Les travailleurs syndiqués ont pris la parole et ont rappelé aux dirigeants que le conflit perdure

Accompagné du vice-président de la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN), monsieur David Bergeron-Cyr, le vice-président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Couche-Tard des Laurentides – CSN et préposé à Boisbriand, monsieur François Desjardins, a tenu à rappeler, à l’occasion de l’assemblée annuelle des actionnaires de Couche-Tard qui s’est tenue le mardi 25 septembre à Laval, que le conflit opposant les préposé-es syndiqués et Couche-Tard perdure toujours, près de trois ans après la syndicalisation du premier dépanneur. Plus encore, monsieur Desjardins a tenu souligner que la solidarité et la détermination de ses troupes étaient plus fortes à mesure que le temps passait, contrairement à ce que pourraient en penser les dirigeants.

« Les dirigeants de Couche-Tard semblent s’inspirer des vieilles méthodes américaines du Union busting, croyant qu’en laissant le conflit s’enliser, les gens vont s’essouffler. J’ai des petites nouvelles pour monsieur Bouchard : nous sommes bien en vie, plus solidaires que jamais et bien déterminés à nous faire enfin respecter ! » s’est exclamé hier monsieur Desjardins à la sortie de l’assemblée des actionnaires.

« À l’occasion de l’assemblée annuelle, des actionnaires soucieux de la responsabilité sociale de l’entreprise, tels que Bâtirente de même que le Fonds Basile-Moreau et le Fonds Guyard Éthique, ont pris la parole afin de sensibiliser les actionnaires et les dirigeants de Couche-Tard à une gestion plus respectueuse des conditions de travail et de sécurité des travailleurs. Il va sans dire que nous appuyons sans détour pareille initiative, qui a pour but de mettre au grand jour les lacunes des dirigeants en cette matière », a pour sa part affirmé monsieur Bergeron-Cyr.

Notons également qu’une actionnaire, en soutien à la syndicalisation des travailleurs, a cédé son droit de parole et de vote à monsieur Desjardins afin qu’il puisse représenter les travailleurs syndiqués à l’intérieur de l’assemblée des actionnaires. Ce dernier a d’ailleurs interpelé les dirigeants sur les franchisages récents de succursales de la bannière Couche-Tard, ce qui retarde la négociation.

« Le respect, ça n’a pas de prix et la CSN, en appuyant cette lutte, veut envoyer un message clair aux différents dirigeants du commerce de détail : en 2013, au Québec, faire travailler des gens dans ces conditions, ça relève soit de l’indécence, soit de l’ignorance ou soit de l’aveuglement volontaire. Dans tous les cas, c’est honteux et ça ne fait que confirmer le bien-fondé des revendications des travailleurs qui ont exigé et exigent toujours d’être respectés », a martelé le vice-président de la Fédération du commerce.

Rappelons qu’en 2013, le chiffre d’affaires de Couche-Tard a atteint 35 milliards et demi de dollars avec un profit net de 572 millions. Le revenu d’Alain Bouchard, le pdg, est de près de 8 millions de dollars en 2013 alors qu’il est passé au début de l’année au rang de milliardaire. Cet écart de richesse et de conditions entre les dirigeants de Couche-Tard et les travailleurs est grotesque, ces derniers demandant un minimum de respect : quatre journées de maladie, un système de communication en cas de vol à main armée, un suivi psychologique pour les victimes d’agression armée, des règles objectives pour les octrois de poste et les choix d’horaire et de vacances, le respect des normes du travail et des lois sur la santé et la sécurité, de même qu’une échelle salariale menant à un taux horaire de 12,80 $.

La CSN continuera d’appuyer les travailleuses et les travailleurs de Couche-Tard qui voudront se syndiquer et prendra toutes les mesures nécessaires pour informer et sensibiliser le grand public du bien-fondé de leurs revendications. À ce jour, une centaine de salarié-es de huit dépanneurs Couche-Tard sont syndiqués CSN, dont six succursales ouvertes à Montréal, Victoriaville, Boisbriand, Saint-Hubert et Saint-Liboire.

Nouvelle convention pour le Syndicat des travailleuses et travailleurs du MAGE–UQAC–CSN

Réunis en assemblée générale samedi soir dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du MAGE-UQAC-CSN, qui regroupe 80 personnes, ont adopté leur nouveau contrat de travail à l’unanimité.

Il s’agissait pour ce syndicat d’une première négociation depuis son arrivée à la CSN. Des gains appréciables ont été obtenus : amélioration des congés sociaux, réduction de la période de probation, amélioration des droits syndicaux et un meilleur encadrement de la clause de non-concurrence. Un des gains majeurs de cette négociation est la mise en place d’un programme de fidélisation-reconnaissance pour tous les salariés syndiqués. Cette convention collective à une durée de 60 mois.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du MAGE-UQAC-CSN est affilié à la Fédération du commerce.

Zoo de Granby : entente de principe entérinée à 83 %

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs du Syndicat national de la Société zoologique de Granby (CSN) ont entériné à 83 % une entente de principe survenue avec l’employeur vendredi dernier. Parmi les gains importants, le syndicat a obtenu diverses mesures afin d’améliorer la conciliation travail-famille et une reconnaissance de l’ancienneté des salarié-es étudiants.

« Nous avons réussi à régler la question autour de l’enjeu le plus litigieux de la négociation, soit les plages horaires des gardiens du zoo », affirme Caroline Aubuchon, porte-parole du syndicat. La Fédération du commerce rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les syndiqué-es du Maxi Rouyn-Noranda toujours debout

Il y a un an, jour pour jour, les travailleuses et les travailleurs du Maxi Rouyn-Noranda déclenchaient la grève pour faire cesser les menaces et l’intimidation. Cette grève prenait fin le 19 août à minuit dans l’espoir de travailler en l’absence de toute forme de harcèlement. Le 20 août, à 7 h, l’employeur décréta un lock-out.

Le mépris de Loblaws

Aujourd’hui, la CSN tient à souligner la signification particulière que prend cette journée. « Après un an de conflit, le quotidien des travailleurs s’est considérablement modifié », a expliqué Denise Boucher, vice-présidente à la CSN. « Ce n’est pas une situation facile pour ceux et celles qui ont à la vivre, mais les syndiqué-es se tiennent debout pour en arriver à une bonne convention négociée », a-t-elle poursuivi. « Près de 99 % de nos syndicats règlent leur contrat avec leur employeur sans conflit. Or, au Maxi Rouyn-Noranda, comme dans deux autres épiceries de la région, les syndicats se heurtent à une bannière qui a oublié l’un des principes importants en relations de travail au Québec : le respect des employé-es. » Selon le président de la Fédération du commerce – CSN, M. Serge Fournier, il est inconcevable qu’après cinq séances de négociation, sept rencontres de conciliation en 2012, aucune rencontre réelle de négociation ne se soit tenue depuis le 8 novembre 2012, si ce n’est une vidéoconférence le 25 mars dernier en présence du conciliateur pour connaître les intentions des parties. « Depuis le tout début du conflit, Loblaws tente par tous les moyens de maintenir les salarié-es dans la précarité, quand ce n’est pas d’abaisser leurs conditions de travail en tenant des propos complètement faux, par exemple sur de supposées négociations coordonnées », a-t-il expliqué. Cette façon de faire est odieuse et ce que vivent les travailleuses et les travailleurs qui oeuvrent sous la bannière Loblaws en Abitibi-Témiscamingue nous préoccupe au plus haut point ».

On reste solidaires

Depuis un an, les syndiqué-es du Maxi et du Provigo Témiscaming n’ont pas chômé. Ils ont été reçus dans plusieurs régions du Québec pour expliquer leur dossier et sans réserves, les syndicats CSN leur ont exprimé une solidarité tant sur le plan humain que par un soutien financier. Enfin, le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec (CCATNQ), M. Donald Rheault, souligne le courage des lockoutés depuis un an. « Aujourd’hui on doit, comme citoyens et citoyennes de la région, avoir une pensée pour ceux et celles qui ont été mis sur le trottoir pour avoir demandé d’être respectés. D’ailleurs, la population exprime régulièrement son appui aux syndiqué-es sur la rue Larivière. Je peux vous dire que c’est grandement apprécié. » Le conseil central tient à souligner qu’il va continuer à soutenir les syndicats en conflit, et ce, tant et aussi longtemps que les syndiqué-es n’en décideront pas autrement. « Une manifestation s’est tenue aujourd’hui dans les rues de Rouyn-Noranda. Nous avons accompagné les représentants des syndicats à une rencontre avec le député régional, M. Chapadeau. De plus, la population est invitée à assister à notre soirée de solidarité, où se fera entendre l’orchestre Kayou. Après un an de conflit, les travailleuses et travailleurs du Maxi Rouyn-Noranda méritent que l’on souligne leur courage. Ils méritent également que toute la région leur exprime ce que Loblaws leur refuse : du respect », a conclu le président du CCATNQ.

Les employé-es de l’Hôtel Faubourg manifestent

Réunis devant l’Hôtel Faubourg, qui regroupe le Holiday Inn Express et le Candlewood, des dizaines de manifestants ont signifié, ce midi, leur désir d’en arriver à une entente avec l’employeur. Sans convention collective depuis décembre 2012, les travailleurs et les travailleuses sont parmi les rares employés d’hôtel du Québec à ne pas avoir conclu d’accord lors de la ronde de négociation coordonnée, tenue l’été dernier.

« Les revendications des employé-es sont tout à fait justifiées ; on parle ici de charge de travail pour les préposés aux chambres qui soient réalistes, et, entre autres, l’ajout d’un congé de maladie par année ainsi qu’un rattrapage salarial, précise le président du Syndicat des travailleurs et des travailleuses des Suites Faubourg St-Laurent, Raoul Petit. Nous méritons les mêmes clauses que celles accordées dans les autres établissements hôteliers. Nos demandes sont plus que raisonnables », explique le président. Le propriétaire de l’hôtel, Aquilini Groupe Investissement de Vancouver, refuse d’accorder ces conditions, sous prétexte d’une santé financière fragile. Pour le trésorier de la Fédération du commerce, Michel Valiquette, ce scénario ne tient pas la route. « Nous savons que le Groupe Aquilini est sur le point d’investir 150 millions de dollars pour transformer une partie de l’îlot Voyageur en logements. Nous sommes persuadés qu’il peut trouver l’argent afin de répondre aux demandes des salarié-es qui veulent des conditions de travail comparables à des hôtels de même catégorie ».

Une rencontre de négociation est prévue au cours des prochains jours.

À propos

La Fédération du commerce rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme, dont 6500 dans l’hôtellerie. Fondée en 1921, la CSN regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les travailleurs se dotent d’un mandat de grève

L’assemblée générale du Syndicat national des salariés(es) de la Société zoologique de Granby a entériné, dans une proportion de 93 %, un mandat de grève de trois jours. Ces journées seront utilisées au moment jugé opportun.

Ce mandat de grève est adopté alors que la convention collective des travailleurs est échue depuis le mois de décembre 2012. La porte-parole du syndicat, Caroline Aubuchon, évoque des concessions importantes demandées par l’employeur qui rendront plus difficile la conciliation travail-famille. « Nous sommes rendus là. Les demandes de l’employeur risquent carrément de changer nos vies. Des employés seront obligés de travailler davantage les fins de semaine. L’employeur tente aussi de nous imposer des changements importants pour l’attribution des vacances », affirme-t-elle.

Le syndicat veut donner une dernière chance au processus de négociation avant d’entreprendre une première journée de grève. « La grève sera utilisée en dernier recours. Nous sommes prêts à négocier et souhaitons en arriver à une entente, encore faut-il que l’employeur ait la volonté d’en faire autant », conclut Mme Aubuchon.

Conscient des impacts que pourrait avoir ce moyen de pression au plus fort de la saison touristique, le syndicat communiquera les journées de grève à la population dans des délais raisonnables.

Le Syndicat national des salariés(es) de la Société zoologique de Granby est affilié à la Fédération du Commerce (CSN) qui rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité.

Entente de principe adoptée à 97,5 %

Réunis en assemblée générale, les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Aliments Ultima inc., affilié avec la CSN, ont adopté à 97,5 % l’entente de principe conclue avec l’employeur lundi dernier.

Parmi les gains obtenus par les travailleurs, on retrouve davantage de flexibilité par rapport à l’horaire pour une meilleure conciliation entre le travail et la vie familiale. La convention collective, d’une durée de quatre ans, prévoit aussi une augmentation des salaires entre 2 % et 2,5 % par année, une prime en cas de licenciement et un salaire minimum de 15 $ de l’heure pour les étudiants.

Le président du syndicat, Jocelyn Dupuis, voit dans cette entente des gains importants pour les travailleuses et travailleurs représentés par le syndicat. « Nous sommes très heureux de la nouvelle convention collective et d’avoir évité un conflit de travail. Nous avons réalisé des avancées importantes entourant l’enjeu principal de la négociation, soit la conciliation travail-famille. Nous pouvons maintenant reporter nos congés et avons de meilleurs ratios de vacances », affirme-t-il.

La convention collective du Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Aliments Ultima inc. était échue depuis le mois de mars 2013. La nouvelle convention collective adoptée est le fruit de plus de 35 rencontres de négociations.

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Aliments Ultima inc. est affilié avec la Fédération du commerce. Elle rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Entente de principe

Une entente de principe a été conclue entre la partie patronale et le Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Aliments Ultima inc., affilié avec la CSN.

Cette entente de principe est le fruit d’un long marathon de 22 heures de négociation dimanche et lundi dernier. Pour Jocelyn Dupuis, président du syndicat, l’entente négociée améliorera les conditions des travailleuses et des travailleurs. « Malgré une négociation longue et difficile, le comité de négociation est très heureux d’être arrivé à une entente. La plupart de nos objectifs ont été atteints. Bref, après 35 rencontres de négociation, nous sommes satisfaits du résultat » affirme-t-il.

L’entente sera présentée aux membres en assemblée générale le jeudi 25 juillet 2013.

La convention collective des travailleurs et des travailleuses d’Aliments Ultima est échue depuis le mois de mars 2013. Les négociations ont débuté dès février 2013.

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Aliments Ultima inc. est affilié avec la Fédération du commerce. Elle rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La CSN déplore la fermeture d’un des fleurons des hôtels montréalais

La Fédération du commerce-CSN (FC–CSN) déplore la fermeture de l’hôtel Delta Centre-Ville qui entraînera la mise à pied de 300 travailleuses et travailleurs le 31 octobre prochain. « Nous sommes encore sous le choc de l’annonce faite le 3 juillet dernier. Ce n’est qu’hier que nous avons appris les noms des nouveaux propriétaires et le changement de vocation de l’édifice qui sera transformé en résidence étudiante de luxe.

Cet établissement faisait partie des fleurons du secteur hôtelier de Montréal. Les travailleuses et les travailleurs étaient fièrement syndiqués avec nous depuis le 6 mai 1986. Durant ces 27 années de solidarité et de combativité au sein du secteur de l’hôtellerie de notre fédération, ils ont participé plus d’une fois à la ronde de négociation coordonnée, ce qui a grandement contribué à améliorer leurs conditions de travail, ainsi que celles des autres membres des syndicats participant à cette démarche », de déclarer Serge Fournier, président de la FC. Depuis l’annonce de cette fermeture, toutes les ressources se mobilisent pour accompagner et soutenir les travailleuses et les travailleurs pour la suite des évènements à l’automne.

« D’une part, en collaboration avec Emploi-Québec, nous allons mettre en place un comité de reclassement qui offrira tout le soutien nécessaire afin de replacer les travailleuses et les travailleurs qui se retrouveront sans emploi le 31 octobre prochain. D’autre part, la fédération instaurera une veille en lien avec tous les autres hôtels syndiqués avec nous afin de diffuser les offres d’emplois des autres établissements hôteliers montréalais. Enfin, nous avons mandaté le Service juridique de la CSN pour surveiller de près la conformité de la transaction entre InnVest et les deux nouvelles sociétés copropriétaires, Campus Crest Communities et Beaumont Partners, qui ont acquis l’édifice. Une chose demeure certaine : nous allons soutenir toutes les travailleuses et tous les travailleurs pour que cet événement malheureux ait le moins d’impacts possible sur leurs vies », de conclure monsieur Fournier.

La Fédération du commerce–CSN rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme, dont 6500 dans l’hôtellerie.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les salariés remportent une importante victoire en Cour supérieure

Plus soucieuse de son image publique que de la qualité des relations de travail dans ses hôtels, le groupe Tidan, qui a déclenché un conflit de travail à l’hôtel Maritime le 30 août 2012, demandait à la Cour d’empêcher les syndiqué-es de tenir des piquets de grève devant ses établissements montréalais. Or, dans un jugement rendu ce 14 janvier, le juge Benoit Emery, de la Cour supérieure rejette cette demande d’injonction provisoire. Les manifestations quotidiennes pourront donc se poursuivre.

Pour le trésorier de la Fédération du commerce de la CSN, Michel Valiquette, cette décision montre que la voie des négociations de bonne foi demeure la seule possible pour ramener la sérénité au Maritime. « C’est une honte de voir cette entreprise tenter de faire taire ses fidèles employé-es par toute sorte de moyens au lieu de s’asseoir et de négocier des solutions avec eux, comme l’ont fait ou le font actuellement ses concurrents, avec succès. Nous comprenons que le groupe Tidan préfère faire les manchettes avec ses lucratives acquisitions au centre-ville de Montréal plutôt que pour ses mauvais coups, mais il n’a que lui-même à blâmer. Après tout, ce sont bien les propriétaires qui ont choisi de déclencher ce conflit pour tenter de forcer les travailleuses et les travailleurs à accepter l’inacceptable. ».

Malgré bientôt cinq mois de conflit, la détermination de la quarantaine de salarié-es du Maritime pour obtenir un contrat de travail négocié satisfaisant ne se dément pas. Soulignons qu’en vertu d’un protocole de solidarité, les membres de 35 syndicats CSN de l’hôtellerie soutiennent financièrement les salarié-es en conflit, qui reçoivent également l’appui du Fonds de défense professionnelle, le fonds de grève des 300 000 membres de la CSN.

Rappelons que l’hôtel Maritime a choisi la voie de l’affrontement parce qu’il ne voulait pas négocier avec ses employé-es, membres de la CSN, qui réclament une convention collective semblable à celles négociées par plus d’une vingtaine de syndicats CSN du secteur de l’hôtellerie au cours des derniers mois. L’employeur prétend que la situation financière de l’hôtel serait trop précaire pour offrir un traitement équitable à ses salarié-es, mais il refuse d’en faire la démonstration en ouvrant ses livres comptables, une pratique pourtant courante dans le secteur. L’employeur exige de plus de nombreux reculs aux salarié-es.

Négociations coordonnées Les nouvelles conventions collectives CSN dans le secteur de l’hôtellerie, qui viendront à échéance à l’été 2016, comportent les mêmes améliorations de conditions de travail. Des augmentations salariales de 3 % par année seront accordées au cours de cette période. Les employeurs hausseront également leur contribution au régime de retraite de 2 % du salaire gagné. Des gains importants ont aussi été obtenus sur l’ensemble des demandes communes quant à la protection des emplois. Les clauses visant à restreindre le travail des cadres ont ainsi été renforcées. D’autre part, les programmes de service réduit d’entretien ménager des chambres ne pourront avoir pour effet de diminuer le nombre d’heures travaillées par les salarié-es. Enfin, les employeurs auront dorénavant l’obligation d’afficher les postes laissés vacants, et ce, selon leurs statuts.

Au Québec, la présente ronde de négociation coordonnée regroupe 35 syndicats représentant 5500 travailleuses et travailleurs du secteur de l’hôtellerie dans les régions du Grand Montréal, de Québec, de l’Estrie, de la Montérégie et de l’Outaouais. Fondée en 1921, la CSN rassemble 300 000 membres, et ce, tant dans les secteurs public que privé.

L’employeur devra tôt ou tard donner l’heure juste

Comme convenu, la négociation a repris hier entre Loblaws (Provigo) et le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Provigo Témiscaming affilié à la Fédération du commerce-CSN. Pour la présidente du syndicat, Cathy Presseault : « Cette longue journée nous aura permis de réitérer nos demandes et d’expliquer que celles-ci trouvent leurs justifications dans notre épicerie à Témiscaming avec des exemples concrets pour solutionner des problèmes concrets », de dire la porte-parole syndicale.

« Pour nous, bien qu’encore au stade des explications de nos revendications des dispositions normatives, n’ayant eu à ce jour aucune discussion sur l’aspect monétaire (contrairement à ce qui a été mentionné par l’employeur), l’exercice d’hier aura permis, souhaitons-le, de faire progresser la négociation sans oublier que plusieurs propositions patronales ont été acceptées par le syndicat », de poursuivre Cathy Presseault.

Bien que nous soyons pleinement disponibles, ce n’est que le 30 janvier prochain que Loblaws devra répondre à son tour au document déposé par le syndicat et justifier de la même façon ses réponses. Dire NON, c’est facile, mais expliquer pourquoi, ça l’est un peu moins… Quant aux fins de non-recevoir, ce n’est que source de conflit.

« Enfin, nous ne pouvons laisser passer sous silence les dernières déclarations du relationniste de Loblaws qui minimise les demandes de celles et ceux qui permettent à la clientèle d’avoir le meilleur service possible et qui souhaitent profondément le maintenir, mais aussi l’améliorer. Hé oui, ne lui en déplaise, que l’on soit à Témiscaming ou ailleurs, comme travailleuses et travailleurs dans un marché d’alimentation, nous avons compris que la priorité en négociation, c’est la clientèle et nous sommes convaincus que nos demandes visent aussi cet objectif. Alors, sur la lenteur des négociations, Loblaws aurait intérêt à cesser de dire n’importe quoi, si ce n’est que leurs réelles intentions », de conclure Cathy Presseault, président du STT de Provigo Témiscaming-CSN

Les lockoutés CSN et la population de Témiscaming marchent pour la fin…

Afin de souligner la fin de l’année 2012 et près de deux semaines d’un lock-out décrété par le Provigo de Témiscaming (Loblaws) le 15 décembre dernier, les salariés-es marcheront dans les rues de la municipalité pour que l’employeur comprenne qu’il faut redonner la quiétude aux citoyens en mettant fin à ce coup de force lors de la prochaine séance de négociation toujours prévue le 8 janvier prochain.

Pour la présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Provigo Témiscaming, affilié à la Fédération du commerce-CSN, Cathy Presseault, la population a déjà assez payé malgré le fait que nous ayons mis sur pied des moyens de transport pour atténuer les effets de ce geste. « Le 8 janvier, la négociation doit conduire à un règlement de notre nouveau contrat de travail afin que nous puissions retourner au travail et continuer de rendre les services à la population. Nous sommes d’avis qu’avec un peu de volonté, les parties peuvent en venir à une entente et convenir, comme il se doit, d’un protocole de retour au travail ».

« Il s’agit que leur porte-parole se présente à Témiscaming avec tous les mandats nécessaires pour éviter une fois de plus que cette négociation se prolonge indûment », de poursuivre la porte-parole syndicale.

De notre côté, les membres se présentent chaque jour face au Provigo depuis le 15 décembre afin de faire quelques heures de piquetage, sachant que le 8 janvier, la négociation doit reprendre pour obtenir leur nouveau contrat de travail puisque les dernières négociations ont été passablement difficiles, des compromis ayant été faits pour tenir compte de la réalité locale.

« Ce soir, nos membres seront présents et la population est aussi la bienvenue puisque tout comme nous, Provigo (Loblaws), lui est redevable », de conclure Cathy Presseault, présidente du syndicat CSN.

Les lock-outés CSN au service de la population de Témiscaming, de Kipawa et des environs

Réunis avec la population hier soir à Témiscaming, où plus d’une centaine de citoyennes et citoyens ont répondu à l’invitation du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Provigo-CSN mis en lock-out depuis samedi matin (15 décembre 2012), le message a été bien entendu. Devant le coup de force, la population a été invitée à se serrer les coudes et faire de l’achat local. D’ailleurs, les commerçants de la municipalité sont à pied d’œuvre depuis l’annonce pour augmenter leurs inventaires et permettre aux citoyen-nes d-être desservis dans la municipalité. « Nous avons d’ailleurs rencontré en après-midi un représentant de la Chambre de commerce », de dire Donald Rheault, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec (CSN). « Comme organisation syndicale, nous avons mis à la disposition de la population trois véhicules afin de répondre aux déplacements des gens et trans-porter leur épicerie. De plus, les travailleuses et travailleurs vont accompagner les résident-es et les commerçants qui auraient besoin de coup de pouce », a poursuivi le porte-parole de la CSN en région.

« Si la demande se présente, nous accompagnerons la population pour qu’elle puisse se rendre dans un marché d’alimentation, que ce soit à Lorrainville ou ailleurs. Cependant, comme syndi-cat, notre position est claire : Ailleurs signifie toute épicerie autre que la bannière Loblaws », de préciser Donald Rheault. Hier, nous avons exprimé le souhait que la prise en charge se fasse au niveau local et demandé à la population de laisser la chance à tout le monde de s’organiser, considérant qu’aucun préavis n’a été donné par la direction de Loblaws. Déjà, même les fournis-seurs de l’extérieur ont accepté de s’ajuster à la situation d’urgence vécue à Témiscaming, Kipa-wa et les environs. Cela est très apprécié.

« D’avoir créé une crise sociale à Témiscaming, Kipawa et les environs pour un T-Shirt noir avec la mention « Le respect avant tout », alors que tous les services à la clientèle étaient maintenus, face à tout cela, la population portera son propre jugement », de conclure Donald Rheault, prési-dent du CCATNQ, affilié à la CSN.

Les « employé-es syndiqués de l’année 2012 » réclament qu’on respecte leur droits

À l’occasion d’une manifestation symbolique, tenue ce midi devant un nouvel établissement franchisé sous bannière Provi-Soir, propriété de Couche-Tard, les salarié-es syndiqués de Couche-Tard ainsi que des citoyennes et des citoyens épris de justice sociale ont tenu à rappeler le triste bilan de l’entreprise en ce qui a trait aux droits des salarié-es. Cet établissement tout neuf a été inauguré récemment au coin des rues Saint-Laurent et Beaubien… à quelques pas du commerce syndiqué situé au coin des rues Saint-Denis et Beaubien que Couche-Tard a fermé sauvagement l’an dernier en prétextant qu’il n’était pas rentable…

« Avec un employeur normal, nous serions en plein dans les plaidoiries sur la fermeture antisyndicale des dépanneur St-Denis/Beaubien et D’Iberville/Jean-Talon, explique le vice-président de la CSN, Jean Lacharité. Les employé-es de Saint-Hubert et de Saint-Liboire auraient déjà une première convention collective et les négociations se poursuivraient activement dans tous les autres dépanneurs. Mais Couche-Tard ne veut pas accepter ces lois qui régissent toutes les entreprises au Québec. Il imagine toutes sortes de manœuvres pour étirer tous les délais. Cette attitude devra cesser parce que personne chez les employé-es ne va baisser les bras », souligne-t-il.

« Aujourd’hui, nous soulignons l’engagement, la détermination des employé-es syndiqués de Couche-Tard. Ce n’est pas anodin ce que vous êtes en train de réaliser. Vous forcez une entreprise qui s’est toujours crue au-dessus des lois à répartir un peu plus équitablement ses énormes bénéfices. Vous faites respecter vos droits au quotidien et vous vous tenez droits face à toutes sortes de manigances de Couche-Tard qui voudrait bien casser votre mouvement. Toute la CSN est avec vous, on ne vous lâchera pas », assure la trésorière du Conseil central du Montréal métropolitain, Manon Perron.

Une entreprise d’exception
L’entreprise Couche-Tard et son PDG, Alain Bouchard, se sont certainement distingués au cours de la dernière année. Mais pour la CSN, l’acquisition du réseau de dépanneurs fortement syndiqués de la norvégienne Statoil, n’est qu’un élément parmi les comportements marquants de l’entreprise en 2011-2012. La CSN note, entre autres :

• Deux plaintes par semaine logées à la Commission des normes du travail ;
• De nombreux retards dans la mise en place des recommandations de la CSST sur les agressions armées ;
• La violation des dispositions de la Loi 101 ;
• De l’intimidation, des menaces, des représailles et des congédiements contre des salarié-es qui veulent se syndiquer ;
• La fermeture sauvage de deux dépanneurs syndiqués rentables de Montréal ;
• La vente douteuse à des « franchisés » de deux dépanneurs syndiqués de la Montérégie pour tenter de pas être obligé de négocier à titre de véritable employeur.

2013 année de convention collective !
Si les employé-es de Couche-Tard n’avaient qu’un souhait collectif à formuler pour 2013, ce serait sûrement que Couche-Tard accepte enfin de se comporter en bon citoyen corporatif et qu’il mène rondement les négociations en vue de premières conventions collectives. Tout est en place pour que cela puisse se faire dans des délais raisonnables.

À propos
Une centaine de salarié-es de huit dépanneurs Couche-Tard sont syndiqués CSN à ce jour. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Un mépris envers les employé-es et la population

La décision de Provigo de mettre en lock-out, à quelques jours des fêtes, ses employé-es du Provigo de Témiscaming, fait preuve, pour la Fédération du commerce (FC-CSN), du mépris de l’employeur non seulement envers ses employés, mais aussi envers sa propre clientèle.

La FC déplore que l’employeur se soit empressé de déclarer un lock-out alors que les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Provigo Témiscaming (FC-CSN) n’ont que posé un geste de solidarité. « Il s’agit d’une réponse disproportionnée par rapport à un moyen de visibilité fréquemment utilisé – celui de porter un chandail – et qui n’affecte en rien le service à la clientèle du magasin, précise le président de la FC-CSN, Serge Fournier. De plus, imposer aux résidents de Témiscaming, de Kipawa et des environs de rouler dorénavant des kilomètres pour s’approvisionner, dénote du peu de respect que la direction de Provigo porte à sa clientèle. »

L’envenimement récent des relations de travail étonne le président de la fédération. « Au cours des dernières années, les négociations avec l’employeur se sont toujours déroulées rondement. On a l’impression maintenant que les décisions se prennent dans un autre pays… et que tout à coup, Provigo est complètement déconnecté de la réalité des relations de travail au Québec! »

La FC tient à réitérer son appui indéfectible au Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Provigo Témiscaming, dans leur lutte pour en venir à une entente satisfaisante. « Après huit mois de stagnation à la table de négociations, les employé-es méritent respect et considération. Les choses n’en resteront pas là, assure Serge Fournier. La CSN n’est pas le genre à baisser les bras, n’en déplaise à Provigo. » Affilié à la Fédération du Commerce, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Provigo Témiscaming compte une trentaine d’employé-es.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Des salarié-es sur le trottoir, des citoyens obligés d’être sur la route

Depuis le 15 décembre, à 7 h 30, la direction de Provigo de Témiscaming a pris la décision de décréter un lock-out, à quelques jours de Noël. En plus de mettre la trentaine de salarié-es sur le trottoir, les citoyennes et citoyens de Témiscaming, de Kipawa et des environs devront prendre la route pour faire leur épicerie à l’extérieur de la municipalité.

Pour la présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Provigo Témiscaming, affilié à la Fédération du commerce-CSN, le geste que vient de poser la direction à Témiscaming démontre clairement l’attitude méprisante envers les salarié-es, mais surtout le manque de respect de cette entreprise envers la clientèle. « Bien sûr, la direction va tenter de justifier son geste parce qu’on a augmenté nos moyens de visibilité vendredi dernier en portant un chandail noir avec nos uniformes tout en servant la clientèle. D’ailleurs, le seul dérangement survenu a été quand le directeur local, M. Laderoute, a monté le ton au comptoir de la boulangerie vers 15 h 10, de dire la présidente du syndicat. Depuis le 14 novembre, nous avons informé les représentants de Provigo (Loblaws) à la table de négociation que nos membres réagiraient après avoir laissé passer huit mois sans qu’aucune avancée ne soit faite ». D’ailleurs, leur porte-parole, conscient de la situation, nous a indiqué à plusieurs reprises d’un ton sarcastique : « Si vous n’êtes pas contents, vous ferez ce que vous avez à faire », de poursuivre la porte-parole syndicale.

De son côté, le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec (CSN), Donald Rheault, est estomaqué de voir l’attitude de Provigo dans ce dossier. « Jamais, comme organisation syndicale, nous n’aurions osé poser un geste de cette ampleur envers toute une population », de dire le porte-parole de la CSN en région.

Depuis le mois d’octobre, la colère gronde chez nos membres, mais jamais la clientèle n’a été affectée. Nous avons été à plusieurs reprises sur la place publique pour sensibiliser la population et l’alerter du peu de respect qu’avait Provigo (Loblaws) envers les salarié-es. D’ailleurs, malgré l’attitude de leur employeur, la priorité des travailleuses et des travailleurs n’a jamais été abandonnée : le service à la clientèle.

« Depuis samedi matin, nos services à la CSN sont à pied d’œuvre pour organiser la suite des choses et déjà nous avons eu des échanges avec certains élus des municipalités avoisinantes pour rassurer la population, mais aussi pour permettre aux citoyens dans le besoin de se rendre faire leurs achats à l’extérieur, et bien sûr, pas dans une épicerie appartenant à Provigo », d’ajouter Donald Rheault.

« On ne peut pas d’une part bafouer toute une population et leur demander d’aller faire sonner la caisse enregistreuse au profit de la même compagnie. J’espère que la population de Témiscaming fera entendre sa voix à ce chapitre », poursuit le président du CCATNQ.

Aujourd’hui, nous rencontrons les membres à 14 h et nous leur présenterons un plan de travail pour la situation d’urgence à laquelle Provigo (Loblaws) nous confronte et la CSN ne baissera jamais les bras devant une compagnie, quelle qu’elle soit. Nous avons toujours travaillé avec la population au Québec. La population de Témiscaming, de Kipawa et des environs aura les services auxquels elle a droit, n’en déplaise à Provigo (Loblaws). Au Québec, les citoyens ont le droit de s’exprimer et surtout d’être informés. C’est ce que les travailleuses et travailleurs font depuis le mois d’octobre, puisque sans contrat de travail depuis le 31 mars 2012, en espérant que le message se rende au bureau chef à Toronto.

« À la sortie de l’assemblée générale, le comité exécutif syndical émettra ses commentaires et connaissant leur professionnalisme, la population pourra elle aussi avoir une belle période des Fêtes pour contrecarrer le cadeau empoisonné de Provigo (Loblaws) offert à la clientèle et aux membres du personnel », de conclure le président du conseil central de la CSN.

La CRT accrédite un huitième établissement

Les dix employé-es du dépanneur Couche-Tard du 6331 boulevard Henri-Bourassa Est, à Montréal-Nord ont remporté une belle victoire ce matin. Leur syndicat CSN vient en effet de recevoir son accréditation de la Commission des relations du travail (CRT) à l’issue d’un vote secret tenu hier. Ils sont le huitième groupe d’employé-es de la chaîne de dépanneurs à obtenir la reconnaissance de leur syndicat.

La CRT avait ordonné le tenue d’un tel vote secret afin de confirmer que la majorité des employé-es de l’établissement souhaitent se syndiquer. Le vote s’est déroulé dans un endroit neutre dans les environs du magasin.

L’employeur a tenté d’influencer le vote en laissant planer toutes sortes de menaces en cas de syndicalisation. Les employé-es ne se sont pas laissés intimider : « Nous sommes très satisfaits de l’issue de ce vote. Nous formons un syndicat pour nous faire respecter et mettre fin à l’arbitraire par exemple en ce qui a trait aux horaires de travail. Nous considérons que notre gérant abusait de son pouvoir en nous menaçant pour des riens, en changeant nos conditions de travail au gré de ses humeurs. Ce temps-là est fini ! Nous pourrons nous soutenir les uns les autres pour nous assurer que tout le monde est traité avec respect et équité » d’expliquer une employée de ce Couche-Tard, Marie-France Chalifoux.

Ces travailleuses et ces travailleurs se réuniront prochainement pour adopter leur projet de négociation. Celle-ci pourra ensuite commencer dès le début de 2013. Les travailleuses et les travailleurs syndiqué-es des Couche-Tard réclament le respect de leurs droits, notamment ceux prévus aux normes du travail. Ils recherchent également des améliorations aux conditions de santé de sécurité au travail, des augmentations de salaire allant jusqu’à 12,80 $ l’heure, pour les préposé-es, ainsi que quatre journées de maladie payées, puisqu’ils n’en ont aucune actuellement.

Tous les employé-es de Couche-Tard qui souhaitent se syndiquer peuvent contacter la CSN de façon confidentielle au : 1 800 947-6177.

À propos La CSN représente une centaine de travailleuses et de travailleurs de Couche-Tard œuvrant dans des dépanneurs de la Montérégie, du Cœur-du-Québec, des Laurentides et de Montréal.

Le syndicat réitère l’importance de la santé et de la sécurité au travail

À la suite de l’accident de travail survenu au cours des dernières heures au mont Sainte-Anne, les membres du comité exécutif du Syndicat des employés de la station de ski Mont Sainte-Anne tiennent à souhaiter un prompt rétablissement à leur collègue grièvement blessé. Leurs pensées vont à sa famille et à ses proches en cette période difficile. Afin de ne pas nuire au bon déroulement de l’enquête menée par la Commission de la santé et de la sécurité du travail, le syndicat ne fera aucun commentaire supplémentaire à ce propos. Il tient tout de même à réitérer que la santé et la sécurité au travail constituent une priorité pour tous ses membres.

De son côté, la CSN rappelle que de tels accidents sont malheureusement encore trop nombreux. « Depuis plusieurs années, nous organisons la Semaine nationale de la santé et de la sécurité au travail, précise Jean Lacharité, vice-président de la CSN et responsable de ce dossier. Pour nous, la prévention et l’élimination à la source des dangers sont des questions primordiales. Employeurs et syndicats doivent en faire une priorité. »

Affilié à la Fédération du commerce, le Syndicat des employés de la station de ski Mont Sainte-Anne compte 350 membres.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les lock-outés de l’hôtel Maritime interpellent les dirigeants du groupe Tidan

Les salarié-es de l’hôtel Maritime, en lock-out depuis bientôt quatre mois, interpelleront aujourd’hui les dirigeants de l’entreprise Tidan à l’occasion de leur souper de Noël. À l’approche du temps des fêtes, les propriétaires de l’hôtel seront ainsi appelés à contribuer à une guignolée à l’attention des lock-outés, sans salaire depuis le 30 août dernier. Cette collecte aura lieu face au Nouvel Hôtel, aussi propriété du groupe Tidan, dès 17 h ce soir, à l’angle du boulevard René-Lévesque et de la rue Saint-Mathieu.

Malgré 23 ententes de principe obtenues par différents syndicats prenant part aux négociations coordonnées de l’hôtellerie, le groupe Tidan refuse toujours de s’entendre avec ses employé-es de l’hôtel Maritime. Les dernières offres patronales, jugées nettement insuffisantes par les syndiqué-es et comportant plus de 25 nouvelles demandes de recul des conditions de travail, ont été rejetées par ceux-ci à 97 % lors d’un vote tenu à scrutin secret le 23 novembre dernier.

Tout au long des négociations, l’employeur a multiplié les pratiques intimidantes envers les syndiqués, allant même jusqu’à violer certaines dispositions du Code du travail. Le 5 septembre dernier, un avis de licenciement collectif a été envoyé à l’ensemble des salarié-es afin de forcer un règlement. Le 24 octobre, la Commission des relations du travail réprimandait la direction de l’hôtel pour avoir utilisé des briseurs de grève malgré le conflit de travail en cours.

À ce jour, 23 syndicats du secteur de l’hôtellerie de la CSN ont obtenu des ententes de principe. Les nouvelles conventions collectives, qui viendront à échéance à l’été 2016, comportent les mêmes améliorations de conditions de travail. Des augmentations salariales de 3 % par année seront accordées au cours de cette période. Les employeurs hausseront également leur contribution au régime de retraite de 2 % du salaire gagné. Des gains importants ont aussi été obtenus sur l’ensemble des demandes communes quant à la protection des emplois. Les clauses visant à restreindre le travail des cadres ont ainsi été renforcées. D’autre part, les programmes de service réduit d’entretien ménager des chambres ne pourront avoir pour effet de diminuer le nombre d’heures travaillées par les salarié-es. Enfin, les employeurs auront dorénavant l’obligation d’afficher les postes laissés vacants, et ce, selon leurs statuts.

Au Québec, la présente ronde de négociation coordonnée regroupe 35 syndicats représentant 5500 travailleuses et travailleurs du secteur de l’hôtellerie dans les régions du Grand Montréal, de Québec, de l’Estrie, de la Montérégie et de l’Outaouais. Fondée en 1921, la CSN rassemble 300 000 membres, et ce, tant dans les secteurs public que privé.

Nouvelle convention collective pour la Coopérative funéraire de Chicoutimi

Le 4 décembre dernier, les représentants syndicaux et patronaux de la Coopérative funéraire de Chicoutimi ont procédé à la signature de leur nouvelle convention collective. En effet, le 27 novembre dernier, les employé-es de la Coopérative funéraire de Chicoutimi ont entériné dans une proportion de 92%, l’entente de principe intervenue entre leur comité de négociation et la direction de la coopérative. La nouvelle convention collective est d’une durée de quatre (4) ans et prévoit des hausses salariales totales de 11,7%.

Les parties ont apporté des améliorations à la rémunération à l’acte réalisé par les employé-es, au régime de vacances, aux allocations de déplacement et repas et au REER collectif.

Également, les parties ont profité de cette négociation pour confirmer et terminer la mise en place d’une nouvelle organisation du travail qui offrira à la coopérative plus de polyvalence et de flexibilité offrant ainsi aux familles dans le deuil un service de très grande qualité.

La Coopérative funéraire de Chicoutimi a été fondée en 1997. Elle a comme principal objectif de protéger et conserver le patrimoine funéraire régional, tout en offrant des services de qualité à des prix justes et équitables. Depuis l’ouverture de la coopérative en 1997, soit 15 ans, déjà 5 338 personnes ont adhéré à titre de membres.