Hilton Laval, du Holiday Inn Laval, du Quality Suites de Pointe-Claire, du Bonaventure, du Lord Berri; à Québec, ceux du Hilton, du Delta, du Classique et de l’Hôtel Pur seront aussi en grève.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les syndicats suivants seront en grève aujourd’hui.

Région de Montréal 

Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis
Hilton Laval
Quality Suites Pointe-Claire
Hôtel Bonaventure
Holiday Inn Laval
Hôtel Lord Berri

Région de Québec

Hilton
Delta
Hôtel Pur
Hôtel Classique

Entente de principe au Marriott Château Champlain

La Fédération du commerce (FC–CSN) annonce une entente de principe intervenue tôt ce matin entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Marriott Château Champlain (FC–CSN) et l’employeur. D’une durée de quatre ans, l’entente prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 % sur quatre ans. Celle-ci sera présentée prochainement aux membres du syndicat en assemblée générale afin d’être entérinée.

« En plus des deux éléments de la plateforme commune, soient ceux touchant à la durée de la convention et aux augmentations salariales, le syndicat a réussi à obtenir des avancées significatives sur les deux autres revendications des syndicats participant à la 9e ronde de négociations coordonnées, de souligner Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Ils ont, entre autres, bonifié leurs indemnités de vacances et obtenu des gains importants relativement à la question des indemnités de départ. La FC–CSN considère donc avoir atteint l’ensemble des objectifs avec ce règlement. »

« Nous sommes heureux de constater que l’employeur du Marriott Château Champlain a compris que nos revendications étaient sérieuses, légitimes et qu’il avait tout à fait les moyens d’y répondre positivement. À deux jours du débrayage massif prévu ce vendredi, nous lançons donc un appel aux autres employeurs pour qu’ils prennent la juste mesure de ce règlement et qu’ils s’empressent d’offrir le même traitement à leurs salarié-es que celui obtenu aujourd’hui même par les employé-es du Marriott Château Champlain », de conclure monsieur Valiquette.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Journée de débrayage massif le 9 septembre prochain

La Fédération du commerce (FC–CSN) annonce un débrayage massif le 9 septembre prochain. À ce jour, neuf syndicats de l’hôtellerie se sont dotés d’une banque de 72 heures de grève et un syndicat possède un mandat de grève générale illimitée.

« Partout au Québec, la saison touristique 2016 s’annonçait tout simplement exceptionnelle et les données publiées aujourd’hui même confirment ces prévisions, plus élevées qu’en 2015, une autre année considérée record. Tout le secteur hôtelier québécois carbure à plein régime. Une très grande part de cette activité repose sur le travail des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie, précise Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Toutefois, à la lumière de l’évolution des négociations actuelles, nous constatons que les employeurs ne semblent pas pressés de redonner à leurs salarié-es la juste part qui doit leur revenir. Les demandes que nous avons déposées demeurent légitimes et les membres le démontrent pleinement en adoptant des mandats forts qui exercent la pression nécessaire à l’atteinte de leurs objectifs. Nous sommes déçus de l’attitude des patrons qui nous forcent à en arriver là mais nous sommes confiants de pouvoir arriver à un règlement avant le 9 septembre. Nous réitérons donc notre invitation : les employeurs doivent négocier sérieusement aux différentes tables afin de conclure dès que possible des ententes. »

Depuis lundi dernier, cinq autres syndicats de la région montréalaise ont tenu un vote à scrutin secret afin de se doter d’un mandat de 72 heures de grève. Les résultats des votes sont les suivants : le STT du Marriott Château Champlain (FC–CSN) a adopté la proposition à 86 %, le STT Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (FC–CSN) a également voté en faveur à hauteur de 86 %, le vote du STT de Hilton Laval (FC–CSN) fut positif à 100 %, le résultat du scrutin du STT de l’Hôtel Quality Suites Pointe-Claire (FC–CSN) a atteint 100 % et le ST du Bonaventure (FC–CSN) a appuyé la résolution à 93%. La semaine dernière, quatre syndicats de Québec ont adopté des banques de 72 heures de grève dont certaines sont déjà entamées. Il s’agit du STT de Hilton Québec (FC–CSN) à 97 %, du SE de l’Hôtel Delta Québec (FC–CSN) à 85 %, du STT de l’Hôtel Pur Québec (FC–CSN) à 95 % et du STT de l’Hôtel Classique (FC–CSN) à 100 %. Dans la région de l’Estrie, le STT de l’Hôtel Quality (FC–CSN) de Sherbrooke a adopté un mandat de grève générale illimitée à 100 %.

De nouvelles assemblées générales sont prévues dans les prochains jours.

Quatre demandes

Rappelons que les quatre demandes incluses dans la plate-forme commune sont réalistes et légitimes : 1) obtenir davantage de reconnaissance pour nos années de service en améliorant nos indemnités de vacances; 2) obtenir une meilleure protection des emplois et de meilleures compensations; 3) consentir une convention collective de quatre ans, mais pas sans contrepartie et; 4) profiter de la croissance prévue dans notre secteur d’activité.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce (FC–CSN) compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Quatre syndicats de Québec se dotent d’une banque de 72 heures de grève

Réunis en deux assemblées tenues aujourd’hui à l’Hôtel Pur de Québec, quatre syndicats de l’hôtellerie se sont dotés d’une banque de 72 heures de grève qu’ils pourront exercer au moment jugé opportun. Chaque syndicat a tenu un vote tenu à scrutin secret dont les résultats sont les suivants : le STT de Hilton Québec (FC–CSN) a adopté la proposition à 97 %, le SE de l’Hôtel Delta Québec (FC–CSN) a voté en faveur à hauteur de 85 %, le vote du STT de l’Hôtel Pur Québec (FC–CSN) fut positif à 95 % et le STT de l’Hôtel Classique (FC–CSN) a appuyé la résolution à 100 %.

« Depuis le début de l’été, les hôtels de la région de la Capitale-Nationale fonctionnent à plein régime. Au milieu du mois de juillet, l’Office du tourisme de Québec et l’Association des hôteliers de la région de Québec nous annonçaient déjà une excellente année, une saison touristique exceptionnelle. Nous en sommes très fiers puisque les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie sont à même de contribuer à ce succès, de déclarer Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Nous sommes toutefois en négociation et nous avons déposé des demandes légitimes auxquelles nos membres tiennent, mais qui sont actuellement ignorées par les patrons. Et croyez-nous, nous allons tout mettre en œuvre pour qu’ils obtiennent la juste part du gâteau à laquelle elles et ils ont droit. Que les employeurs prennent ces demandes au sérieux et qu’ils viennent négocier aux différentes tables dans le but de conclure rapidement des ententes. »

Quatre demandes

Rappelons que les quatre demandes incluses dans la plate-forme commune sont réalistes et légitimes :

  1. obtenir davantage de reconnaissance pour nos années de service en améliorant nos indemnités de vacances;
  2. obtenir une meilleure protection des emplois et de meilleures compensations;
  3. consentir une convention collective de quatre ans, mais pas sans contrepartie et;
  4. profiter de la croissance prévue dans notre secteur d’activité.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce (FC–CSN) compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les syndicats adoptent leurs moyens de pression

Depuis les derniers jours, et dans ceux à venir, tous les syndicats qui participent à la neuvième ronde de négociations coordonnées de la Fédération du commerce–CSN (FC–CSN) procèdent à l’adoption de moyens de pression qu’ils pourront mettre en œuvre au besoin. Les membres de chaque syndicat participent à un vote en assemblée générale, dans chacun des établissements.

« Nous avons déjà plus d’une dizaine de syndicats qui ont adopté les moyens de pression, excluant la grève pour le moment, qui sont déjà mis en application. Les négociations ont débuté, mais les membres trouvent que celles-ci n’avancent pas assez rapidement, un constat que nous partageons entièrement. En plus d’avoir déposé de nombreuses demandes de reculs tout à fait inacceptables, les employeurs affichent un manque flagrant de sérieux. Nous avons déposé nos demandes individuelles et nos quatre revendications communes, mais pour le moment, elles sont ignorées par les différentes parties patronales », de déplorer Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie.

Quatre demandes

Rappelons que les quatre demandes incluses dans la plate-forme commune sont réalistes et légitimes : 1) obtenir davantage de reconnaissance pour nos années de service; 2) obtenir une meilleure protection des emplois et de meilleures compensations; 3) consentir une convention collective de quatre ans, mais pas sans contrepartie et; 4) profiter de la croissance prévue dans notre secteur d’activité.

« L’Association des hôtels du Grand Montréal vient tout juste de dévoiler des taux d’occupation record de 87,4 % pour le mois de juillet 2016 et une hausse des tarifs de 14 % pour ce même mois comparativement à ceux de l’an dernier. Même scénario à Québec et en Estrie, où la faiblesse du dollar canadien exerce toujours une pression à la hausse sur le nombre de touristes. Statistique Canada nous révélait que le nombre d’emplois dans le secteur de l’hôtellerie affiche également une hausse record à 293 100, soit 7 % de plus que l’an dernier, et ce, partout au Québec. Ces excellents résultats démontrent que le secteur est hautement rentable et que les premiers qui contribuent à ces profits, ce sont bien les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie, de souligner monsieur Valiquette. Nous nous attendons donc à ce que les employeurs nous prennent au sérieux et qu’ils négocient dès que possible des ententes à la hauteur de nos attentes pour que tout le monde puisse continuer à profiter de cette saison record. »

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Des dîners barbecues à saveur de solidarité

Photos : Michel Giroux

Hier midi, le STT du Holiday Inn Sinomonde donnait le coup d’envoi dans la région de Montréal-Laval du plan d’action stratégique de la négociation coordonnée du secteur de l’hôtellerie de la Fédération du commerce (FC–CSN). Les travailleuses et les travailleurs du syndicat ont pris part à un BBQ sur l’heure du dîner. Ce rendez-vous avait pour objectif de tisser des liens de solidarité. Pour l’occasion, Serge Fournier, président de la FC, Michel Valiquette, trésorier de la FC, Patrice Benoit, trésorier du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN, ainsi que Charles Sainte-Marie, vice-président du CCMM, se sont déplacés pour manifester leur appui aux travailleuses et aux travailleurs. Soulignons que le 22 juillet dernier, les syndicats de l’hôtellerie des quatre coins du Québec se sont donnés un plan stratégique en appui aux objectifs de cette 9e ronde de négociations coordonnées.

012 Hôtel Chinois 026 26 juillet 2016 photo Michel Giroux

010 prise de vue sans titre 020 26 juillet 2016 photo Michel Giroux

Aujourd’hui, ce sont les travailleuses et les travailleurs du STT de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (FC–CSN) qui ont tenu un dîner BBQ dans la foulée du plan d’action stratégique de la négociation coordonnée du secteur de l’hôtellerie de la Fédération du commerce (FC–CSN). Un membre bien connu du syndicat, Jean Lortie, secrétaire général de la CSN, était présent ainsi que des militantes du STT de l’Hôtel Lord Berri (FC–CSN). Cet été, surveillons les bannières de l’hôtellerie affichant le message de la négociation 2016 “Ensemble, nous sommes l’hôtellerie”.

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006 Gouverneur MTL 032 27 juillet 2016 photo Michel Giroux

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Une première journée de grève pour les travailleuses et les travailleurs de la Coop La Patrie

« Assez, c’est assez ! » Voilà le slogan scandé par les travailleuses et travailleurs de la Coop La Patrie qui entament ce matin une première journée de grève. Réunis en assemblée générale le 20 juin dernier, les membres du Syndicat des employés-es de la Coop La Patrie (FC–CSN) avaient voté à l’unanimité un mandat d’application de moyens de pression, incluant la grève générale illimitée, qui serait déclenchée au moment jugé opportun.

« Les travailleuses et les travailleurs de la Coop La Patrie n’ont d’autre choix aujourd’hui que d’exercer leur droit de grève afin de manifester clairement leur mécontentement face au mépris affiché par leur employeur », déclare Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE–CSN).

Après avoir accepté des augmentations salariales conditionnelles à la bonne santé financière de la Coop lors de la dernière négociation, augmentations qui se sont révélées dérisoires, les employé-es ont reçu un nouvel affront de l’employeur en mai dernier lorsque celui-ci a déposé des offres salariales insensées de 2 % sur 5 ans pour la prochaine convention collective. Ces offres, si elles se retrouvaient telles quelles dans la convention, accentueraient gravement la spirale d’appauvrissement vécue par les syndiqué-es de la Coop La Patrie depuis plusieurs années. À titre d’exemple, le commis d’épicerie qui gagne 11,54 $ a vu son salaire augmenter de 0,24 $ de l’heure au cours des sept dernières années. Pendant cette même période, le salaire minimum augmentait de 2,05 $.

« Par cette première journée de grève, les travailleuses et les travailleurs de la Coop souhaitent envoyer un signal clair à leur employeur. Ils sont déterminés à améliorer leurs conditions salariales. Ils considèrent, à juste titre, avoir fait leur part pour assurer la pérennité de la Coop. Aujourd’hui ils doivent penser à rétablir leur propre situation financière », conclut Denis Beaudin. Les syndiqué-es ont aussi annoncé que, s’il n’y a toujours pas d’entente de principe entre les deux parties le 21 juillet, ils déclencheront une grève générale illimitée.

À propos

Le Syndicat des employé-es de la Coop La Patrie représente 27 membres, regroupés au sein de deux accréditations, soit épicerie et quincaillerie/matériaux. Il est affilié à la Fédération du commerce (FC–CSN) et au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE–CSN).

30 ans de négociations coordonnées dans le secteur de l’hôtellerie

Pour souligner cet anniversaire, rappelons-nous comment ce modèle a contribué, depuis ses débuts en 1986, à faire avancer les conditions de travail et de vie des professionnel-les de l’hôtellerie partout à travers la province.

Le préalable historique est l’arrivée massive à la CSN de syndicats d’hôtels, au début des années 80. Ces hôtels étaient auparavant affiliés au local 31 d’un syndicat américain, rongé par la corruption et les pratiques antidémocratiques. Entre 1980 et 1986, jusqu’à 10 000 travailleurs sont ainsi passés à la CSN par petits groupes lorsque leur convention collective arrivait à échéance. C’est en 1986 que des pionniers comme Lise Poulin, Gilles Duceppe, Jacques Lessard et plusieurs militants du secteur de l’hôtellerie ont pensé à unir les forces de tous ces syndicats pour négocier. Jean Lortie, secrétaire général de la CSN depuis 2011, également présent à l’époque, se souvient des discussions centrées sur l’idée de cesser de mettre les syndicats des différents hôtels en compétition et sur la nécessité de collaborer pour créer un rapport de force suffisant pour obtenir des gains pour tous les travailleurs et travailleuses.

Le début d’un temps nouveau

Le 10 avril 1986, les syndicats des hôtels membres de la Fédération du commerce (FC–CSN) se réunissent et adoptent le principe d’une négociation coordonnée pour l’année suivante. Le but principal de ces négociations étant évidemment d’établir un rapport de force avec les employeurs, vu le nombre important de syndicats et de travailleurs pouvant allier leurs forces. Chaque syndicat membre est ainsi libre d’adhérer ou non à une plateforme de revendications communes, qui ont pour but d’améliorer les conditions de travail dans tous les hôtels. Chaque syndicat profite tout de même de l’autonomie nécessaire pour négocier avec son propre employeur à sa table de négociation, mais ne peut accepter une proposition inférieure à la plateforme préétablie sans consulter les comités de négociation des autres syndicats, réunis dans un comité de coordination. C’est sur le thème « On est 4000 en ville » qu’a donc lieu, au printemps 1987, la première négociation coordonnée du secteur de l’hôtellerie. C’est d’ailleurs dans le cadre de cette campagne qu’a été créé le logo comportant cinq étoiles, qui est demeuré un symbole très fort dans le secteur de l’hôtellerie.

Au printemps 1990, alors que les conventions collectives émanant de la première négociation coordonnée viennent à échéance, se tient la première grande négociation provinciale des syndicats hôteliers, menée par Gilles Duceppe, coordonnateur du secteur de l’hôtellerie à la CSN. On élabore alors un système de classification des hôtels par catégorie et on avance le principe que les employé-es des hôtels d’une même catégorie doivent se regrouper et bénéficier de conditions de travail similaires. Effectivement, jusqu’à maintenant, les hôteliers étaient toujours en compétition entre eux par rapport aux conditions de travail des employé-es et non pas par rapport à la qualité du service offert. Ainsi, harmoniser les conditions de travail permettait d’avoir un certain standard dans l’industrie hôtelière et une saine concurrence entre les hôtels de même catégorie.

Se sortir de la misère

L’objectif premier des négociations coordonnées, affirme Jean Lortie, était de sortir les travailleurs de l’hôtellerie de la misère. Lorsqu’ils sont arrivés à la CSN dans les années 1980,plusieurs syndicats étaient mal en point. Travail au salaire minimum, pas de régime de retraite ni assurance collective, pas de congés maladie ni vacances, M. Lortie se souvient de ses débuts dans le domaine : « Quand vous étiez un travailleur de l’hôtellerie et que vous vouliez emprunter, vous aviez besoin d’un endosseur. On considérait que vous étiez à un point tel dans la misère, que vous ne seriez pas capable de rembourser un prêt, de financer une voiture ou une maison. Heureusement, ce n’est plus le cas aujourd’hui », affirme-t-il avec enthousiasme.

En 1999, après six ans de sacrifices de la part des travailleuses et travailleurs en raison du ralentissement de l’économie, l’industrie se porte mieux et est même en croissance. Les travailleurs du secteur de l’hôtellerie réclament donc que les bénéfices se reflètent également sur leurs conditions de travail. Les syndicats ont vite réalisé qu’ils avaient la capacité de paralyser une industrie qui recommençait à être lucrative après plusieurs années de crise. « Il y avait une volonté de lutter pour récupérer les gains perdus pendant ces six ans difficiles », soutient Jean Lortie. Ainsi, les négociations coordonnées ont permis de presque doubler les salaires entre 1999 et 2008, un gain substantiel pour les professionnels-les de l’hôtellerie.

La CSN derrière les travailleurs

Évidemment, l’implication de la CSN tant sur le plan financier que logistique est déterminante lorsqu’il s’agit du succès d’une négociation coordonnée. Le Fonds de défense professionnelle de la CSN (FDP) a effectivement été un outil de taille pour la mobilisation, la négociation, la formation et pour la visibilité avec laquelle les syndicats locaux ont pu faire valoir leurs revendications et gagner leurs luttes. À elle seule, une négociation coordonnée entraîne des coûts approximatifs de quatre millions de dollars. Au total, plus d’une dizaine de milliers de dollars du FDP ont été investis dans chaque syndicat à un moment ou à un autre où ces ressources étaient cruciales à l’obtention d’un gain pour les travailleurs.

Victoires et sacrifices

Les négociations coordonnées ont mené à la victoire les syndicats de l’hôtellerie, mais elles ont aussi apporté leur lot de défis en cours de route. « Les syndicats ont dû sacrifier une partie de leur autonomie pour assurer cette forte solidarité, un compromis politique important qui a exigé beaucoup de maturité des acteurs impliqués, explique Jean Lortie. Ce type de négociation a amené les syndicats à travailler ensemble, ce qui n’est pas naturellement acquis dans cette industrie compétitive, et à faire des compromis sur leurs objectifs de négociation à court terme pour l’intérêt collectif du secteur, à long terme. Effectivement, l’immense rapport de force qu’exerçait la négociation coordonnée sur l’employeur a permis plusieurs gains sur le plan des conditions de travail. La sixième semaine de vacances, l’ajout d’une journée de maladie, des hausses de salaire importantes, la reconnaissance des travailleurs par leur employeur et une prime de départ à la retraite ne sont que quelques-unes des victoires obtenues par les salarié-es du secteur hôtelier.

De nos jours, les jeunes qui commencent à travailler dans l’hôtellerie ne gagnent plus le salaire minimum pendant les vingt premières années de leur carrière, ils ne commencent pas leur vie professionnelle dans la misère, ils font partie de la classe moyenne, ont de bonnes conditions de travail et sont considérés comme essentiels au bon roulement de l’industrie du tourisme. Ils peuvent fièrement dire qu’ils participent à la création d’une richesse locale primordiale et irremplaçable pour la santé économique et sociale du Québec. Le tout, grâce au succès du modèle des négociations coordonnées et des luttes acharnées des travailleuses et des travailleurs syndiqués du secteur de l’hôtellerie. L’appui que leur a apporté la CSN a évidemment été d’une importance capitale tout au long de ces combats pour de meilleures conditions de travail. Tant pour la négociation et la mobilisation que pour la reconnaissance des travailleurs, les négociations coordonnées ont prouvé être un modèle efficace et un outil de taille pour mener à terme les luttes dans le secteur de l’hôtellerie.

Une entente de principe finalement adoptée

Les travailleuses et les travailleurs de la compagnie Sucre Lantic sont retournés au travail après avoir adopté le dimanche 5 juin une entente de principe, ce qui leur a permis de conserver leur régime de retraite à prestations déterminées et d’obtenir une augmentation de salaire de 11,3 % étalée sur cinq ans.

« Il était hors de question d’accepter à quelque niveau que ce soit des disparités de traitement entre les nouveaux salarié-es et les plus anciens », a commenté le président du STT de Sucre Lantic (FC–CSN), Marc L’Heureux.

Rappelons que Sucre Lantic voulait créer deux classes de salarié-es en obligeant les nouvelles personnes embauchées à devoir attendre huit ans avant d’atteindre le dernier échelon salarial. L’employeur voulait également imposer le régime de retraite à cotisation déterminée aux nouveaux employé-es, et faciliter l’usage de la sous-traitance.

« Les salarié-es ont tenu leur bout et ont refusé tous les reculs que voulait imposer l’employeur », a conclu David Bergeron-Cyr, vice-président à la Fédération du commerce (FC–CSN).

Comment brasser un syndicat CSN en trois jours

Délégué dans l’ancienne organisation syndicale (TUAC 501), Kevin Villeneuve croit que le syndicat affilié à une organisation américaine était trop éloigné des membres. Pire, lui et ses pairs ont constaté un net recul dans leurs conditions de travail par rapport aux autres brasseries régionales et surtout par rapport aux trois géants transnationaux de l’industrie brassicole au Québec : Molson-Coors, Labatt et Sleeman. « Nous n’étions vraiment pas satisfaits de ce local, nous confie-t-il. Lorsqu’on essayait de régler des problèmes à l’usine, il fallait toujours passer par la centrale, la FTQ. On n’avait jamais la chance de résoudre nos difficultés à l’interne. » Ce manque de contrôle sur leur propre destin se faisait le plus sentir lorsqu’ils avaient à négocier leur convention collective : « L’ancien syndicat négociait sans même nous parler », renchérit M. Villeneuve.

Ce n’est plus le cas. Kevin Villeneuve est le président du tout nouveau Syndicat des travailleuses et travailleurs Les Brasseurs RJ (FC–CSN) depuis l’obtention de leur nouvelle accréditation, le 4 février dernier.

Le changement d’allégeance syndicale s’est réalisé très rapidement. Après un premier contact l’été dernier avec Renaud Ledoux, conseiller à la syndicalisation, ils ont choisi la semaine entre Noël et le Jour de l’An pour entamer le processus de signature des cartes. En seulement trois jours, la grande majorité des membres de l’unité avaient signé leur carte d’adhésion à la CSN. « Ça s’est passé excessivement vite, s’est exclamé Renaud Ledoux. J’ai déjà connu des campagnes de syndicalisation qui ont duré deux ans ! »

Le conseiller lève son chapeau aux nouveaux membres : « C’était comme un exemple type ; ils étaient très bien structurés et tout le monde respectait les mots d’ordre à la lettre. » Cet enthousiasme a débordé dans l’organisation de leur syndicat. « Il y a eu une très forte participation à leur première assemblée, remarque Renaud Ledoux. Il y avait des travailleurs de nuit, des jeunes. Plusieurs d’entre eux portaient déjà des tuques CSN ! »

Nouveau climat de confiance

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Le prochain défi, c’est de négocier une première convention collective digne d’un syndicat CSN. À cette fin, les premiers pourparlers ont été entamés le 10 juin. Selon Martin Pagé, conseiller syndical à la FC–CSN, il y a du pain sur la planche : « Il faut renégocier la convention collective au complet, surtout sur le plan salarial afin de rattraper les salaires du secteur. C’est le plus gros enjeu et la priorité des membres. C’est également important d’obtenir du temps de libération syndicale afin de donner les moyens aux représentants syndicaux de remplir leurs obligations. »

Pour Kevin Villeneuve, l’autonomie syndicale est primordiale. Les membres détiennent enfin leur propre accréditation, et il faut que l’employeur respecte le fait que les travailleuses et travailleurs de Les Brasseurs RJ ont leur mot à dire sur leurs conditions de travail.

Le président syndical constate déjà une nouvelle atmosphère au sein du syndicat de la brasserie. « Quand nous avons un problème, ça se règle ici, explique Kevin Villeneuve. Si un travailleur signale une lacune en santé-sécurité au vice-président responsable du dossier, il s’en occupe tout de suite. Maintenant que notre comité exécutif travaille dans l’entreprise, ça marche beaucoup mieux. »